LES VILLES NOUVELLES DURABLES DU XXIème SIECLE - Free
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Les villes nouvelles durables du <strong>XXIème</strong> siècle<br />
Mémoire de recherche | Sébastien Vassaux<br />
d’études et recherche effectué dans ce domaine, voir La Ville Nouvelle de Kaboul en 3 ème<br />
partie). La ville nouvelle durable du <strong>XXIème</strong> siècle devra minimiser la consommation<br />
d’énergie d’utilisation fossile ou nucléaire jusqu’à être auto‐suffisante, en optimisant les<br />
déplacements, les constructions et les habitudes de vie. Elle devra promouvoir les énergies<br />
renouvelables, et établir ses constructions en considérant les apports du soleil et de la<br />
ventilation naturelle (se référer aux principes de l’Écopolis en annexe 7).<br />
Chapitre 3 : Quels enjeux sociétaux ?<br />
L’importance des enjeux sociétaux n’est pas à minimiser devant celle des enjeux<br />
environnementaux au vu du sentiment d’échec consécutif à la politique des grands<br />
ensembles ou à la politique des villes nouvelles. On dit encore aujourd’hui que « la société<br />
est en crise ». Cette assertion évoque un grand nombre de problèmes variés tels le mal‐être<br />
global de la population, le stress au travail, la crise des banlieues, la violente politique<br />
d’immigration, la crise du pouvoir d’achat, le coût de l’essence, etc.<br />
La mixité sociale. La ville nouvelle durable doit apporter des solutions de bien être à<br />
une population socialement mixte. D’ailleurs le premier principe de développement<br />
soutenable défini lors du programme européen Europe Common Indicators pour définir les<br />
critères de qualité d’une ville n’est autre que celui de l’égalité des chances. On ne doit<br />
cependant pas recourir à une politique de construction de logements sociaux trop<br />
généreuse. Cette erreur a été faite dans les villes nouvelles des années 60 et a entraîné des<br />
problèmes de violence communs à toutes les villes jeunes accueillant des populations<br />
massivement défavorisées. La mixité doit être réelle mais surtout diffuse.<br />
Les autres principes. On pourra à nouveau se référer aux principes de l’Écopolis<br />
présentés en annexe 7. A son image, la ville nouvelle durale du <strong>XXIème</strong> siècle doit assurer<br />
justice sociale et équité, promouvoir l’esprit de communauté, assurer sécurité et santé,<br />
permettre de s’enrichir par l’histoire et la culture, contribuer au développement de<br />
l’économie locale, réhabiliter des terrains urbains contaminés ou dégradés et créer un<br />
développement maîtrisé.<br />
L’évaluation. Les critères européens définissant la qualité d’une ville rendent<br />
fortement compte des différents enjeux sociétaux et donnent naissance à une base<br />
commune dévaluation de la qualité de vie en ville (Source : Écologie Urbaine) :<br />
• P1‐ Égalité des chances : accès pour tous à des services de bases abordables et<br />
adéquats, tels qu’éducation, emploi, énergie, santé, habitat, formation, transport ;<br />
• P2‐ Démocratie/gouvernance locale : participation dans tous les processus de<br />
décisions de la collectivité ;<br />
• P3‐ Mettre en relation le local et le global : de la production à la consommation et<br />
à l’élimination des déchets, les besoins doivent pouvoir être remplis en priorité<br />
localement, ou de la façon la plus soutenable possible ;<br />
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