Observatoire de R echerche M editérannéen de l'Environnement
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2. Service <strong>de</strong> Gravimétrie<br />
Responsables : N. Le Moigne (IE CNRS) et R. Bayer (PR UM2)<br />
Réseau :<br />
• Géosciences Montpellier, UMR 5243, groupe Tectonique Active et Géodésie : N. Le<br />
Moigne, R. Bayer, C. Champollion<br />
• Laboratoire HSM (UMR CNRS/UM 2 5569 )- Hervé Jour<strong>de</strong> (M.C. UM 2)- Pascal<br />
Brunet (A. I., CNRS)<br />
• EOST, UMR 7516 : Jacques Hin<strong>de</strong>rer, B. Luck<br />
a) Intérêt scientifique<br />
La gravimétrie vit <strong>de</strong>puis quelques années une véritable révolution grâce aux missions<br />
spatiales (CHAMP, GRACE, etc…) et aux nouveaux instruments <strong>de</strong> mesure <strong>de</strong> la pesanteur au sol.<br />
Les thématiques scientifiques concernées par la présente <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pour lesquels la gravimétrie est<br />
bénéfique voire essentielle en temps que mesures d’observatoire à long terme, sont :<br />
• L’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s transferts <strong>de</strong> masse dans les enveloppes flui<strong>de</strong>s superficielles (atmosphère,<br />
circulation océanique, hydrologéologie, cryosphère, …)<br />
• L’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s processus liés au cycle sismique pour les grands séismes.<br />
• Les mouvements verticaux conjointement ou en complément <strong>de</strong> la géodésie, notamment<br />
dans les zones tectoniques actives.<br />
b) Mesures<br />
(1) Dispositif<br />
Seuls les gravimètres absolus <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> sensibilité (10-8 m/s2) ou les gravimètres relatifs<br />
supraconducteurs (10-10 m/s2) permettent d’observer ces signaux géophysiques sur <strong>de</strong> longues<br />
pério<strong>de</strong>s. Notre laboratoire dispose <strong>de</strong>puis 2005 d’un gravimètre absolu national <strong>de</strong> type FG5<br />
(Micro-g Solutions Inc, Boul<strong>de</strong>r, USA) capable <strong>de</strong> telles performances, complété par un<br />
gravimètre relatif à ressort CG3M (Scintrex, Canada).<br />
Le protocole <strong>de</strong> la mesure a été défini d’une manière concertée par la communauté <strong>de</strong>s<br />
gravimétriciens français disposant d’un FG5 (EOST, Strasbourg ; Géosciences Montpellier)<br />
• <strong>Observatoire</strong> Campus CNRS (Montpellier) : ~1 mesure/1,5 mois<br />
• <strong>Observatoire</strong> <strong>de</strong> METEO-FRANCE Aigoual et Puechagut ~1 mesure/2 mois<br />
• <strong>Observatoire</strong> <strong>de</strong>s milieux karstiques du Durzon (3 sites): ~1 mesure/1,5 mois<br />
• <strong>Observatoire</strong> « Risque sismique sur Téhéran (Iran)» (7 sites) : 1mesure/ an<br />
Dans le cadre <strong>de</strong> la politique d’observation du milieu naturel mise en oeuvre par T2E, nous<br />
proposons d’initier et <strong>de</strong> pérenniser <strong>de</strong>s mesures gravimétriques absolues d’observatoire se<br />
rattachant aux thématiques précé<strong>de</strong>ntes, observations à caractère régional, voir international.<br />
(2) Variation du stockage d’eau en milieu continental<br />
Depuis 2005, nous mesurons la pesanteur absolue sur le site du Campus du CNRS (DR13) <strong>de</strong><br />
Montpellier (voir Fig. 2). Un cycle annuel est clairement visible sur cet enregistrement en relation<br />
avec le cycle <strong>de</strong> l’eau à gran<strong>de</strong> échelle (plusieurs milliers <strong>de</strong> km). Ces observations seront<br />
comparées et intégrées aux autres observations spatiales (GRACE, GOCE) ou au sol (Global<br />
Geodynamics Project) et confrontées aux modèles climatiques. L’observatoire <strong>de</strong>s milieux<br />
karstiques du plateau du Durzon constitue notre 3ème site régional expérimenté <strong>de</strong>puis 2006 par<br />
<strong>de</strong>s techniques géodésiques (inclinométrie, GPS) et gravimétriques. Il s’agit là <strong>de</strong> mieux<br />
comprendre les processus <strong>de</strong> transfert dans un milieu karstique.<br />
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