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Manuscrit - laboratoire PROTEE - Université du Sud - Toulon - Var

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jusqu'à la mer des Sargasses A et pour le MAB Shelf break (Vodacek et al., 1997)<br />

Pour avoir des informations plus complètes sur les fluorophores présents en solution, il est<br />

nécessaire d’observer plus de longueurs d’onde, ce qui est le cas des spectres de fluorescence 2D.<br />

II.B.1.c Spectres 2D (émission, excitation et synchrone)<br />

En fixant une longueur d’onde d’excitation λEX et en mesurant l’intensité de fluorescence en fonction<br />

de la longueur d’onde d’émission λEM, on obtient un spectre d’émission de fluorescence 2D (Figure<br />

12) (Ryan et Weber, 1982). Les spectres d’excitation quant à eux sont obtenus en fixant la longueur<br />

d’onde d’émission λEM et en balayant les longueurs d’onde d’excitation λEX (Ghosh, 1980, Mafra et<br />

al., 2007). Pour les spectres synchrones, les longueurs d’onde d’excitation λEX et d’émission λEM<br />

varient simultanement avec une différence définie le plus souvent par : ∆λ=λEM-λEX (Lloyd, 1971 ;<br />

Vo-Dinh, 1981 ; Galapate et al., 1998 ; Peuravuori et al., 2002 ; Reynolds, 2003 ; Fuentes et al.,<br />

2006 ; Hua et al., 2007 ; Yang et al., 2008), et parfois par une fonction reliant λEM et λEX.<br />

Intensité de fluorescence<br />

Longueur d’onde<br />

Figure 12: Exemple de spectre 2D d’émission pour l’AH extrait<br />

à λEX=350 nm avec λEM variant de 300 à 600 nm.<br />

II.B.1.d Matrice de fluorescence 3D<br />

La méthode revient à construire une matrice d’intensité de fluorescence à partir des spectres<br />

d’émission (excitation) mesurés à différentes longueurs d’onde d’excitation (émission)<br />

respectivement. Par la suite, on peut représenter la matrice d’excitation et d’émission de<br />

fluorescence (MEEF) sous forme d’image en fausses couleurs ou bien sous forme de carte<br />

d’intensités symbolisées par des courbes de niveaux (Figure 13, a). Cette matrice est aussi appelée<br />

par certains auteurs le spectre de luminescence ou fluorescence totale (Plaza et al., 2005).<br />

Bien évidemment, une MEEF contient, par construction, l’ensemble des spectres d’émission pour<br />

différentes longueurs d’onde d’excitation, mais également des spectres d’excitation et des spectres<br />

synchrones tels qu’ils ont été définis. Ceci est illustré par la Figure 13, qui montre un spectre<br />

d’émission, un spectre d’excitation et un spectre synchrone extraits à partir d’une MEEF.<br />

Sur les MEEF, on observe systématiquement des intensités fortes à λEM=λEX et dans une moindre<br />

mesure λEM = 2λEX. Ces signaux correspondent à la diffusion élastique des OEM incidentes par les<br />

molécules <strong>du</strong> solvant. Ce phénomène est un phénomène physique inévitable qui est minimisé par

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