RAPPORT FINAL - Fischnetz
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600<br />
500<br />
400<br />
300<br />
200<br />
100<br />
Biomasse piscicole<br />
Kg/ha<br />
Relations observées sur 4 stations entre<br />
l'attractivité morphodynamique de l'habitat<br />
et les biomasses piscicoles en place<br />
y = 275 Ln(x) - 1895<br />
r2 = 0,984<br />
ALL11.9<br />
Seuil inférieur des scores d'habitat<br />
optimaux pour des cours d'eau de<br />
2 à 5 mètre de largeure moyenne<br />
ALL5.2<br />
AL24.3<br />
ALL7.2<br />
Seuil inférieur des scores d'habitat<br />
optimaux pour des cours d'eau de<br />
6 à 12 mètres de largeur moyenne<br />
Altérations de la<br />
qualité de l'eau<br />
(ou/et des sédiments)<br />
ALL29.2<br />
AL17.0<br />
Altérations<br />
physiques<br />
Stations à l'amont de Porrentruy<br />
Stations à l'aval de Porrentruy<br />
Indice d'Attractivité Morphodynamique<br />
0<br />
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000<br />
Figure 29: Comparaison des indices d’attractivité morphologique déterminés à partir de la cartographie des<br />
mosaïques d’habitats et les biomasses piscicoles des inventaires piscicoles de l’an 2000 [7].<br />
Conclusion :<br />
Comme les résultats issus de l’application de la méthode écomorphologie niveau R(fig25),<br />
l’analyse tenant compte de l’attractivité morphologique envers la faune piscicole montre que<br />
l’Allaine présente des signes de dégradations physiques prononcées sur plus de la<br />
moitié de son cours(fig26). Cependant, cette approche met également en évidence que les<br />
mosaïques de faciès et d’habitats situées sur les portions restantes sont d’une part,<br />
exceptées pour une, non référentielles(fig28&29), et d’autres part surtout, fortement<br />
menacées par des tendances à l’enfoncement et à l’élargissement du chenal [7,8].<br />
Ce processus destructeur, qui s’auto-entretient, provient des endiguements, corrections et<br />
autres dégradations intervenues d’une manière importante dès la fin du 19 ème siècle(fig27).<br />
Ces différentes atteintes à la morphologie du cours d’eau provoquent actuellement<br />
des déstabilisations de berges ainsi que des changements de linéaire perceptibles sur<br />
plan, alors que le rythme de recoupement des méandres de l’Allaine semble pourtant<br />
naturellement être supérieur à 250 ans (fig27 & cf.[8]). Ainsi, les meilleurs secteurs actuels<br />
de ce cours d’eau, certes encore biogènes et attractifs, s’altèrent constamment et n’arborent<br />
plus que le reliquat du complexe habitationnel originel.<br />
En outre, ces potentiels écologiques résiduels sont aussi grevés par un contrôle excessif de<br />
la ripisylve et des embâcles par les riverains, ainsi que par des colmatages minéraux et<br />
algaux sur certains secteurs [7]. Enfin, le cloisonnement de la rivière par des barrages et<br />
sa déconnexion de plusieurs affluents par busage, correction ou par enfoncement du<br />
chenal pénalise la production piscicole (fig26 et cf.[7]).<br />
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