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HABILITATION`A DIRIGER DES RECHERCHES ... - Olivier LEY

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ÉVOLUTION DE FRONTS ET ÉQUATIONS DE HAMILTON-JACOBI 11<br />

Nous considérerons ici deux problèmes modèles où la vitesse peut s’écrire sous la forme<br />

(1.5). Le premier est la dynamique des dislocations (voir § 2.3.1 pour des précisions) pour<br />

laquelle<br />

(1.7)<br />

c[1 Ωt<br />

](x, t) = c 0 ⋆ 1 Ωt<br />

(x) + c 1 (x, t),<br />

avec une convolution en espace seulement : c 0 ∈ L 1 (R N ) et<br />

∫<br />

(1.8)<br />

c 0 ⋆ 1 Ωt<br />

(x) = c 0 (x − y)1 Ωt<br />

(y)dy.<br />

R N<br />

L’équation géométrique associée est alors une équation eikonale non-locale,<br />

∂u<br />

(1.9)<br />

∂t (x, t) = c[1 {u≥0} ](x, t)|Du(x, t)| dans R N × [0, T].<br />

Le second problème modélise l’asymptotique d’un système de FitzHugh-Nagumo (à ce<br />

sujet, quelques précisions sont données dans le § 2.3.2). Dans ce cas,<br />

c[1 Ωt<br />

](x, t) = α(v(x, t)),<br />

où α est une fonction réelle lipschitzienne et v est elle-même solution d’une équation du<br />

type (pour simplifier)<br />

∂v<br />

(1.10)<br />

∂t − ∆v = 1 Ωt<br />

dans R N × (0, T).<br />

En utilisant la formule de représentation pour l’équation de la chaleur (avec donnée initiale<br />

nulle), on en déduit<br />

(1.11)<br />

v(x, t) = G ∗ 1 Ωt<br />

(x, t),<br />

où “∗” est la convolution usuelle (en espace-temps) et G est le noyau de Green classique.<br />

On obtient bien alors une vitesse du type (1.5) et l’équation géométrique associée s’écrit<br />

comme (1.9) avec<br />

(1.12)<br />

c[1 {u≥0} ](x, t) = α(G ∗ 1 {u≥0} (x, t)).<br />

Les problèmes d’évolutions de fronts ci-dessus (qu’ils soient locaux ou non-locaux)<br />

peuvent être rangés dans deux classes suivant que l’évolution est monotone ou pas.<br />

Les évolutions monotones sont celles où le principe d’inclusion est vérifié. Cela signifie<br />

que si l’on démarre de deux ensembles Ω 1 0 et Ω 2 0 satisfaisant Ω 1 0 ⊂ Ω 2 0 et qu’on les fait<br />

évoluer indépendamment avec la même vitesse, on a<br />

(1.13)<br />

Ω 1 0 ⊂ Ω2 0 =⇒ Ω 1 t ⊂ Ω2 t<br />

pour tout t ≥ 0.<br />

Au moins formellement, le principe d’inclusion est vrai pour des vitesses vérifiant la propriété<br />

suivante :<br />

(1.14)<br />

Ω ⊂ Ω ′ ⊂ R N et x ∈ ∂Ω ∩ ∂Ω ′ =⇒ V Ω (x) ≤ V Ω ′(x).<br />

Par exemple, cette propriété est vérifiée pour le mouvement par courbure moyenne et pour<br />

le mouvement traduit par (1.2). C’est également le cas pour les problèmes d’évolution reliés<br />

à l’optimisation de formes dont je parle dans la suite. En utilisant l’approche par lignes

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