Philippe Hiéronimus, Partner Manager Europe de Norkom Technologies AML sous tous ses angles Le manque de consolidation des donnés bancaires est problé matique pour lutter efficacement contre le blanchiment et la fraude. «Le défi majeur des acteurs financiers est de canaliser l’ensemble des données relatives aux clients, à leurs comptes et aux transactions pour y appliquer des scénarios de détection capables d’identifier les activités anormales», déclare Philippe Hiéronimus, Partner Manager Europe de Norkom Technologies. Cette consolidation des données financières est nécessaire à tous les niveaux. «Les banques n’ont bien souvent qu’une vue parcellaire de l’information transactionnelle. Si auparavant, le blanchiment d’argent et la fraude se concentraient sur certains pro<strong>du</strong>its ou clients, aujourd’hui les tentatives criminelles sont globales et simultanées. Malgré les volumes de transactions considérés, les solutions AML doivent supporter une vue multi-entité, multi-canal et multi-activité, prenant en compte l’activité commerciale traditionnelle, le crédit, le Private Banking, le leasing et les assurances de toutes les branches et filiales d’un groupe.» Pour les institutions financières internationales ou globales, les décisions prises par la maison mère sont donc souvent implémentées dans l’ensemble des pays où les filiales sont présentes. «En 2005, $320 milliards avaient été dépensés globalement dans le cadre de la conformité et la lutte contre les crimes financiers. Il est surprenant de voir que 84% de ce montant avaient été consacrés à des frais administratifs et opérationnels, alors que la portion des investissements technologiques s’élevait à 16%. Ce déséquilibre est aujourd’hui toujours présent mais face à des volumes transactionnels croissants, à une complexité accrue des schémas frau<strong>du</strong>leux et à des attentes supérieures de la part des directions et des autorités financières, il est impératif de renforcer et d’automatiser cette fonction», explique Philippe Hiéronimus. Les outils mis à disposition des cellules de lutte contre le blanchiment d’argent et la fraude tendent aujourd’hui à rationaliser et à standardiser les processus d’investigation. Les résultats des vérifications et détections doivent être structurés selon des priorités de traitement dépendantes des types de pro<strong>du</strong>its, des volumes à risque et — exigence de la 3 è directive européenne — <strong>du</strong> profil de risque attribué au détenteur <strong>du</strong> compte. Il est important de calibrer les détections en rapport avec les activités de la banque et des récentes tendances frau<strong>du</strong>leuses afin de ré<strong>du</strong>ire le volume des fausses alertes générées (false positive), et de concentrer les capacités d’investigation sur les cas problématiques. LES DEUX CôTéS D’UNE MÊME PIèCE Si les cadres réglementaires internationaux, européens et nationaux poussent les institutions financières à intro<strong>du</strong>ire des politiques et procé<strong>du</strong>res de lutte contre le blanchiment d’argent, la lutte contre la fraude, en revanche, est stimulée par les pertes croissantes que ces acteurs subissent dans nombre de leurs activités. Outre des sommes considérables, il est clair qu’en cas de fraude, la réputation et la crédibilité d’un établissement est à risque. Considérant la sensibilité actuelle <strong>du</strong> système financier, il est prévisible que les régulateurs vont exiger davantage de transparence et de contrôle en matière de protection contre la fraude. «En matière de fraude, la consolidation des sources d’information permet également de confirmer l’identité réelle des parties à une transaction financière, de découvrir des relations cachées entre transactions, comptes, bénéficiaires et alertes passées. Des scénarios de détection plus sophistiqués liés à des capacités d’investigation accrues permettent d’avancer les seuils de contrôle et d’intervenir plus rapidement afin de limiter les pertes», explique Philippe Hiéronimus. «Fraude et blanchiment d’argent sont les deux faces d’une même pièce. Il est possible et même opportun de répondre aux deux risques par une solution unique, avec un réel ROI pour les acteurs financiers.» Si les défis actuels constituent une opportunité pour les sociétés de software et de conseil, ils permettront également aux banques d’implémenter les contrôles nécessaires et profitables et aux autorités réglementaires et de supervision d’instaurer, en Europe, un environnement financier homogène et fiable. 24 décembre 08
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