Observatoire de R echerche M editérannéen de l'Environnement
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prioritairement aux régions méditerranéennes et tropicales (Afrique surtout) dont l'environnement<br />
est souvent fragilisé (sécheresse et désertification ; crues et inondations) et où les enjeux sont<br />
importants (développement économique, accès à l'eau, enjeux sanitaires, etc.).<br />
L'activité <strong>de</strong> r<strong>echerche</strong> <strong>de</strong> l'UMR est centrée sur les impacts climatiques et anthropiques sur<br />
les hydrosystèmes méditerranéens et tropicaux. Le laboratoire décline ainsi son activité autour <strong>de</strong><br />
trois thèmes clés :<br />
• l'eau et la variabilité du climat<br />
• l'eau dans l'environnement et les risques associés<br />
• l'eau ressource mobilisable et exploitable<br />
Quatre principaux domaines d'activité structurent les r<strong>echerche</strong>s menées au laboratoire en<br />
relation directe avec les thèmes fondateurs <strong>de</strong> l’OSU:<br />
• Processus biogéochimiques et risque écologique<br />
• Karts et milieux fracturés : hydrogéologie et transferts<br />
• Variabilité hydrologique : analyse, mécanismes et impacts sur les ressources en eau<br />
• Risques hydrologiques lié aux aléas extrêmes<br />
HSM s'intéresse aux changements hydrologiques qu'ils soient <strong>de</strong> nature climatique ou<br />
anthropique avec pour objectif la connaissance du cycle hydrologique, la compréhension du rôle<br />
<strong>de</strong> la végétation dans le cycle hydrologique, la prise en compte <strong>de</strong>s modifications <strong>de</strong>s états <strong>de</strong><br />
surface dans la relation pluie-débit, mais aussi la modélisation à gran<strong>de</strong> échelle <strong>de</strong> temps et<br />
d'espace. Tout cela dans une optique d'évaluation et <strong>de</strong> maîtrise <strong>de</strong> la ressource en eau mais aussi<br />
<strong>de</strong> la problématique <strong>de</strong>s pluies extrêmes, <strong>de</strong>s crues dévastatrices et <strong>de</strong> leurs conséquences tant du<br />
point <strong>de</strong> vue quantitatif (inondations) que du point <strong>de</strong> vue qualitatif (pollutions liées aux crues<br />
importantes ou/et au fonctionnement <strong>de</strong>s cours d'eau intermittents). En zone méditerranéenne et<br />
tropicale, les risques liés aux crues, notamment inondations et pollutions <strong>de</strong>s milieux récepteurs,<br />
constituent un <strong>de</strong>s enjeux forts, liés à la croissance démographique et urbaine, et à la fragilité <strong>de</strong>s<br />
écosystèmes continentaux, lagunaires et maritimes. Le lien "changement climatique/événement<br />
extrême" est donc un domaine d'étu<strong>de</strong> actuel dans lequel le laboratoire a toute sa place. Les<br />
r<strong>echerche</strong>s menées visent à mieux caractériser ces risques et à promouvoir différentes stratégies <strong>de</strong><br />
protection : aménagement d'ouvrages, normes réglementaires, dispositifs <strong>de</strong> surveillance et d'alerte<br />
en temps réel. Ces r<strong>echerche</strong>s s'articulent autour <strong>de</strong> quatre points forts : (1) l’analyse fréquentielle<br />
et la caractérisation <strong>de</strong> la distribution <strong>de</strong> l’aléa, (2) l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s crues rapi<strong>de</strong>s et <strong>de</strong>s processus <strong>de</strong><br />
génération <strong>de</strong> ces crues en contexte rural ou urbain, (3) l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la propagation <strong>de</strong>s inondations<br />
lors <strong>de</strong> ces événements extrêmes, en particulier en zone <strong>de</strong>nsément urbanisée, (4) enfin l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />
chocs <strong>de</strong> pollution en éléments dissous ou particulaires, associés à ces crues. Ces sujets impliquent<br />
à la fois observations et mesures <strong>de</strong> terrain (pluies, débits, sols, teneurs en eau, matières dissoutes<br />
et en suspension, en particulier dans le cadre <strong>de</strong> l'ORE OHMCV, voir II-K.1, p.75) notamment<br />
pour mieux i<strong>de</strong>ntifier les contributions <strong>de</strong>s karts lors <strong>de</strong> ces événements extrêmes. Ces<br />
observations sont accompagnées <strong>de</strong> développement méthodologique d'outils <strong>de</strong> modélisation<br />
adaptés (approches spatialisées, couplages flux liqui<strong>de</strong>s et matières).<br />
Plus généralement, l'impact <strong>de</strong>s activités anthropiques (qui, par ailleurs, ne joue pas toujours<br />
comme un amplificateur du changement climatique) sur la ressource en eau et sur le cycle<br />
hydrologique est abordé directement ou indirectement par la quasi totalité <strong>de</strong>s projets menés au<br />
laboratoire. Ils concernent notamment les drainages <strong>de</strong> mines aci<strong>de</strong>s au travers du suivi et <strong>de</strong> la<br />
compréhension du fonctionnement hydrobiogéochimique <strong>de</strong>s dépôts <strong>de</strong> sulfures métalliques<br />
directement issus <strong>de</strong> l'activité minière (voir II-E., p.43) avec la présence dans les eaux <strong>de</strong><br />
contaminants émergeants (composés pharmaceutiques, produits <strong>de</strong> soin personnels) et <strong>de</strong>s métaux<br />
(étain, mercure, plomb, cadmium, cuivre). L’accent est mis sur l’étu<strong>de</strong> du <strong>de</strong>venir <strong>de</strong> ces<br />
contaminants et <strong>de</strong> leurs effets sur les organismes. Les travaux entrepris ont aussi pour objectif<br />
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