Manuscrit - laboratoire PROTEE - Université du Sud - Toulon - Var
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contribution des autres composants dans l’ensemble <strong>du</strong> jeu de données.<br />
Ayant montré que la méthode par dilution était aussi efficace que la correction par l'absorbance,<br />
voire meilleure pour des échantillons concentrés (Luciani et al., 2009), ce travail utilise<br />
systématiquement la méthode par dilution pour l'ensemble des corrections de l'effet d'écran.<br />
La correction de l’effet d’écran nécessite un modèle numérique qui prend en compte les paramètres<br />
physiques intervenant dans le processus de fluorescence d’un échantillon liquide contenu dans une<br />
cuve en quartz. La Figure 5 montre une section horizontale de la cuve orientée suivant les directions<br />
x et y dans laquelle se propage l'excitation lumineuse. En réalité, le faisceau d'excitation se propage<br />
dans un volume de liquide d'épaisseur ∆z mais on suppose que l'intensité lumineuse ne dépend pas de<br />
la direction z. La suite <strong>du</strong> raisonnement porte donc uniquement sur des surfaces plutôt que sur des<br />
volumes de liquide traversés par la lumière. y<br />
39<br />
III.C.2.d Correction des effets d’écran par dilution<br />
Les méthodes les plus courantes sont la correction par l’absorbance (Stedmon et al., 2003) et la<br />
correction par dilution (Luciani et al., 2009). La correction par l’absorbance utilise l’équation de<br />
correction ci-dessus (Équation CA). La seconde méthode, basée sur un autre modèle numérique, a<br />
été proposée par X. Luciani au cours de sa thèse (2007).<br />
∆y<br />
IO(ex)<br />
Z<br />
0,0<br />
l<br />
∆x<br />
Détecteur<br />
Figure 21: Modèle <strong>du</strong> passage lumineux dans l’espace (xyz).<br />
On note ∆y la largeur <strong>du</strong> faisceau d’excitation de l’intensité excitatrice I0 et ∆x la largeur effective <strong>du</strong><br />
détecteur. La zone d’émission est définie par l'intersection de la surface associée au faisceau<br />
excitateur et celle <strong>du</strong> faisceau de fluorescence, qui est perpendiculaire au précédent et qui atteint le<br />
détecteur. Cette zone se situe au centre de la cuvette et ses dimensions sont ∆x et ∆y.<br />
Le modèle proposé par Luciani (2009) exprime l’intensité de fluorescence obtenue I D ( λex<br />
, λem<br />
)<br />
x<br />
3 en<br />
fonction des coefficients d'absorption αn, des rendements quantiques Φn et des spectres d'émission