Etude sur les entreprises culturelles dans les villes de ... - Interarts
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L’accès aux financements<br />
L’accès à <strong>de</strong>s financements se révèle faible pour la gran<strong>de</strong> majorité <strong>de</strong>s<br />
<strong>entreprises</strong> culturel<strong>les</strong> <strong>de</strong>s 3 vil<strong>les</strong>. 82 % affirment ne pas en bénéficier. Cela est confirmé<br />
par le fait qu’ils estiment que c’est la première contrainte aux <strong>entreprises</strong> en majorité <strong>dans</strong><br />
l’informel.<br />
18% <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> reçoivent <strong>de</strong>s financements en subvention ou prêts <strong>de</strong> sources diverses.<br />
Ces diverses sources <strong>de</strong> financement peuvent être regroupées en catégories suivantes :<br />
- L’État et le Ministère <strong>de</strong> la culture<br />
- Les municipalités<br />
- Les structures privées ou associatives loca<strong>les</strong> <strong>de</strong> financement<br />
- Les associations et municipalités partenaires étrangers<br />
- La coopération étrangère multilatérale<br />
- Les banques<br />
- Les parents, <strong>les</strong> amis<br />
Le peu d’<strong>entreprises</strong> concernées par chacune <strong>de</strong>s diverses sources <strong>de</strong> financement 18 %<br />
montre une architecture <strong>de</strong> financement squelettique et témoigne <strong>de</strong> la précarité <strong>dans</strong> ce<br />
domaine pour <strong>les</strong> <strong>entreprises</strong> culturel<strong>les</strong> <strong>de</strong>s 3 vil<strong>les</strong>. La faib<strong>les</strong>se <strong>de</strong>s montants <strong>de</strong><br />
financement est une preuve <strong>de</strong> cette précarité et <strong>de</strong> l’impossibilité pour <strong>les</strong> <strong>entreprises</strong><br />
culturel<strong>les</strong> concernées <strong>de</strong> se renforcer et d’élargir leur marché.<br />
En effet pour 6 % parmi <strong>les</strong> 18 % qui reçoivent <strong>de</strong>s financements, le montant reçu<br />
n’atteint pas 1 million <strong>de</strong> FCFA. Pour 7 % il se situe entre 1million et 10 millions <strong>de</strong><br />
FCFA. Ces financements sont <strong>de</strong>stinés pour l’essentiel à la production, à la formation et à la<br />
communication.<br />
C’est seulement pour 4 <strong>entreprises</strong> que <strong>les</strong> montants se situent entre 11 millions et 30<br />
millions <strong>de</strong> CFA. Il s’agit <strong>dans</strong> ces cas d’investissement pour le développement commercial<br />
<strong>de</strong>s produits, donc un accès à un marché plus vaste.<br />
L’état <strong>de</strong> la protection sociale et juridique<br />
La police d`as<strong>sur</strong>ance<br />
La question <strong>sur</strong> la police d’as<strong>sur</strong>ances, ramène au caractère informel et à une gestion<br />
impru<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> l’outil <strong>de</strong> production qui à ce niveau fonctionne au risque <strong>de</strong> tout perdre en cas<br />
<strong>de</strong> sinistre et même <strong>de</strong> disparaître. 91 % n’ont pas <strong>de</strong> police d’as<strong>sur</strong>ances, soit 171 <strong>sur</strong> <strong>les</strong><br />
188 <strong>de</strong>s <strong>entreprises</strong> <strong>dans</strong> <strong>les</strong> 3 vil<strong>les</strong>.<br />
La principale raison invoquée pour expliquer cette situation <strong>dans</strong> 47% <strong>de</strong>s réponses,<br />
est le manque <strong>de</strong> moyens.<br />
25 % disent ne pas disposer d’informations à ce sujet. 14 estiment que prendre une police<br />
d’as<strong>sur</strong>ances n’est pas nécessaire.<br />
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