Prospectus Augmentation de Capital 2007 - Quest for Growth
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Depuis lors, la pério<strong>de</strong> suivante a connu une diminution et une stabilisation à la fois<br />
<strong>de</strong>s cotations et <strong>de</strong>s volatilités <strong>de</strong>s titres technologiques, alors que la surcote – toujours<br />
en vigueur – par rapport au marché global a été ramenée d’un sommet dépassant<br />
les 150% à 35% à la fin <strong>de</strong> 2006, ce <strong>de</strong>rnier chiffre se justifiant par le fait que les<br />
perspectives <strong>de</strong> croissance <strong>de</strong>s secteurs technologiques semblent toujours plus prometteuses<br />
que celles du marché élargi. Cette surcote <strong>de</strong> 35% constitue par ailleurs<br />
une moyenne pour la pério<strong>de</strong>, à l’exclusion <strong>de</strong>s « années bulle ». Il n’est toutefois pas<br />
totalement exclu que le phénomène <strong>de</strong> bulle se répète tôt ou tard à un certain <strong>de</strong>gré,<br />
faisant subir aux investisseurs qui effectueraient un placement au sommet <strong>de</strong> la bulle<br />
<strong>de</strong>s pertes sévères si un nouvel “éclatement <strong>de</strong> la bulle” survenait.<br />
La concrétisation possible <strong>de</strong> ces risques dans l’une ou l’autre participation pourrait<br />
modifier la valeur globale du portefeuille <strong>de</strong> l’Émetteur. Celui-ci tente <strong>de</strong> limiter<br />
ces risques en diversifiant son portefeuille, en analysant ses placements et en<br />
assurant le suivi <strong>de</strong> ses intérêts.<br />
L’Emetteur est lié par les règles d’investissement décrites à l’article 40 <strong>de</strong> l’Arrêté<br />
Royal. L’article mentionné ci-<strong>de</strong>ssus oblige l’Emetteur à investir un minimum <strong>de</strong><br />
70% <strong>de</strong> son portefeuille (investissements qualifiés) dans <strong>de</strong>s sociétés non cotées,<br />
<strong>de</strong>s sociétés cotées sur un marché <strong>de</strong> croissance ou dans <strong>de</strong>s fonds à risque ayant<br />
une politique similaire à celle <strong>de</strong> l’Emetteur. Cependant, les investissements faits<br />
dans <strong>de</strong>s sociétés cotées sur un marché <strong>de</strong> croissance ne peuvent jamais excé<strong>de</strong>r<br />
50% <strong>de</strong>s investissements qualifiés. Il va <strong>de</strong> soi que ces règles d’investissement limitent<br />
la marge dans laquelle <strong>de</strong>s décisions d’investissement pour bénéficier <strong>de</strong>s<br />
opportunités du marché peuvent être prises.<br />
Il faut relever que l’Arrêté Royal accor<strong>de</strong> à l’Emetteur une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> transition <strong>de</strong> cinq<br />
ans à partir <strong>de</strong> la réalisation <strong>de</strong> l’augmentation <strong>de</strong> capital pour investir les produits <strong>de</strong><br />
celle-ci con<strong>for</strong>mément aux règles d’investissement mentionnées ci-<strong>de</strong>ssus. Cela<br />
implique que l’Emetteur a jusqu’au 8 novembre 2010 pour investir les produits provenant<br />
<strong>de</strong> l’augmentation <strong>de</strong> capital du 8 novembre 2010 et pour répondre aux dispositions<br />
<strong>de</strong> l’Arrêté Royal et augmenter ses investissements dans <strong>de</strong>s sociétés non<br />
cotées. A cause du manque d’opportunités d’investissement dans <strong>de</strong>s sociétés non<br />
cotées dans le passé, l’Emetteur a dû se faire accor<strong>de</strong>r <strong>de</strong>ux pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> réparation<br />
par la Commission Bancaire, Financière et <strong>de</strong>s Assurances dans le cadre d’une procédure<br />
administrative basée sur l’article 134, §1, 1° <strong>de</strong> la loi du 4 décembre 1990<br />
concernant les transactions financières et les marchés financiers en vue <strong>de</strong> respecter<br />
les règles d’investissement prévues dans l’Arrêté Royal. Depuis février 2005<br />
l’Emetteur remplit complètement les exigences en matière d’investissements.<br />
1.4 Conclusion<br />
En réalité, l’Emetteur et ses investisseurs ont cruellement ressenti cet effet <strong>de</strong><br />
bulle. Dans sa phase ascendante, cela a conduit à un bénéfice spectaculaire <strong>de</strong><br />
20,83 EUR par action et à un divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong> <strong>de</strong> 13,80 EUR par titre pour l’exercice social<br />
se terminant le 30 juin 2000. Cependant, les 3 exercices sociaux suivants se sont<br />
tous soldés par <strong>de</strong>s pertes respectives <strong>de</strong> 3,60 EUR, 9,10 EUR et 2,62 EUR par<br />
action. Les pertes ainsi accumulées pendant ces 3 ans ont atteint un total <strong>de</strong><br />
71.000.000 EUR, ce qui a ramené le patrimoine <strong>de</strong> l’Émetteur à 46.200.000 EUR en<br />
date du 30 juin 2003.<br />
À cause <strong>de</strong> ces pertes accumulées et en dépit <strong>de</strong>s bénéfices enregistrés les 2 exercices<br />
sociaux suivants, l’Émetteur n’a pas été légalement autorisé à payer <strong>de</strong>s divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>s, et<br />
ce jusqu’à l’Assemblée Générale Extraordinaire <strong>de</strong>s Actionnaires qui a décidé d’absorber<br />
le sol<strong>de</strong> <strong>de</strong>s pertes accumulées restantes, qui s’élevaient alors à 53.600.000 EUR,<br />
par le biais d’une réduction <strong>de</strong> capital réalisée le 15 septembre 2005 .<br />
Les perspectives à court terme <strong>de</strong> l’Émetteur dépen<strong>de</strong>nt en gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>s marchés<br />
dans lesquels il évolue, principalement le marché européen pour les petites<br />
et moyennes capitalisations d’entreprises actives dans le secteur <strong>de</strong>s technologies<br />
et <strong>de</strong>s sciences <strong>de</strong> la vie, comme cela expliqué ci-<strong>de</strong>ssus. Cela est évi<strong>de</strong>nt pour ce<br />
qui est <strong>de</strong>s sociétés cotées, puisque les cotations <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong>s sociétés dans lesquelles<br />
un placement est réalisé traduisent immédiatement les gains ou les pertes<br />
<strong>de</strong> capital que la société publie dans ses relevés <strong>de</strong> gains et pertes.<br />
1.3 Risques liés aux secteurs dans lequel l’Émetteur investit<br />
L’Émetteur fait <strong>de</strong>s placements dans <strong>de</strong>s sociétés et <strong>de</strong>s secteurs, tels les technologies<br />
<strong>de</strong> l’in<strong>for</strong>mation et la biotechnologie, caractérisés par la volatilité <strong>de</strong>s cotations,<br />
qui peuvent dès lors dépasser les moyennes du marché.<br />
L’Émetteur investit dans <strong>de</strong>s sociétés et secteurs, comme par exemple les technologies<br />
<strong>de</strong> l’in<strong>for</strong>mation, qui dépen<strong>de</strong>nt dans une assez gran<strong>de</strong> mesure du cycle économique.<br />
Un ralentissement <strong>de</strong> l’économie globale ou d’économies locales dans<br />
lesquelles les sociétés en portefeuille évoluent pourrait avoir un effet négatif sur la<br />
valeur ou le prix <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> ces sociétés.<br />
L’Émetteur place <strong>de</strong>s fonds dans <strong>de</strong>s sociétés et <strong>de</strong>s secteurs tels que les soins <strong>de</strong><br />
santé, les télécommunications et les technologies vertes ; toute modification <strong>de</strong><br />
l’environnement législatif <strong>de</strong>s pays dans lesquels ces entreprises sont implantées<br />
peuvent influencer la valeur <strong>de</strong> celles-ci. L’Émetteur investit également dans <strong>de</strong>s<br />
sociétés soumises à l’influence d’autres facteurs extérieurs, tels que <strong>de</strong>s fluctuations<br />
du taux <strong>de</strong> change <strong>de</strong> la <strong>de</strong>vise ou du prix <strong>de</strong>s matériaux <strong>de</strong> production.<br />
Tous les facteurs cités ci-<strong>de</strong>ssus ainsi que les fluctuations boursières, le climat<br />
économique et les transactions financières en cours peuvent accroître la volatilité<br />
<strong>de</strong> la cotation <strong>de</strong>s titres <strong>de</strong> l’Émetteur.<br />
La concrétisation possible <strong>de</strong> ces risques pour l’une ou l’autre participation pourrait<br />
modifier la valeur globale du portefeuille <strong>de</strong> l’Émetteur. Celui-ci tente <strong>de</strong> limiter<br />
ces risques en diversifiant son portefeuille, en analysant ses placements et en<br />
assurant le suivi <strong>de</strong> ses intérêts.<br />
Les investisseurs doivent également savoir que le capital a été réduit <strong>de</strong> 53.629.955<br />
EUR le 15 septembre 2005, pour atteindre 63.597.611 EUR, et ceci par voie d’une<br />
réduction <strong>de</strong> capital sans réduction du nombre d’actions. Cette réduction <strong>de</strong> capital<br />
a été décidée pour apurer les pertes subies et pour sauvegar<strong>de</strong>r la distribution <strong>de</strong><br />
divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>s.<br />
La décote du prix <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> l’Emetteur par rapport à la valeur nette d’inventaire<br />
par action a diminué <strong>de</strong> niveau à concurrence d’environ 30% il y a quelques années,<br />
et ensuite à concurrence <strong>de</strong> 19% à la fin <strong>de</strong> 2006. D’après les <strong>de</strong>rniers calculs, le taux<br />
<strong>de</strong> décote s’élèverait au 28/02/<strong>2007</strong> à 14,27% du prix <strong>de</strong> l’action par rapport à sa<br />
valeur d’inventaire nette. L’augmentation <strong>de</strong> capital envisagée dans ce <strong>Prospectus</strong> et<br />
la meilleure liquidité qui en résultera participerait à la réduction <strong>de</strong> cette décote ainsi<br />
qu’à la réduction <strong>de</strong> l’écart croissant existant entre l’offre et les cotations <strong>de</strong> l’offre<br />
appliquées en bourse.<br />
2 Risques liés aux Actions<br />
Le marché <strong>de</strong>s Actions et/ou les droits <strong>de</strong> souscription préférentiels <strong>de</strong> l’Émetteur<br />
incorporés dans le coupon N°7 ne peut offrir qu’une liquidité limitée.<br />
Dans le contexte <strong>de</strong> l’émission proposée, les participations <strong>de</strong>s actionnaires actuels<br />
n’exerçant pas leurs droits <strong>de</strong> souscription préférentiels incorporés dans le coupon<br />
N°7 ou transférant ceux-ci peuvent être diluées en vertu <strong>de</strong> l’article IV, 7.<br />
Des actions supplémentaires <strong>de</strong> l’Émetteur pourraient être vendues sur le marché<br />
au cours <strong>de</strong> l’Offre ou après celle-ci, ce qui aurait une répercussion négative sur le<br />
prix <strong>de</strong> négociation <strong>de</strong>s Actions.<br />
Des fluctuations importantes ont eu lieu ces <strong>de</strong>rnières années sur les places boursières,<br />
qui souvent n’avaient que peu <strong>de</strong> rapport avec les résultats affichés par les<br />
sociétés dont les actions étaient cotées. Ces fluctuations du marché, le climat économique<br />
ainsi que les transactions financières en cours peuvent accroître la volatilité<br />
<strong>de</strong> la cote <strong>de</strong>s Actions.<br />
2 L’Emetteur se trouvait dans la situation décrite à l’article 633 du Co<strong>de</strong> belge <strong>de</strong>s sociétés pour les exercices<br />
sociaux 2001-2002 et 2002-2003.<br />
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