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LES VILLES NOUVELLES DURABLES DU XXIème SIECLE - Free

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Les villes nouvelles durables du <strong>XXIème</strong> siècle<br />

Mémoire de recherche | Sébastien Vassaux<br />

On pourra récupérer les eaux de pluies sur les toitures ou grâce à des dispositifs de<br />

stockage alternatif : plutôt que de créer des bassins de rétention permettant de prévenir la<br />

surcharge des réseaux d’évacuation des eaux, on peut adapter les espaces publics pour qu’ils<br />

stockent l’eau sur des hauteurs de quelques centimètres lors des épisodes pluvieux (cf. mon<br />

stage dans la gestion et la valorisation des eaux pluviales en milieu urbain, 3 ème partie, Titre<br />

2, Chapitre 1). L’eau et plus généralement tous les éléments naturels doivent vivre dans la<br />

ville et participer à son animation. Des parcours didactiques permettant de sensibiliser les<br />

résidents à l’écologie et au respect de l’environnement devront trouver place dans la ville. Il<br />

peut s’agir de promenades à thème, d’expositions naturelles ou de jeux à effets spéciaux<br />

mêlant eau et lumière.<br />

Enfin, la création de villes nouvelles offre une occasion unique de mettre en<br />

conformité avec les nouveaux objectifs européens de réduction de la consommation<br />

d’énergie un grand nombre de logements. Le plan 3X20 prévoit 20% de production d’énergie<br />

renouvelable dans le total de la production énergétique et 20% d’économie d’énergie d’ici<br />

20 ans. Les nouvelles constructions devront donc répondre à de hautes exigences d’isolation<br />

climatique et profiter au mieux des possibilités de récupération des énergies renouvelables :<br />

exposition au soleil optimisée, panneaux solaires sur les toits, systèmes de pompage de<br />

chaleur, etc.<br />

Chapitre 4 : Quelle politique du logement ?<br />

La politique du logement doit opérer un virage assez important. Il convient bien<br />

évidemment d’introduire de la mixité mais il ne faut pas trop en faire et assurément en faire<br />

moins ou différemment que dans les grands ensembles et les villes nouvelles des années 60.<br />

Il faut également diminuer le coût de l’habitat, non seulement du point de vue de son<br />

acquisition mais aussi de son entretien.<br />

En termes de mixité sociale, il faut réellement fondre les logements sociaux dans la<br />

ville. Créer des quartiers sociaux ou des résidences sociales ne convient pas. Ensuite, la<br />

mixité n’est pas que relative aux revenus, il faut prévoir au sein des bâtiments des logements<br />

pour les séniors, les handicapés, les étudiants et les petites ou les grandes familles.<br />

Il faut atteindre une forte densité résidentielle. « Un logement dense doit assurer une<br />

intimité familiale, du calme, un espace extérieur, de la lumière et une bonne aération. La<br />

monotonie des bâtiments peut être évitée en faisant du décalage en zigzag, en variant<br />

l’emplacement des garages. Les entrées peuvent être complètement séparées les unes des<br />

autres, les bâtiments avoir une identité avec des toits ou des couleurs différentes ».<br />

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