ING : IT New Generation - ITnation
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BUSINESS DECISION MAKER<br />
niveau de l’architecture, c’est de capitaliser<br />
sur le meilleur de chacun des mondes,<br />
mainframe et ouvert.<br />
Philippe Gusbin : Et «last but not least», c’est<br />
vraiment de profiter d’une productivité accrue.<br />
On est donc passé d’un monde à un<br />
autre, avec des machines différentes, mais<br />
surtout intégré dans un monde plus large<br />
et plus performant. Ce n’était pas pour la<br />
beauté du geste…<br />
Bernard Lhermitte, avez-vous profité<br />
de cette refonte pour renforcer ou<br />
développer d’autres éléments ?<br />
Pendant la migration, on a continué à développer<br />
pour les lignes business. Mais l’idée,<br />
c’était de migrer As-Is et surtout de ne pas<br />
mélanger évolutions fonctionnelles et migration<br />
technique afin d’être certains de ne pas<br />
impacter le business. C’est déjà assez complexe<br />
comme ça…<br />
Cobol par exemple), et une équipe dédicacée<br />
aux nouvelles technologies, (présentation,<br />
portail d’entreprise, le site Internet…).<br />
Cette équipe intègre nos applications dans<br />
un portail d’entreprise.<br />
Concrètement, pour le projet de migration<br />
on s’est fait aider par un partenaire externe<br />
spécialisé dans les migrations mainframe.<br />
À notre charge, il y avait la responsabilité de<br />
toute l’intégration et de tout le testing, où<br />
importaient les compétences fonctionnelles,<br />
afin de travailler en partenariat avec les métiers<br />
pour valider la qualité globalement.<br />
Quelles sont vos perspectives ?<br />
Avec tous ces projets de migration et de<br />
mise à niveaux réglementaires terminés,<br />
on se retrouve désormais avec une capacité<br />
à produire des projets dédicacés au<br />
business, à supporter la croissance,… On<br />
a donc initié, fin 2007, une réflexion sur la<br />
Au niveau des aspects réglementaires, 2008<br />
semble s’annoncer comme une année plus<br />
paisible et on espère pouvoir mettre ces<br />
ressources accrues de l’<strong>IT</strong> occupées sur ce<br />
volet-là à destination du business. Au niveau<br />
du projet de migration, c’est un projet qui a<br />
été nominé au niveau du groupe <strong>ING</strong> comme<br />
un projet à très haute valeur. D’ailleurs, le<br />
cœur de l’équipe qui a travaillé sur ce projet<br />
vient de se retrouver convié à Amsterdam,<br />
pour recevoir les félicitations du groupe.<br />
Bernard Lhermitte, avez-vous<br />
réorienté votre portefeuille de<br />
projets ?<br />
Auparavant, nous avions des responsables<br />
de département qui venaient avec leurs<br />
priorités. On les réunissait en fin d’année et<br />
ils nous donnaient leurs priorités. Au sein du<br />
département <strong>IT</strong>, on faisait une synthèse de<br />
tout cela et on retournait vers le Comité de<br />
Direction avec des propositions en adéquation<br />
Quelles compétences tout cela<br />
nécessite-t-il ?<br />
En termes de compétences dans le département<br />
<strong>IT</strong>, on a d’une part l’infrastructure<br />
(system engineering, network engineering,<br />
production, data center) et d’autre part la<br />
partie Applications, où là on est organisé, aligné<br />
par ligne fonctionnelle, pour chacun des<br />
business. Dans ces équipes, on retrouve<br />
différents types de compétences qui sont à<br />
la fois des compétences fonctionnelles, des<br />
compétences techniques (programmation,<br />
manière dont on va gérer les projets dans<br />
le futur et la manière de prioriser les projets<br />
pour le métier.<br />
Philippe Gusbin : Il y avait deux approches<br />
différentes : soit on pouvait dire que l’on<br />
avait terminé une migration et donc que<br />
l’on pouvait réduire la voilure en matière<br />
de ressources <strong>IT</strong> ; ou bien, on conservait<br />
quand même une force de frappe au<br />
niveau <strong>IT</strong>, pour pouvoir soutenir la croissance…<br />
Et c'est cette dernière option que<br />
l’on a retenue.<br />
avec la stratégie de la banque. Le comité<br />
arbitrait et les projets à mener étaient retenus.<br />
Nous avons constaté que nos ressources<br />
pouvaient s’en retrouver éparpillées à force<br />
de vouloir servir tout le monde chaque année.<br />
On a désormais une vue plus globale et on se<br />
concentre mieux sur la stratégie de la banque<br />
et sur la croissance.<br />
On a ainsi défini six axes de priorité : les<br />
Profit Drivers (là où les départements vont<br />
générer de la croissance), les gains de<br />
productivité (principalement améliorer les<br />
14 AVRIL 08