19.07.2014 Views

ING : IT New Generation - ITnation

ING : IT New Generation - ITnation

ING : IT New Generation - ITnation

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

BUSINESS DECISION MAKER<br />

Philippe Gusbin, c’est une charge,<br />

mais cela peut-être aussi un atout…<br />

Lorsque vous faites ce genre de chose,<br />

lorsque vous passez au crible votre organisation,…<br />

c’est une contrainte, c’est une<br />

charge, mais vous en tirez toujours quelque<br />

chose. C’est comme en matière de Risk Management,<br />

c’est une problématique qui est<br />

de plus en plus présente. On parle de Bâle II,<br />

de la problématique des risques opérationnels,<br />

mais aussi des risques IRM (Information<br />

Risk Management), des risques de marché,<br />

des risques de crédit, des risques de sécurité,…<br />

Toutes ces approches sont maintenant<br />

beaucoup plus globales, plus holistiques,<br />

plus complètes. Cela génère un certain formalisme,<br />

mais cela apporte une bien meilleure<br />

connaissance des risques potentiels qui<br />

existent dans une organisation.<br />

Philippe Gusbin : au niveau des départements<br />

informatiques, la philosophie est<br />

d’une grande simplicité : le but, c’est de<br />

s’aligner sur les axes stratégiques d’<strong>ING</strong><br />

Luxembourg. Il y a des axes stratégiques<br />

en matière de génération de valeur, de<br />

croissance, de gouvernance, de maîtrise<br />

des coûts, de gestion des risques…<br />

Le métier <strong>IT</strong> s’aligne sur ces axes<br />

stratégiques et c’est pour cela que nous<br />

fonctionnons en mode projet. Cela nous<br />

permet d’être souple et de nous adapter<br />

en fonction des demandes du business.<br />

Nous avons donc également une approche<br />

matricielle, c'est-à-dire que tout métier a un<br />

interlocuteur, un point d’entrée au niveau<br />

de l’<strong>IT</strong>, avec une personne qui doit adresser<br />

ses demandes et gérer l’interaction entre<br />

l’<strong>IT</strong> et le métier lui-même.<br />

nous avions des compétences sur lesquelles<br />

nous pouvions nous appuyer. C’est un<br />

projet de 40 mois qui a utilisé près de 2 ans<br />

de capacité projet. Le but pendant cette<br />

perte de ressources, c’était de compenser,<br />

de faire que les lignes business ne voient rien<br />

à cette transition. Nous devions faire en sorte<br />

que ce processus de migration soit le plus<br />

transparent possible… Si bien que les lignes<br />

business, à un certain moment, ne savaient<br />

plus qu’il y avait un processus de migration<br />

en cours... Nous avons staffé et nous nous<br />

sommes organisés pour continuer à délivrer<br />

le business en toute transparence.<br />

La conclusion de ce projet s’est déroulée le<br />

12 janvier 2008 où nous avons livré le projet.<br />

Tout s’est bien passé : la migration effective a<br />

commencé un vendredi soir et le lundi matin,<br />

les gens dans les agences ont ouvert leurs<br />

Cela draine-t-il la performance ?<br />

Oui, lorsque vous maîtrisez bien vos risques,<br />

c’est que vous vous connaissez mieux. Et si<br />

vous vous connaissez mieux, vous pouvez<br />

vous améliorer…<br />

Bernard Lhermitte : On peut profiter de<br />

ces projets pour dégager des avantages,<br />

dont la simplification des process. SOX<br />

nous a obligés à revoir bon nombre de<br />

nos process. Ainsi, nous avons mis en<br />

place une approche Lean Six Sigma, pour<br />

simplifier certaines chaînes de valeur dans<br />

la banque.<br />

Le but, c’est de faire en sorte que cela s’applique<br />

réellement sur le terrain, dans un vrai<br />

partenariat. Par exemple, les cahiers de charges<br />

se font ensemble, car la compétence ne<br />

se trouve pas forcément à un seul endroit. On<br />

en parle pour les développements, mais aussi<br />

pour les synergies. C’est le cas dans d’autres<br />

entités en Europe qui tournent carrément sur<br />

des applications groupes en direct.<br />

Comment tout cela se profile-t-il ?<br />

Il y a quatre ans, une décision-clé a été<br />

prise : passer de Bull vers IBM qui est un<br />

standard groupe. Nous savions donc que<br />

terminaux et tout était opérationnel… Il n’y a<br />

eu que quelques petits soucis très mineurs.<br />

Bernard Lhermitte : Cela a été un challenge<br />

énorme : migrer un mainframe, ce sont des<br />

millions de lignes de codes à migrer… La raison<br />

de ce choix mainframe ? D’abord, c’est<br />

un standard du groupe mais aussi pour ce<br />

que le mainframe offre en termes de fiabilité,<br />

de capacité, de performance et de robustesse<br />

de niveaux inégalés... On a aussi voulu<br />

capitaliser sur les investissements du passé<br />

pour aller vers une nouvelle architecture qui<br />

intègre à la fois du mainframe mais aussi des<br />

nouvelles technologies. L’idée pour nous au<br />

AVRIL 08 13

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!