Observatoire de R echerche M editérannéen de l'Environnement
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Méthodologies<br />
• Monitoring répétés par relevés standardisés<br />
• Relevés répétés (pour estimer les probabilités <strong>de</strong> détection)<br />
• Mesures standard <strong>de</strong> biomasse-recoubrement-productivité<br />
• Piégeages standardisés<br />
• Collecte <strong>de</strong> spécimens et mise en collection<br />
• Atlas <strong>de</strong> distribution à maille fine et base <strong>de</strong> données<br />
• Couplage <strong>de</strong>s données au sol avec <strong>de</strong>s données <strong>de</strong> télédétection.<br />
La fréquence <strong>de</strong>s échantillonnages périodiques est variable (saisonnière, annuelle ou à <strong>de</strong>s<br />
intervalles pluri-annuels), comme l'est la durée du suivi (30 ans pour les stations les plus<br />
anciennes).<br />
Mises à disposition<br />
Pour l’instant, la mise à disposition <strong>de</strong>s données est conditionnelle à collaboration avec les<br />
chercheurs impliqués. Les laboratoires et organismes utilisateurs <strong>de</strong>s données sont: UMR 5175<br />
Montpellier, CREAF Barcelona, CTFC Solsona, CSIC Donãna, DIREN et ONF Corse.<br />
(2) <strong>Observatoire</strong> <strong>de</strong>s reptiles et <strong>de</strong>s amphibiens en région<br />
méditerranéenne française<br />
Responsables: Marc Cheylan, Philippe Geniez, Pierre-André Crochet (CEFE)<br />
Réseau:<br />
• Equipes EBV et Biométrie du CEFE UMR 5175. (personnel impliqué: 1 MC, 1 CR, 1<br />
IATOS (Laboratoire CEFE-CNRS, UMR 5175)<br />
• Espaces naturels protégés (Parcs Nationaux et régionaux, réserves)<br />
• associations naturalistes régionales.<br />
Intérêt scientifique<br />
Les reptiles et les amphibiens constituent <strong>de</strong>s groupes zoologiques biologiquement très contrastés,<br />
notamment vis-à-vis <strong>de</strong> leur réponse face aux changements climatiques. Les reptiles sont en effet<br />
dominants dans les zones ari<strong>de</strong>s, tandis que les amphibiens dominent dans les zones à forte<br />
pluviosité. En région méditerranéenne française, ces <strong>de</strong>ux groupes sont étroitement liés aux<br />
milieux non forestiers, donc très sensibles à la reforestation qui s’opère au nord du bassin<br />
méditerranéen sous l’effet conjugué <strong>de</strong> la déprise rurale et du réchauffement climatique. Ils<br />
constituent en conséquence <strong>de</strong> bons modèles pour enregistrer les évolutions d’origine<br />
anthropiques, qu’elles soient globales (changement climatique) ou locales (évolution du mo<strong>de</strong><br />
d’utilisation <strong>de</strong>s terres). En raison <strong>de</strong> leur phase larvaire aquatique, les amphibiens sont en outre<br />
particulièrement sensibles aux atteintes affectant le milieu aquatique (allongement <strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />
sécheresse, pollution, introduction d’espèces envahissantes..). Il sont actuellement un <strong>de</strong>s groupes<br />
zoologiques les plus menacés à l’échelle planétaire (Houlahan, J.E. et al. 2000 - Quantitative<br />
evi<strong>de</strong>nce for global amphibian population <strong>de</strong>clines. », Nature, 404, p. 752-758) d’où les<br />
importants programmes <strong>de</strong> suivis mis en place ces <strong>de</strong>rnières années dans le mon<strong>de</strong> (Declining<br />
Amphibian Populations Task Force). L’intérêt <strong>de</strong> la région méditerranéenne française est<br />
d’accueillir, sur un territoire géographiquement limité, une <strong>de</strong>s principales zones <strong>de</strong> contact entre<br />
espèces méditerranéennes et espèces médio-européennes. Ces zones <strong>de</strong> contact sont <strong>de</strong>s terrains<br />
privilégiés pour suivre les évolutions <strong>de</strong>s communautés animales, comme le sont les zones<br />
sismiques pour étudier les mouvements <strong>de</strong> l’écorce terrestre. Les populations y sont en effet aux<br />
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