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Rapport Financier - Euro Disney SCA

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<strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005<br />

EURO DISNEY S.C.A.<br />

<strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong><br />

RAPPORT ANNUEL 2005


Sommaire<br />

<strong>Rapport</strong> général du Gérant sur le Groupe <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. 1<br />

Etats <strong>Financier</strong>s Consolidés 11<br />

<strong>Rapport</strong> général du Conseil de Surveillance sur le Groupe <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. 39<br />

<strong>Rapport</strong> général des Commissaires aux Comptes sur les Etats <strong>Financier</strong>s Consolidés 41<br />

<strong>Rapport</strong> spécial du Gérant sur la transition aux normes IFRS 43<br />

<strong>Rapport</strong> spécial des Commissaires aux Comptes sur la transition aux normes IFRS 58<br />

Eléments financiers des cinq derniers exercices d’<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. 60<br />

Structure d’organisation du Groupe <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. 61<br />

Organigramme du Groupe <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. 63<br />

Eléments financiers des cinq derniers exercices du Groupe <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. 64


<strong>Rapport</strong> général du Gérant sur le<br />

Groupe <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A.<br />

INTRODUCTION<br />

Le 23 février 2005, <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. (la « Société ») a<br />

finalisé une augmentation de capital par le biais d’une<br />

émission d’actions avec maintien du droit préférentiel de<br />

souscription, qui constituait la dernière étape d’une<br />

restructuration globale (la « Restructuration ») des<br />

engagements financiers de la Société et de ses filiales<br />

consolidées (le « Groupe »). La Restructuration ainsi<br />

achevée, le Groupe a désormais l’opportunité de<br />

poursuivre une stratégie destinée à attirer de nouveaux<br />

visiteurs dans les parcs à thèmes et de nouveaux clients<br />

dans les hôtels et d’accroître le nombre de visites par une<br />

satisfaction accrue des visiteurs et par une meilleure<br />

perception du produit grâce à un plan élargi de<br />

développement à plusieurs facettes.<br />

Depuis l’an dernier avec le spectacle La Légende du Roi Lion,<br />

le Groupe a lancé un programme pour améliorer son offre<br />

produits, tant dans le Parc <strong>Disney</strong>land que dans le Parc<br />

Walt <strong>Disney</strong> Studios. Au début du second semestre de<br />

l’exercice 2005, la Société a inauguré Space Mountain:<br />

Mission 2, une nouvelle expérience passionnante pour fêter<br />

le 10 ème anniversaire de l’une de ses attractions les plus<br />

populaires.<br />

En avril 2006, la Société prévoit d’ouvrir, dans le Parc<br />

<strong>Disney</strong>land, Buzz Lightyear Laser Blast. Cette attraction<br />

interactive met en scène Buzz l’Eclair et les personnages du<br />

film de Pixar Animation Studios présenté par Walt <strong>Disney</strong><br />

Pictures, Toy Story 2. Buzz recrute les visiteurs pour l’aider<br />

à combattre le redoutable empereur Zurg. Embarqués<br />

dans une navette spatiale équipée de lasers, les visiteurs<br />

tournent et « twistent » à travers la galaxie tout en tirant sur<br />

les jouets ennemis à la solde de Zurg. A chaque cible<br />

atteinte, les visiteurs accumulent des points qui leur<br />

permettent de gravir les échelons au sein de l’escadron<br />

d’élite de Buzz l’Eclair et de l’aider à sauver l’univers.<br />

Au cours de l’exercice 2007, de nouvelles attractions<br />

passionnantes sont prévues dans le parc Walt <strong>Disney</strong><br />

Studios. Tout d’abord, un nouveau land passionnant<br />

comprenant plusieurs nouvelles attractions, Toon Studios,<br />

devrait ouvrir. Toon Studios sera suivi par la très populaire<br />

et symbolique Tower of Terror, dont l’ouverture est prévue<br />

lors de l’exercice 2008. Ces attractions sont destinées à<br />

accroître l’attrait et la capacité de <strong>Disney</strong>land Resort Paris,<br />

à souligner l’expérience des visiteurs cibles et à engendrer<br />

une hausse de la fréquentation des parcs et du taux<br />

d’occupation des hôtels ainsi que l’augmentation de la<br />

dépense moyenne par visiteur.<br />

Le budget des dépenses totales au titre de ce programme<br />

d’investissement pour les exercices 2005 à 2009 s’élève à<br />

environ 240 millions d’euros, dont près de 39 millions<br />

d’euros ont été dépensés à la fin de l’exercice 2005.<br />

RESTRUCTURATION FINANCIERE<br />

En septembre 2004, le Groupe a trouvé un accord avec ses<br />

prêteurs et The Walt <strong>Disney</strong> Company (« TWDC ») sur une<br />

restructuration globale de ses engagements financiers. La<br />

Restructuration a été finalisée le 23 février 2005 à la suite<br />

de la réalisation définitive de l’ensemble des conditions<br />

requises par l’accord.<br />

Les principaux éléments de la Restructuration étaient les<br />

suivants :<br />

• Une augmentation de capital d’un montant brut de<br />

253,3 millions d’euros, avant déduction des frais liés à<br />

l’augmentation de capital. La Société a émis<br />

2,8 milliards de nouvelles actions au prix unitaire de<br />

0,09 euro ;<br />

• Une nouvelle ligne de crédit de 150 millions d’euros a<br />

été octroyée à la Société par TWDC pour remplacer la<br />

ligne de crédit de 167,7 millions d’euros arrivée à<br />

expiration. De plus, TWDC a accordé un abandon de<br />

créance de 10,0 millions d’euros sur la ligne de crédit<br />

arrivée à expiration et a converti 110,0 millions d’euros<br />

sur le solde en dette subordonnée à long terme ;<br />

• Report du remboursement de la dette du Groupe pour<br />

partie de façon inconditionnelle et pour partie de façon<br />

conditionnelle (en fonction de la performance<br />

financière de la Société), et suppression de l’obligation<br />

de constituer des dépôts de garantie (les 100,6 millions<br />

d’euros de dépôts existants ont été utilisés pour<br />

rembourser par anticipation certaines dettes) ; en<br />

contrepartie, les taux d’intérêt applicables à certaines<br />

dettes ont été augmentés ;<br />

• Report du paiement d’une partie de la rémunération de<br />

la gérance et des redevances de licence dues à des<br />

sociétés affiliées à TWDC au titre des exercices à venir,<br />

en partie de façon inconditionnelle (125 millions<br />

d’euros au total) et en partie de façon conditionnelle<br />

(200 millions d’euros au maximum) en fonction de la<br />

performance financière de la Société pour la partie<br />

conditionnelle ;


• Acquisition par la Société de 82 % du capital d’<strong>Euro</strong><br />

<strong>Disney</strong> Associés S.C.A. (« EDA »), en contrepartie de<br />

l’apport de la quasi-totalité de ses éléments d’actif et de<br />

passif (des filiales de TWDC conservant le solde du<br />

capital d’EDA, soit 18 %). Cette opération a eu pour objet<br />

d’éviter à la Société de devoir payer à EDA 292,1 millions<br />

d’euros (auxquels s’ajoutent 16 millions d’euros<br />

d’intérêts), correspondant au prix d’exercice d’options au<br />

titre de certains contrats de location et de sous-location,<br />

dont la levée aurait été nécessaire afin de conserver ses<br />

droits sur le Parc <strong>Disney</strong>land et certaines de ses<br />

attractions clés (qui étaient auparavant louées par EDA);<br />

• Obtention des autorisations des banques pour la mise en<br />

place d’un plan de développement de nouvelles<br />

attractions dans les Parcs à Thèmes pour 240 millions<br />

d’euros et pour la poursuite des investissements liés à la<br />

maintenance et à l’amélioration des actifs existants.<br />

La Restructuration, telle que décrite ci-dessus permet au<br />

Groupe de dégager d’importantes liquidités, de bénéficier<br />

de dispositifs de protection permettant d’atténuer les<br />

fluctuations de l’activité (par les reports conditionnels de<br />

certaines dépenses) et de disposer des ressources<br />

nécessaires pour investir dans de nouvelles attractions. Par<br />

la suite, le compte de résultat du Groupe sera affecté par<br />

l’impact des charges d’intérêts sur les dettes, le report des<br />

redevances de licence et de la rémunération du Gérant, en<br />

partie compensés par l’impact des produits d’intérêt sur les<br />

disponibilités et la part plus importante des intérêts<br />

minoritaires. L’augmentation des intérêts minoritaires<br />

correspond à la quote-part d’intérêt dans EDA, qui est<br />

détenue par des filiales détenues indirectement à 100 % par<br />

TWDC après l’apport de la quasi-totalité de ses éléments<br />

d’actif et de passif par la Société.<br />

Les autres éléments significatifs de la Restructuration et<br />

ses impacts sur le Groupe sont décrits dans le Document<br />

de Référence de la Société enregistré auprès de l’Autorité<br />

des Marchés <strong>Financier</strong>s le 10 janvier 2005, sous le<br />

numéro R-05-03, ainsi que dans les états financiers de<br />

l’exercice 2005.<br />

REORGANISATION JURIDIQUE AU SEIN DU GROUPE<br />

Selon les termes de la réorganisation juridique résultant de<br />

la Restructuration, telle que décrite ci-dessus, EDA est<br />

devenue une filiale détenue à 82 % au sein du Groupe<br />

consolidé en 2005.<br />

Jusqu’à la réorganisation juridique résultant de la<br />

Restructuration, <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. ne détenait aucune<br />

participation dans le capital d’EDA, filiale à 100 % de<br />

TWDC, qui faisait partie intégrante du Groupe consolidé en<br />

tant que société de financement, dans la mesure où son<br />

activité consistait à financer et à louer en crédit-bail au<br />

Groupe les actifs du Parc à Thèmes.<br />

Suite à la finalisation de la Restructuration, la quasi-totalité<br />

des actifs et passifs d’<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. a été apportée à<br />

EDA, qui est alors devenue une filiale détenue à 82 % par<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. et principale société d’exploitation du<br />

Groupe, des filiales de TWDC en détenant le solde, soit 18 %.<br />

La réorganisation juridique au sein du Groupe n’a pas eu<br />

d’effet sur le contrôle effectif qu’exerce <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong><br />

S.C.A. sur EDA, dans le cadre de l’établissement des états<br />

financiers consolidés. Dans la mesure où le changement<br />

de détention de EDA par la Société reflète une<br />

transaction entre actionnaires portant sur les entités<br />

consolidées et présentant les caractéristiques d’une<br />

opération sous contrôle commun il a été enregistré<br />

directement par le biais des capitaux propres et des<br />

intérêts minoritaires. Comme décrit ci-dessous, la<br />

nouvelle affectation entre le résultat part du Groupe et les<br />

intérêts minoritaires a été reflétée dans les comptes<br />

consolidés, à partir du 1 er octobre 2004.<br />

RESUME DES RESULTATS FINANCIERS DE L’EXERCICE 2005<br />

Le chiffre d’affaires augmente de 3 % pour atteindre un<br />

montant record de 1 076,0 millions d’euros au titre de<br />

l’exercice 2005, grâce à la hausse des dépenses moyennes<br />

par visiteur dans les Parcs à Thèmes et à celle des activités<br />

de développement immobilier, partiellement compensées<br />

par la baisse des dépenses moyennes par chambre dans les<br />

hôtels. Le taux d’occupation des hôtels a atteint 80,7 % et la<br />

fréquentation des Parcs à Thèmes s’établit à 12,3 millions de<br />

visiteurs.<br />

La perte nette (part du Groupe) est de 94,9 millions d’euros<br />

en 2005, en baisse de 50,3 millions d’euros par rapport à la<br />

perte de 145,2 millions d’euros en 2004, du fait<br />

principalement de l’impact de la Restructuration et de la<br />

baisse des charges exceptionnelles. Grâce à un gain<br />

ponctuel résultant d’un abandon consenti par TWDC dans<br />

le cadre de la Restructuration, les charges exceptionnelles<br />

de l’exercice sont en diminution par rapport à l’exercice<br />

précédent au cours duquel avait été constatée la mise au<br />

rebut des installations d’une attraction qui fera place à Buzz<br />

Lightyear Laser Blast. Les intérêts minoritaires dans la perte<br />

de l’ensemble consolidé ont augmenté au cours de<br />

l’exercice, en raison de la part accrue de TWDC dans EDA,<br />

selon les termes de la Restructuration.<br />

Le résultat avant charges financières nettes, dotations aux<br />

amortissements et provisions, éléments exceptionnels,<br />

impôts sur les sociétés et intérêts minoritaires<br />

(« EBITDA ») est en baisse et s’établit à 117,1 millions<br />

d’euros contre 122,9 millions d’euros, traduisant la hausse<br />

des charges d’exploitation qui est principalement due à<br />

l’augmentation des frais de personnel, partiellement<br />

compensée par la hausse du chiffre d’affaires. Cette hausse<br />

des frais de personnel est essentiellement liée à une<br />

augmentation des salaires, qui inclut l’impact de<br />

l’augmentation du salaire minimum en France ainsi qu’à<br />

une baisse des subventions liées à la mise en place des 35<br />

heures. L’EBITDA exprimé en pourcentage du chiffre<br />

d’affaires s’établit à 11 % au titre de l’exercice 2005, contre<br />

12 % au titre de l’exercice 2004.<br />

Le Groupe a généré un flux de trésorerie d’exploitation de<br />

18,4 millions d’euros au cours de l’exercice 2005, malgré<br />

une perte nette, dans la mesure où une part significative des<br />

charges d’exploitation du Groupe correspond aux charges<br />

d’amortissement. Par rapport à l’exercice précédent, le flux<br />

de trésorerie d’exploitation a diminué de 106,2 millions<br />

d’euros, traduisant principalement le paiement des<br />

redevances de licence et de la rémunération du Gérant au<br />

titre de l’exercice 2004, ainsi que le paiement des intérêts<br />

courus sur les emprunts CDC Walt <strong>Disney</strong> Studios, qui<br />

étaient tous deux contractuellement différés jusqu’en 2005.<br />

02 - 03 <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. - <strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005


RAPPORT GENERAL DU GERANT SUR LE<br />

GROUPE EURO DISNEY S.C.A.<br />

RESULTATS FINANCIERS DE L’EXERCICE 2005<br />

Commentaires sur les composantes du résultat opérationnel<br />

EXERCICE EXERCICE VARIATION<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) 2005 2004 MONTANT %<br />

Produits d’exploitation 1 076,0 1 048,0 28,0 3 %<br />

Charges d’exploitation (1 102,9) (1 071,9) (31,0) (3) %<br />

Résultat d’exploitation (26,9) (23,9) (3,0) (13) %<br />

Charges financières nettes (87,9) (105,7) 17,8 17 %<br />

Résultat courant (114,8) (129,6) 14,8 11 %<br />

Résultat exceptionnel 0,4 (22,3) 22,7 102 %<br />

Impôts (1,1) - (1,1) n/m<br />

Résultat net de l’ensemble consolidé (115,5) (151,9) 36,4 24 %<br />

Intérêts minoritaires 20,6 6,7 13,9 207 %<br />

Résultat net (part du Groupe) (94,9) (145,2) 50,3 35 %<br />

Analyse de l’EBITDA et des secteurs<br />

EXERCICE EXERCICE VARIATION<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) 2005 2004 MONTANT %<br />

Secteur des Activités touristiques (33,6) (25,6) (8,0) (31) %<br />

Secteur des Activités de développement immobilier 6,7 1,7 5,0 294 %<br />

Résultat d’exploitation (26,9) (23,9) (3,0) (13) %<br />

Dotations aux amortissements 144,0 146,8 (2,8) (2) %<br />

EBITDA (1) 117,1 122,9 (5,8) (5) %<br />

En pourcentage du chiffres d’affaires 11% 12 % - 1 ppt<br />

(1) En raison de l’augmentation significative des charges d’amortissement à compter de l’exercice 2004 qui a résulté de la consolidation des sociétés de<br />

financement, à la suite d’un changement de principes comptables, ainsi que des charges financières significatives du Groupe dues à la structure de<br />

l’endettement, la direction a retenu l’EBITDA comme outil clef de mesure de la performance périodique des activités du Groupe. La direction estime que<br />

l’EBITDA est un outil d’évaluation utile de l’activité du Groupe, cependant il ne mesure pas la performance financière telle qu’elle est définie selon les règles<br />

et principes comptables français et ne doit pas être considéré comme un substitut aux autres indicateurs que sont le résultat net ou les flux de trésorerie<br />

dans l’évaluation des résultats financiers du Groupe.<br />

STATISTIQUES OPERATIONNELLES<br />

Le tableau ci-après présente les indicateurs clés de l’activité du Groupe :<br />

EXERCICE EXERCICE VARIATION<br />

2005 2004 MONTANT %<br />

Visiteurs des Parcs à Thèmes (en millions) (1) 12,3 12,4 (0,1) (1) %<br />

Dépenses par visiteur des Parcs à Thèmes (en euros) (2) 44,3 42,7 1,6 4 %<br />

Taux d’occupation des Hôtels (3) 80,7 % 80,5 % - 0,2ppt<br />

Dépenses totales par chambre (en euros) (4) 179,1 186,6 (7,5) (4) %<br />

(1) Le nombre de visiteurs des parcs à thèmes est enregistré sur la base de la première entrée, c’est-à-dire qu’une personne visitant les deux parcs dans la même<br />

journée ne sera comptée qu’une seule fois.<br />

(2) Montants HT moyens par jour, comprenant le prix d’entrée et les dépenses en restauration et marchandises et autres services dans les Parcs à Thèmes.<br />

(3) Nombre de chambres occupées par jour en pourcentage du nombre de chambres total (le nombre de chambres total est d’environ 5 800 chambres).<br />

(4) Montants HT moyens par jour, comprenant le prix de la chambre et les dépenses en restauration et marchandises et autres services dans les hôtels.<br />

La dépense moyenne par visiteur dans les parcs et la dépense moyenne par chambre dans les hôtels ont été impactées<br />

par le changement de l’allocation du prix de vente des forfaits vacances entre les chambres d’hôtels et les entrées dans<br />

les Parcs à Thèmes, au cours de l’exercice 2005, l’allocation la plus importante étant celle des entrées dans les Parcs<br />

à Thèmes.


COMMENTAIRES SUR LA STRUCTURE DU RESULTAT OPERATIONNEL<br />

Chiffre d’affaires par activité<br />

Le chiffre d’affaires du Groupe est généré par les activités suivantes :<br />

EXERCICE EXERCICE VARIATION<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) 2005 2004 MONTANT %<br />

Parcs à Thèmes 549,7 531,3 18,4 3 %<br />

Hôtels et <strong>Disney</strong> Village 394,6 405,2 (10,6) (3) %<br />

Autres 103,0 99,7 3,3 3 %<br />

Activités touristiques 1 047,3 1 036,2 11,1 1 %<br />

Activités de développement immobilier 28,7 11,8 16,9 143 %<br />

Total chiffre d’affaires 1 076,0 1 048,0 28,0 3 %<br />

Le chiffre d’affaires des Parcs à Thèmes augmente de 3 % pour s’établir à 549,7 millions d’euros contre 531,3 millions<br />

d’euros pour l’exercice précédent, en raison d’une augmentation de la dépense moyenne par visiteur. L’augmentation<br />

du chiffre d’affaires reflète une hausse des dépenses liées aux entrées, aux marchandises et à la restauration. Les<br />

changements modestes des prix d’entrée, y compris l’augmentation de l’allocation du prix de vente des forfaits<br />

vacances aux entrées dans les Parcs à Thèmes, ont eu un impact favorable sur les dépenses liées aux entrées.<br />

Le chiffre d’affaires des hôtels et du <strong>Disney</strong> Village est en baisse de 3 % pour s’établir à 394,6 millions d’euros contre<br />

405,2 millions d’euros pour l’exercice précédent, reflétant une baisse de 4 % de la dépense moyenne par chambre.<br />

Cette diminution résulte en particulier d’un changement de l’allocation du prix de vente des forfaits vacances entre<br />

les chambres d’hôtels et les entrées dans les Parcs à Thèmes.<br />

Les autres revenus (qui incluent principalement les redevances de participants et les services de transport et de<br />

voyages proposés aux visiteurs) augmentent de 3,3 millions d’euros pour s’établir à 103,0 millions d’euros, en raison<br />

principalement de l’augmentation des services de transport et de voyages vendus aux visiteurs, partiellement atténuée<br />

par une légère baisse des redevances de participants.<br />

Le chiffre d’affaires généré par les activités de développement immobilier augmente par rapport à l’exercice précédent<br />

reflétant les ventes prévues de terrains à des tiers, qui sont destinés à des constructions tant résidentielles que<br />

commerciales, telles que la construction d’habitations situées près du golf et l’extension du programme de « time<br />

share » et du centre commercial.<br />

Charges d’exploitation<br />

Les charges d’exploitation se décomposent de la manière suivante :<br />

EXERCICE EXERCICE VARIATION<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) 2005 2004 (1) MONTANT %<br />

Charges d’exploitation directes (2) 697,6 663,5 34,1 5 %<br />

Dépenses de marketing et ventes 104,0 112,6 (8,6) (8) %<br />

Frais généraux et administratifs 97,9 91,3 6,6 7 %<br />

Dotations aux amortissements 144,0 146,8 (2,8) (2) %<br />

Redevances et rémunération du gérant 59,4 57,7 1,7 3 %<br />

Total charges d’exploitation 1 102,9 1 071,9 31,0 3 %<br />

(1) Certains reclassements ont été apportés à la présentation des comptes de l’exercice 2004 afin de la rendre comparable à celle de l’exercice 2005.<br />

(2) Les charges d’exploitation directes comprennent les frais de personnel opérationnel, les coûts de revient de la nourriture, des boissons, des marchandises<br />

vendues, des services de transport et des terrains vendus, ainsi que des charges diverses telles que les dépenses liées à la consommation d’énergie, à la<br />

maintenance, aux dépenses de rénovation des actifs, aux assurances et aux impôts et taxes.<br />

L’augmentation des charges d’exploitation est liée à la hausse des frais de personnel.<br />

Les charges d’exploitation de l’exercice 2005 augmentent de 3 %, reflétant une hausse des charges d’exploitation<br />

directes et des frais généraux et administratifs, partiellement compensée par une baisse des dépenses de marketing<br />

et ventes. Les charges d’exploitation directes augmentent de 34,1 millions d’euros par rapport à l’exercice précédent,<br />

traduisant principalement l’augmentation des charges de personnel et un coût de revient des terrains plus important<br />

du fait de ventes de terrains plus importantes, partiellement compensés par une économie non récurrente sur les<br />

impôts et taxes suite à la Restructuration.<br />

04 - 05 <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. - <strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005


RAPPORT GENERAL DU GERANT SUR LE<br />

GROUPE EURO DISNEY S.C.A.<br />

Les frais généraux et administratifs sont également en hausse suite à l’augmentation des charges de personnel. Les<br />

dépenses de marketing et ventes diminuent de 8,6 millions d’euros par rapport à l’exercice précédent, reflétant une<br />

diminution des dépenses publicitaires au cours du premier semestre de l’exercice 2005.<br />

La hausse des frais de personnel est principalement liée à une augmentation des salaires, en particulier à l’impact de<br />

l’augmentation du salaire minimum en France, ainsi qu’à une baisse des subventions liées à la mise en place des<br />

35 heures. Au titre de l’exercice 2005, les charges de personnel et coûts assimilés s’élèvent à 427,3 millions d’euros,<br />

en hausse de 7 %, contre 398,4 millions d’euros au titre de l’exercice 2004.<br />

En excluant, les frais de personnel et le coût de revient des terrains, les charges d’exploitation totales sont en baisse<br />

de 8,7 millions d’euros, soit 1 %.<br />

CHARGES FINANCIERES NETTES<br />

Les charges financières nettes se décomposent comme suit :<br />

EXERCICE EXERCICE VARIATION<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) 2005 2004 MONTANT %<br />

Produits financiers 3,9 2,8 1,1 39 %<br />

Charges financières (91,8) (108,5) 16,7 15 %<br />

Charges financières nettes (87,9) (105,7) 17,8 17 %<br />

Les charges financières nettes ont diminué de 17,8 millions d’euros et s’établissent à 87,9 millions d’euros pour<br />

l’exercice 2005. Cette baisse résulte principalement de la conversion en capital de la dette d’EDA envers des filiales<br />

de TWDC, dans le cadre de la Restructuration et de la baisse des charges d’intérêt effectif.<br />

RESULTAT EXCEPTIONNEL ET IMPOTS<br />

Le résultat exceptionnel s’améliore de 22,7 millions par rapport à l’exercice précédent, traduisant un gain de 10,0<br />

millions d’euros suite à l’abandon d’une partie de la ligne de crédit octroyée par TWDC dans le cadre de la<br />

Restructuration et à une perte de 9,2 millions d’euros, constatée sur l’exercice 2004, liée à la mise au rebut des<br />

installations du Visionarium, une attraction du Parc <strong>Disney</strong>land, qui a été fermée au cours de l’exercice 2004 pour<br />

être remplacée par Buzz Lightyear Laser Blast, qui devrait ouvrir en avril 2006. Des coûts ont été engagés lors des<br />

exercices 2005 et 2004 au titre de la restructuration de la dette du Groupe et s’élèvent à 8,6 millions d’euros et<br />

12,6 millions d’euros respectivement.<br />

La charge d’impôt sur les sociétés correspond à un montant d’impôt non récurrent, suite à des changements dans<br />

l’intégration fiscale du Groupe dus à la Restructuration. Les déficits fiscaux reportables du Groupe, d’environ<br />

1 milliard d’euros au 30 septembre 2005, sont indéfiniment reportables et s’imputeront sur l’impact fiscal de<br />

bénéfices futurs.<br />

INTERETS MINORITAIRES<br />

Les intérêts minoritaires reflètent la part de tiers dans les résultats financiers des filiales de la Société. Au titre de<br />

l’exercice 2004, les intérêts minoritaires traduisent la part des tiers dans les sociétés de financement consolidées. Au<br />

titre de l’exercice 2005, les intérêts minoritaires traduisent la part des tiers dans les sociétés de financement<br />

consolidées ainsi que l’impact de la Restructuration.<br />

Suite à la restructuration juridique et financière de la Société, la quasi-totalité des actifs et passifs de la Société a été<br />

apportée à une filiale détenue à 82 % par la Société, EDA, les filiales de TWDC en détenant le solde, soit 18 %. Les<br />

effets de la Restructuration ont été reflétés à compter du 1er octobre 2004 dans les comptes consolidés de la Société.<br />

Par conséquent, le compte de résultat traduit une affectation de 18 % des pertes consolidées d’EDA pour l’exercice<br />

2005 aux filiales de TWDC en tant que détentrices des intérêts minoritaires d’EDA.<br />

RESULTAT NET (PART DU GROUPE)<br />

La perte de l’exercice 2005 s’élève à 94,9 millions d’euros, contre une perte nette de 145,2 millions d’euros au titre de<br />

l’exercice précédent, soit une amélioration de 35 % (50,3 millions d’euros).


INVESTISSEMENTS, FINANCEMENTS ET LIQUIDITES<br />

Investissements<br />

EXERCICE EXERCICE VARIATION<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) 2005 2004 MONTANT %<br />

Secteur Activités touristiques 94,8 28,7 66,1 230 %<br />

Secteur Activités de développement immobilier - 0,6 (0,6) (100) %<br />

Total 94,8 29,3 65,5 224 %<br />

Les investissements du secteur des activités touristiques incluent principalement les dépenses liées au plan de<br />

développement pluri-annuel d’un montant global de 240 millions d’euros approuvé pendant la Restructuration. Au<br />

cours de l’exercice 2005, 39,4 millions d’euros ont été dépensés pour le développement et la construction des<br />

améliorations des Parcs à Thèmes incluant l’attraction Buzz Lightyear Laser Blast pour le Parc <strong>Disney</strong>land, Toon<br />

Studios et Tower of Terror pour le Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios. De plus, les investissements de l’exercice incluent<br />

l’achèvement de Space Mountain : Mission 2 et Wishes, qui ont été à l’honneur lors de la célébration, cet été, du 50 ème<br />

anniversaire de l’ouverture de <strong>Disney</strong>land Park en Californie ainsi que d’autres améliorations des actifs existants.<br />

Les investissements de l’exercice 2004 du secteur des activités touristiques incluaient principalement les coûts de<br />

développement et de mise en scène du nouveau spectacle La Légende du Roi Lion, qui est présenté plusieurs fois par<br />

jour sur la scène de Vidéopolis au Parc <strong>Disney</strong>land, des améliorations apportées aux festivals d’Halloween et de Noël<br />

ainsi que d’autres améliorations des actifs existants.<br />

ENDETTEMENT<br />

Les emprunts du Groupe au 30 septembre 2005 sont détaillés ci-dessous :<br />

EXERCICE 2005<br />

SEPTEMBRE<br />

SEPTEMBRE<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) 2004 AUGMENTATIONS DIMINUTIONS 2005<br />

CDC Prêts ordinaires 127,5 125,0 (10,0) 242,5<br />

CDC Prêts subordonnés 783,8 59,8 (125,0) 718,6<br />

Emprunts de la Phase IA 340,1 - (66,6) 273,5<br />

Emprunts de la Phase IB 150,5 - (29,5) 121,0<br />

Avances Associés – Phase IA 304,9 - - 304,9<br />

Avances Associés – Phase IB 96,9 - (3,7) 93,2<br />

Emprunts TWDC 17,3 135,0 - 152,3<br />

Ligne de Crédit TWDC 125,0 - (125,0) -<br />

Sous-Total 1 946,0 319,8 (359,8) 1 906,0<br />

Intérêts courus 106,8 23,8 (93,2) 37,4<br />

Total emprunts 2 052,8 343,6 (453,0) 1 943,4<br />

La dette du Groupe (excluant les intérêts courus) a diminué de 40,0 millions d’euros pour s’établir à 1 906,0 millions<br />

d’euros au 30 septembre 2005 contre 1 946,0 millions d’euros au 30 septembre 2004 suite au remboursement<br />

d’emprunts de 114,8 millions d’euros, à l’abandon de créance de 10 millions d’euros de la part de TWDC sur la ligne<br />

de crédit de 167,7 millions qui a expiré, partiellement compensé par l’augmentation des emprunts liée à la conversion<br />

de 59,8 millions d’euros d’intérêts courus de l’emprunt Walt <strong>Disney</strong> Studios en dette subordonnée à long terme et à<br />

la conversion de 25 millions d’euros de redevances de licence et de rémunération du Gérant en dette subordonnée à<br />

long terme.<br />

TRESORERIE<br />

Au 30 septembre 2005, comme présenté dans les tableaux de financement consolidés, les disponibilités et les valeurs<br />

mobilières de placement s’élèvent à 287,7 millions d’euros, en hausse de 156,4 millions d’euros par rapport à<br />

l’exercice précédent.<br />

Cette augmentation des disponibilités et des valeurs mobilières de placement est plus spécifiquement liée à :<br />

– Flux de trésorerie générés par l’exploitation 18,4 millions d’euros<br />

– Flux de trésorerie utilisés pour les opérations d’investissement (72,7) millions d’euros<br />

– Flux de trésorerie générés par les opérations de financement 210,7 millions d’euros<br />

06 - 07 <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. - <strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005


RAPPORT GENERAL DU GERANT SUR LE<br />

GROUPE EURO DISNEY S.C.A.<br />

Les flux de trésorerie générés par l’exploitation s’élèvent<br />

à 18,4 millions d’euros, en baisse de 106,2 millions<br />

d’euros par rapport à l’exercice précédent, traduisant le<br />

paiement, au cours de l’exercice 2005, des redevances de<br />

licence et de la rémunération du gérant au titre de<br />

l’exercice 2004 et l’augmentation des paiements<br />

d’intérêts.<br />

Les flux de trésorerie utilisés pour les opérations<br />

d’investissement s’élèvent à 72.7 millions, reflétant les<br />

dépenses d’investissement liées principalement aux<br />

projets décrits ci-dessus dans le paragraphe<br />

« Investissements ».<br />

Les flux de trésorerie générés par les opérations de<br />

financement s’élèvent à 210,7 millions d’euros, grâce<br />

notamment à l’augmentation brute de capital de 253,3<br />

millions d’euros, diminuée de 17,4 millions d’euros de<br />

commissions et frais d’augmentation de capital versés<br />

aux institutions financières et aux conseils. De plus, le<br />

Groupe a remboursé 114,8 millions d’euros de dettes<br />

dont 100,6 millions d’euros de remboursements<br />

correspondant à l’utilisation de dépôts de garantie<br />

bancaires détenus par les prêteurs de la Société et à 5,0<br />

millions d’euros correspondant au remboursement sur la<br />

précédente ligne de crédit octroyée par TWDC. Le<br />

Groupe a également versé 14,4 millions d’euros de coûts<br />

liés à la renégociation des termes des contrats de dette.<br />

Au 30 septembre 2005, les disponibilités et valeurs<br />

mobilières de placement du Groupe s’élèvent à 287,7<br />

millions d’euros, dont 48,3 millions d’euros<br />

appartiennent aux sociétés de financement consolidées.<br />

Compte tenu des disponibilités existantes, de la ligne de<br />

crédit de 150,0 millions d’euros octroyée par TWDC, non<br />

encore utilisée, et de la possibilité de différer, de manière<br />

conditionnelle et inconditionnelle, le paiement de<br />

certaines redevances de licence, de la rémunération du<br />

Gérant et de charges d’intérêts prévues par la<br />

Restructuration, la Société estime disposer de ressources<br />

suffisantes pour un avenir prévisible.<br />

Selon les termes de ses accords de financement, le<br />

Groupe est soumis à des engagements qui limitent ses<br />

activités d’investissement et de financement. A partir de<br />

l’exercice 2006, le Groupe doit atteindre des<br />

engagements de performance financière qui<br />

nécessiteront une croissance des revenus. En supposant<br />

que la croissance du chiffre d’affaires générée, entre<br />

autres choses, par l’impact du plan pluriannuel<br />

d’investissement du Groupe décrit ci-dessous, sera<br />

réalisée, le Groupe estime que son résultat d’exploitation<br />

sera suffisant pour respecter ses engagements.<br />

CAPITAUX PROPRES<br />

Les capitaux propres ont augmenté pour s’établir à 295,7<br />

millions d’euros au 30 septembre 2005 contre un<br />

montant négatif de 59,9 millions d’euros au 30<br />

septembre 2004 traduisant les effets de la<br />

Restructuration, partiellement compensés par la perte de<br />

l’exercice.<br />

Suite à la Restructuration, le 23 février 2005, la quasitotalité<br />

des actifs et passifs de la Société a été apportée à<br />

EDA. En conséquence de la réorganisation juridique,<br />

l’augmentation des intérêts détenus par la Société dans<br />

EDA a été enregistrée comme un reclassement entre les<br />

capitaux propres et les intérêts minoritaires pour un<br />

montant de 215,5 millions d’euros.<br />

Conformément à ce qui était prévu par la<br />

Restructuration, l’augmentation de capital de la Société a<br />

été définitivement réalisée le 23 février 2005, ce qui s’est<br />

traduit par l’émission de 2,8 milliards d’actions nouvelles<br />

au prix unitaire de 0,09 euro pour un montant de 253,3<br />

millions d’euros.<br />

Au 30 septembre 2005, TWDC détenait, par<br />

l’intermédiaire de filiales détenues à 100 %, 39,8 % des<br />

actions de la Société (40,6 % au 30 septembre 2004) et<br />

10 % des actions de la Société étaient détenues par des<br />

trusts au bénéfice du Prince Alwaleed Bin Talal Bin<br />

Abdulaziz Al Saud et de sa famille (15,9 % au 30<br />

septembre 2004). Aucun autre actionnaire n’a indiqué à<br />

la Société détenir plus de 5 % du capital social de la<br />

Société. Il n’est pas proposé de distribution de dividendes<br />

au titre de l’exercice 2005 et aucun dividende n’a été mis<br />

en distribution au titre des exercices 2004, 2003 et 2002.<br />

RISQUES DE MARCHE ET INSTRUMENTS FINANCIERS<br />

Le Groupe est exposé aux variations des taux de change<br />

et des taux d’intérêt. Dans le cadre normal de ses<br />

activités, le Groupe suit des politiques et procédures<br />

définies pour gérer son exposition aux variations des taux<br />

d’intérêt et de taux de change en utilisant principalement<br />

des swaps et des contrats à terme. La politique du Groupe<br />

en la matière consiste à opérer sur le marché des taux de<br />

change et des taux d’intérêt seulement dans les limites<br />

jugées nécessaires pour atteindre ses objectifs. Le<br />

Groupe n’effectue pas d’opérations de taux d’intérêt à des<br />

fins spéculatives.<br />

Le Groupe dispose d’un endettement, de valeurs<br />

mobilières de placement et de créances à long terme à<br />

taux variables d’une importance significative.<br />

Considérant ces engagements et instruments financiers<br />

qui fluctuent en fonction de l’évolution des taux d’intérêt,<br />

une variation hypothétique défavorable de 10 % des taux<br />

d’intérêt, au 30 septembre 2005 et 2004, affecterait les<br />

flux de trésorerie à court terme du Groupe à hauteur de<br />

1,2 million d’euros et 1,0 million d’euros, respectivement.<br />

Ce montant exclut l’impact positif qu’une telle variation<br />

de taux d’intérêt pourrait avoir sur les produits financiers<br />

générés par les valeurs mobilières de placement.<br />

L’exposition du Groupe au risque de variation des taux de<br />

change provient, pour l’essentiel, de ventes libellées en<br />

livres sterling et d’achats libellés en dollars. Le Groupe<br />

utilise principalement des contrats à terme pour couvrir<br />

ces risques. Pour ces instruments qui fluctuent en<br />

fonction de l’évolution des taux de change, une variation<br />

hypothétique défavorable de 10 % des taux du dollar et de<br />

la livre (sans tenir compte de la corrélation entre les<br />

devises) entraînerait une diminution de leur valeur de


marché à hauteur de 7,6 millions d’euros et 1,1 millions<br />

d’euros, au 30 septembre 2005 et 2004, respectivement.<br />

Cette diminution n’aurait pas d’impact sur les résultats<br />

du Groupe car les pertes relatives à ces instruments<br />

seraient compensées par des gains équivalents sur les<br />

opérations sous-jacentes.<br />

ADOPTION DES NORMES COMPTABLES INTERNATIONALES<br />

Le Groupe adoptera les normes comptables<br />

internationales (« IFRS ») au début de l’exercice 2006.<br />

Jusqu’à l’exercice 2005 inclus, le Groupe a appliqué les<br />

principes comptables français. Le Groupe a préparé un<br />

rapport spécial détaillant les impacts de l’adoption des<br />

IFRS sur les états financiers du Groupe, qui sera inclus<br />

dans le rapport annuel.<br />

L’adoption des normes IFRS aura un impact sur le<br />

classement de certains éléments et sur les informations<br />

communiquées dans les états financiers du Groupe. De<br />

plus, la méthode d’amortissement des immobilisations<br />

sera modifiée afin de tenir compte des durées de<br />

dépréciation de composants prédéfinis. Le Groupe<br />

cessera de provisionner par avance le coût des grosses<br />

réparations, et comptabilisera d’une part les composants<br />

immobilisables et d’autre part les dépenses de grosses<br />

réparations non immobilisables lorsqu’elles seront<br />

encourues. L’impact de l’adoption des normes IFRS sur<br />

le compte de résultat du Groupe au titre de l’exercice<br />

2006 ne devrait pas être significatif.<br />

REMUNERATIONS, FONCTIONS ET MANDATS DES<br />

MANDATAIRES SOCIAUX<br />

Voir annexe 1 « Mandats des membres du Conseil de<br />

Surveillance ».<br />

PERSPECTIVES<br />

Le Groupe estime que la mise en place de sa stratégie de<br />

développement et de croissance et l’amélioration de sa<br />

flexibilité financière résultant de la Restructuration lui<br />

donne une opportunité significative pour améliorer sa<br />

performance financière, dans un marché des parcs à<br />

thèmes en <strong>Euro</strong>pe prévu en croissance.<br />

Grâce à la Restructuration, le Groupe a bénéficié d’une<br />

amélioration significative de sa trésorerie. En outre, la<br />

stratégie du Groupe visant à augmenter le nombre de<br />

visiteurs a pour but d’accroître son chiffre d’affaires, ce<br />

qui devrait induire une augmentation de l’EBITDA à<br />

moyen terme. Dans le même temps, l’effet combiné du<br />

rétablissement des redevances de licence à taux plein et<br />

de la rémunération du Gérant (qui continueront à<br />

accroître en dépit du report partiel de leur paiement), des<br />

charges d’intérêt et des amortissements résultant de la<br />

consolidation des sociétés de financement continuera à<br />

affecter le résultat d’exploitation et le résultat net. Le<br />

Groupe anticipe des pertes au minimum pour plusieurs<br />

des prochains exercices.<br />

La direction a pour objectif d’améliorer à la fois le<br />

nombre de visiteurs et le taux d’occupation au cours de<br />

l’exercice 2006 et estime que les événements saisonniers<br />

et les nouveaux investissements tels que la nouvelle<br />

attraction Buzz Lightyear Laser Blast dans le Parc<br />

<strong>Disney</strong>land, ainsi que des stratégies de marketing, de<br />

ventes et de prix intégrées, sont une opportunité pour<br />

augmenter les volumes et accroître le chiffre d’affaires.<br />

L’augmentation de chiffre d’affaires visée par le Groupe<br />

pour l’exercice 2006, si elle est réalisée, sera<br />

partiellement utilisée afin de couvrir l’augmentation<br />

prévue des charges d’exploitation, reflétant<br />

principalement la hausse des frais de personnel due aux<br />

augmentations de salaires et à la baisse des subventions<br />

liées à l’adoption de la semaine de 35 heures.<br />

La stratégie de développement du Groupe lui permettra<br />

d’affecter une partie de l’augmentation de ses ressources<br />

à l’augmentation des investissements et des dépenses de<br />

grosses réparations. Au cours de l’exercice 2006, le<br />

Groupe prévoit d’enregistrer une hausse significative des<br />

dépenses d’investissement, qui pourraient atteindre un<br />

total d’environ 150 millions d’euros, tel qu’actuellement<br />

budgété par le Groupe (contre 72,8 millions d’euros au<br />

titre de l’exercice 2005). Cette hausse sera<br />

principalement due à l’achèvement en 2006 de Buzz<br />

Lightyear Laser Blast dans le Parc <strong>Disney</strong>land et la<br />

poursuite de la construction des nouvelles attractions,<br />

dont l’ouverture est prévue dans les prochaines années.<br />

Le Groupe prévoit des dépenses significatives, bien que<br />

quelque peu réduites, pour l’exercice 2007. Par la suite,<br />

une part des investissements continuera d’être focalisée<br />

sur les améliorations des Parcs à Thèmes et des hôtels.<br />

Les informations, hypothèses et estimations utilisées par le<br />

Groupe pour déterminer ses objectifs sont susceptibles de<br />

changer ou d’être modifiées en raison d’incertitudes<br />

économiques, financières ou concurrentielles. En<br />

particulier, le nombre de visiteurs pourrait être affecté par<br />

de nombreux facteurs, dont certains échappent au contrôle<br />

du Groupe, notamment l’état de l’industrie européenne du<br />

tourisme et du voyage (y compris l’impact potentiel de<br />

l’augmentation du prix du pétrole), les considérations<br />

géopolitiques, les facteurs affectant le marché touristique<br />

français (telles que les conditions climatiques et l’économie<br />

en général), la perception de l’attractivité de <strong>Disney</strong>land<br />

Resort Paris par rapport à d’autres destinations touristiques,<br />

et la capacité du Groupe à mettre en œuvre avec succès sa<br />

stratégie de développement et à atteindre les objectifs fixés<br />

par cette stratégie. Par conséquent, la Société ne peut<br />

donner aucune assurance sur la réalisation des objectifs<br />

décrits dans cette section et ne s’engage nullement à mettre<br />

à jour ou à réviser les informations fournies.<br />

Chessy, le 15 novembre 2005<br />

pour le Gérant, <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A.S.<br />

Karl L. Holz, Président<br />

08 - 09 <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. - <strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005


RAPPORT GENERAL DU GERANT SUR LE<br />

GROUPE EURO DISNEY S.C.A.<br />

ANNEXE 1<br />

REMUNERATION, FONCTIONS ET MANDATS DES MANDATAIRES SOCIAUX<br />

Les mandataires sociaux du Groupe sont le Gérant (<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A.S., personne morale), et les membres du Conseil<br />

de Surveillance.<br />

Rémunération du Gérant, <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A.S. :<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A.S. est le Gérant d’<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A., EDA et EDL Hôtels S.C.A. Au cours de l’exercice 2005, la<br />

rémunération due à <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A.S. en sa qualité de Gérant s’est élevée à 10,8 millions d’euros.<br />

Rémunération, fonctions et mandats des membres du Conseil de Surveillance :<br />

La rémunération globale versée aux membres du Conseil de Surveillance au titre de l’exercice 2005 s’est élevée à<br />

121 948 euros. La rémunération des membres du Conseil de Surveillance est proportionnelle à leur assiduité aux<br />

réunions du Conseil. Concernant la rémunération individuelle allouée à chacun des membres du Conseil de<br />

Surveillance ainsi que la liste de leurs fonctions et mandats, voir ci-après. Les employés et les cadres de TWDC ne<br />

perçoivent pas de rémunération au titre de leur fonction de membres du Conseil de Surveillance.<br />

Rémunération des membres du comité de direction générale du Groupe <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> :<br />

La composition et le nombre des membres du comité de direction du Groupe ont varié au cours de l’exercice 2005.<br />

La rémunération globale des membres du comité de direction générale d’<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> durant leur mandat s’est élevée<br />

à 6,3 millions d’euros au titre de l’exercice 2005. Au 30 septembre 2005, les membres du comité de direction générale<br />

détenaient ensemble 34,5 millions d’options de souscription d’actions <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A.<br />

Les membres du Conseil de surveillance, qui sont membres du Conseil de surveillance d’<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. et d’<strong>Euro</strong><br />

<strong>Disney</strong> Associés S.C.A., sont :<br />

MEMBRES DU CONSEIL DE SURVEILLANCE FONCTIONS ET MANDATS EXERCÉS DANS TOUTE SOCIÉTÉ FRANÇAISE ET ÉTRANGÈRE<br />

Antoine Jeancourt-Galignani, Gecina (jusqu’en juin 2005) Président du Conseil d’administration<br />

Président<br />

SNA Holding (Bermuda) Ltd<br />

Rémunération : 45 735 € AGF<br />

Gecina<br />

Kaufman & Broad S.A.<br />

SNA-Re (Bermuda) Ltd<br />

Administrateur<br />

SNA SAL, Liban<br />

Société Générale<br />

Total Fina Elf<br />

Jetix N.V., Pays-Bas (jusqu’en septembre 2005) Membre du Conseil de surveillance<br />

Hypo Real Estate Holding AG, Allemagne<br />

Philippe Labro PhLCommunication S.A.R.L. Directeur de Projets – Conception, Réalisation<br />

Rémunération : 22 866 € Direct 8 Vice-Président<br />

Ediradio (RTL)<br />

Membre du Conseil de Surveillance<br />

Dr Jens Odewald<br />

Odewald & Compagnie GmbH, Berlin<br />

Rémunération : 22 856 € Odewald & Compagnie Gesellschaft für Président et Directeur des opérations<br />

Beteiligungen GmbH, Berlin<br />

Tuja Holding GmbH<br />

Président du Conseil de surveillance<br />

Trans-o-Flex Schnell – Lieferdienst GmbH, Weinheim<br />

Laurence Parisot<br />

Rémunération : 22 866 €<br />

Tchibo Holding AG, Hamburg<br />

Ifop-Asecom Latin America (Argentine)<br />

Ifop CMR (Toronto)<br />

Ifop Participations S.A.<br />

Ifop S.A. (jusqu’en septembre 2005)<br />

Ifop Westwego (Canada)<br />

Optimum S.A. (jusqu’en juin 2005)<br />

Medef<br />

Havas S.A. (depuis juin 2005)<br />

Michelin S.C.A. (depuis mai 2005)<br />

Conseil économique et social<br />

Gradiva S.A.R.L.<br />

MP3<br />

IFOP-Tite Live S.A.R.L. (jusqu’en juin 2005)<br />

Membre du Conseil de surveillance<br />

Président-directeur général<br />

Président<br />

Administrateur<br />

Membre du Conseil de surveillance<br />

Conseiller<br />

Gérant


MEMBRES DU CONSEIL DE SURVEILLANCE FONCTIONS ET MANDATS EXERCES DANS TOUTE SOCIETE FRANÇAISE ET ETRANGERE<br />

James A. Rasulo<br />

Rémunération : -<br />

ARDC-Ocala 201, LLC<br />

Character Concepts (Division of Walt <strong>Disney</strong> World Co.)<br />

<strong>Disney</strong> Business Productions, LLC<br />

Président<br />

W.D. Attractions, Inc.<br />

Walt <strong>Disney</strong> Parks and Resorts, LLC<br />

<strong>Disney</strong> Regional Entertainment Florida<br />

Mighty Ducks Hockey Club, Inc. (jusqu’en avril 2005) Président et Directeur et administrateur<br />

Walt <strong>Disney</strong> Parks and Resorts Online<br />

Club 33<br />

Compass Rose Corporation<br />

DCSR, Inc.<br />

<strong>Disney</strong> Entertainment Productions<br />

<strong>Disney</strong>land, Inc.<br />

<strong>Disney</strong> Magic Corporation<br />

<strong>Disney</strong> Regional Entertainment, Inc.<br />

<strong>Disney</strong> Wonder Corporation<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Corporation<br />

Magic Kingdom, Inc.<br />

Vista Title Insurance Agency, Inc.<br />

Walt <strong>Disney</strong> Entertainment<br />

Walt <strong>Disney</strong> Imagineering Research &<br />

Development, Inc.<br />

Walt <strong>Disney</strong> Touring Productions<br />

WCO Parent Corporation<br />

WCO Land Corporation<br />

WCO Leisure, Inc.<br />

<strong>Disney</strong> Worldwide Services, Inc<br />

Directeur et administrateur<br />

Président et administrateur<br />

Vice-Président et administrateur<br />

Senior Vice-Président<br />

<strong>Disney</strong> Realty Inc<br />

Directeur et Vice-Président exécutif<br />

<strong>Disney</strong> Incorporated<br />

<strong>Disney</strong>land International<br />

Walt <strong>Disney</strong> Travel Co., Inc.<br />

Walt <strong>Disney</strong> World Co.<br />

Walt <strong>Disney</strong> World Hospitality & Recreation<br />

Administrateur<br />

Corporation<br />

WCO Hotels, Inc.<br />

From Time to Time, Inc.<br />

Vista Communications, Inc.<br />

Anthony Martin Robinson Center Parks UK Plc. Président<br />

Compensation : 7 622 € Regus Plc Directeur<br />

Thomas O. Staggs <strong>Disney</strong> Enterprises, Inc. Senior Vice-Président et<br />

Rémunération : -<br />

Directeur <strong>Financier</strong><br />

The Walt <strong>Disney</strong> Company<br />

Senior Vice-Président et Directeur <strong>Financier</strong><br />

Président du Comité d’investissement<br />

ABC, Inc.<br />

ABC News Online Investments, Inc.<br />

<strong>Disney</strong> Media Ventures, Inc.<br />

Vice-Président exécutif<br />

<strong>Disney</strong> TeleVentures, Inc.<br />

<strong>Disney</strong> Worldwide Services, Inc.<br />

Allemand Subsidiary, Inc.<br />

Administrateur<br />

B.V. Film Finance Co. II<br />

EDL Holding Company<br />

EDL S.N.C. Corporation<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Investments, Inc.<br />

Président et Administrateur<br />

WDW Services II, Inc.<br />

WDT Services, Inc.<br />

Jetix <strong>Euro</strong>pe N.V.<br />

Larkspur International Sales, Inc.<br />

Président<br />

WDWH&R Services, Inc.<br />

ABC Family Worldwide, Inc.<br />

Steamboat Ventures, LLC<br />

Directeur <strong>Financier</strong><br />

Membre<br />

La rémunération indiquée ci-dessus représente la rémunération payée par le Groupe au cours de l’exercice 2005. La<br />

rémunération des membres du Conseil de Surveillance est proportionnelle à leur assiduité aux réunions du Conseil.<br />

10 - 11 <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. - <strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005


Etats <strong>Financier</strong>s Consolidés<br />

BILANS CONSOLIDES<br />

SEPTEMBRE<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) NOTES 2005 2004 2003<br />

Actif immobilisé<br />

Immobilisations incorporelles 55,6 52,4 57,6<br />

Immobilisations corporelles 3 2 295,2 2 343,9 928,0<br />

Immobilisations financières 4 11,3 115,3 1 332,2<br />

2 362,1 2 511,6 2 317,8<br />

Actif circulant<br />

Stocks 5 39,2 41,5 41,8<br />

Créances :<br />

Clients et comptes rattachés 6 74,0 72,7 76,9<br />

Autres 7 79,8 59,8 45,9<br />

Valeurs mobilières de placement 8 280,8 120,8 34,9<br />

Disponibilités 10,1 10,6 11,2<br />

483,9 305,4 210,7<br />

Charges à répartir 9 48,1 59,6 55,1<br />

Total Actif 2 894,1 2 876,6 2 583,6<br />

Capitaux propres<br />

Capital 10 39,0 10,8 802,5<br />

Primes d’émission 10 1 442,5 1 235,7 291,4<br />

Réserves consolidées 10 (1 185,8) (1 306,4) (9,5)<br />

295,7 (59,9) 1 084,4<br />

Intérêts minoritaires 11 106,3 339,6 -<br />

Autres fonds propres 12 - - 152,8<br />

Provision pour risques et charges 13 96,9 98,2 120,1<br />

Emprunts 14 1 943,4 2 052,8 867,5<br />

Dettes à court terme<br />

Sociétés liées 15 62,8 73,3 56,9<br />

Créditeurs et débiteurs divers 16 295,2 284,3 214,3<br />

358,0 357,6 271,2<br />

Produits constatés d’avance 17 93,8 88,3 87,6<br />

Total Passif 2 894,1 2 876,6 2 583,6<br />

Les notes jointes font partie intégrante des états financiers consolidés.


COMPTES DE RESULTATS CONSOLIDES<br />

EXERCICE<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) NOTES 2005 2004 2003<br />

Produits d’exploitation 18 1 076,0 1 048,0 1 047,5<br />

Charges d’exploitation 19 (1 102,9) (1 071,9) (915,1)<br />

Résultat avant loyers de crédit-bail et charges financières nettes (26,9) (23,9) 132,4<br />

Résultat financier<br />

Loyers de crédit-bail 25 - - (193,8)<br />

Produits financiers 3,9 2,8 49,0<br />

Charges financières 14 (91,8) (108,5) (55,5)<br />

(87,9) (105,7) (200,3)<br />

Résultat courant (114,8) (129,6) (67,9)<br />

Résultat exceptionnel 20 0,4 (22,3) 11,9<br />

Impôts 21 (1,1) - -<br />

Résultat net de l’ensemble consolidé (115,5) (151,9) (56,0)<br />

Intérêts minoritaires 11 20,6 6,7 -<br />

Résultat net (part du Groupe) (94,9) (145,2) (56,0)<br />

Nombre moyen d’actions (en millions) 10 2 771,7 1 062,0 1 056,0<br />

Résultat net par action (en euro) 2 (0,03) (0,14) (0,05)<br />

Les notes jointes font partie intégrante des états financiers consolidés.<br />

12 - 13 <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. - <strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005


ETATS FINANCIERS CONSOLIDES<br />

TABLEAU DE FINANCEMENT CONSOLIDE<br />

EXERCICE<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) NOTES 2005 2004 2003<br />

Résultat net (part du Groupe) (94,9) (145,2) (56,0)<br />

Intérêts minoritaires 11 (20,6) (6,7) -<br />

Eléments opérationnels ne donnant pas lieu à un mouvement de trésorerie :<br />

Dotations aux amortissements 19 144,0 146,8 65,6<br />

Avances reçues des Sociétés de Financement (Phase I) - - 52,1<br />

Autres 1,0 24,2 (10,6)<br />

Variations des :<br />

Créances (21,4) (2,7) 48,6<br />

Stocks 2,3 0,3 (3,1)<br />

Dettes 8,0 107,9 (8,5)<br />

Flux de trésorerie nets liés à l’exploitation 18,4 124,6 88,1<br />

Cession d’immobilisations corporelles - - 45,4<br />

Acquisition d’immobilisations corporelles et incorporelles 3 (72,8) (28,6) (72,9)<br />

Autres 0,1 (0,2) (1,3)<br />

Flux de trésorerie nets liés aux opérations d’investissement (72,7) (28,8) (28,8)<br />

Augmentation brute de capital 10 253,3 - -<br />

Paiement des frais d’augmentation de capital 10 (17,4) (0,4) -<br />

Nouveaux emprunts - 22,5 40,0<br />

Remboursement des emprunts (114,8) (66,2) (15,0)<br />

Diminution (augmentation) des dépôts de garantie bancaires et autres dépôts 4 104,0 (10,5) (59,6)<br />

Frais de négociation de la dette (14,4) (4,5) -<br />

Flux de trésorerie nets liés aux opérations de financement 210,7 (59,1) (34,6)<br />

Variations de trésorerie 156,4 36,7 24,7<br />

Trésorerie au début de la période 131,3 94,6 21,3<br />

Trésorerie à la fin de la période 287,7 131,3 46,0<br />

Informations complémentaires :<br />

Paiement d’intérêts 93,2 61,1 20,3<br />

Loyers de crédit-bail, net - - 95,0<br />

Transactions financières et d’investissement sans flux de trésorerie :<br />

Transfert des intérêts courus des emprunts subordonnés CDC en emprunts 14 (a) 59,8 - -<br />

Différé de la rémunération du Gérant et des redevances de licence de l’exercice<br />

2005 en emprunts 19 (b) 25,0 - -<br />

Abandon de créance de la part de TWDC sur la ligne de crédit<br />

de 167,7 millions d’euros 14 (g) 10,0 - -<br />

Reclassement entre les pertes cumulées et les intérêts minoritaires 10 215,5 - -<br />

Conversion d’obligations remboursables en action 12 - 152,5 -<br />

Transfert des emprunts et intérêts courus d’EDA en intérêts minoritaires - 384,1 -<br />

SEPTEMBRE<br />

Rapprochement avec le bilan : 2005 2004 2003<br />

Disponibilités 10,1 10,6 11,2<br />

Valeurs mobilières de placement 280,8 120,8 34,9<br />

Concours bancaires courants (classés en créditeurs et charges à payer) (3,2) (0,1) (0,1)<br />

Trésorerie à la fin de la période (1) 287,7 131,3 46,0<br />

(1) Inclut 48,3 millions d’euros, et 49,1 millions d’euros de disponibilités et de valeurs mobilières de placement des sociétés de financement consolidées<br />

respectivement au 30 septembre 2005 et au 30 septembre 2004.<br />

Les notes jointes font partie intégrante des états financiers consolidés.


1. DESCRIPTION DE L’ACTIVITE ET DES NEGOCIATIONS FINANCIERES<br />

1.1 DESCRIPTION DE L’ACTIVITE<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. (la « Société »), ses filiales (le « Groupe Contrôlé Juridiquement ») et les sociétés de financement consolidées<br />

(globalement le « Groupe ») ont commencé l’exploitation commerciale de <strong>Disney</strong>land Resort Paris le 12 avril 1992, jour de<br />

l’ouverture officielle (l’« Ouverture »). Le Groupe exploite à Marne-la-Vallée (France) <strong>Disney</strong>land Resort Paris qui comprend deux<br />

Parcs à Thèmes (collectivement les « Parcs à Thèmes »), le Parc <strong>Disney</strong>land et le Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios, qui a ouvert ses<br />

portes au public le 16 mars 2002, sept hôtels à thèmes, deux centres de congrès, le centre de divertissements <strong>Disney</strong> Village et<br />

un parcours de golf. Le Groupe gère également le développement immobilier et l’extension des infrastructures du site.<br />

La Société est cotée en bourse et est indirectement détenue à 39,8 % par une société elle-même détenue à 100 % par<br />

The Walt <strong>Disney</strong> Company (« TWDC »). La gestion est confiée à <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A.S. (le « Gérant »), entité<br />

indirectement détenue à 100 % par TWDC. L’associé commandité de la Société est EDL Participations S.A.S., une<br />

autre filiale détenue indirectement à 100 % par TWDC. Au terme d’une réorganisation juridique au sein du Groupe,<br />

la Société est devenue une société holding. La quasi-totalité des éléments d’actif et de passif de la Société a été<br />

apportée à <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Associés S.C.A. (« EDA »), qui est devenue la principale société d’exploitation du Groupe.<br />

EDA est détenu à 82 % par la Société. La gestion est confiée à <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A.S. Les 18 % restant sont détenus de<br />

manière égale par deux filiales, elles-mêmes indirectement détenues à 100% par TWDC. Les sociétés comprises dans<br />

le périmètre de consolidation de l’exercice 2005, ainsi que leurs principales activités sont présentées ci-dessous. Les<br />

changements intervenus depuis l’exercice précédent sont mentionnés dans les notes de bas de tableau.<br />

SOCIETE (1)<br />

% DE PARTICIPATION ACTIVITE PRINCIPALE<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. Société Mère Société Mère<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Commandité S.A.S. 100 Associé commandité d’<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Associés S.C.A.<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Associés S.C.A. (« EDA ») (2) (3) 82 Exploitant des Parcs à Thèmes, du <strong>Disney</strong>land Hôtel, du<br />

Ranch Davy Crockett et du parcours de golf, et gestion du<br />

développement immobilier<br />

EDL Hôtels S.C.A. 82 Exploitant de 5 des 7 hôtels à thèmes du Groupe et du <strong>Disney</strong><br />

Village, collectivement les Installations de la Phase IB<br />

Hotel New-York Associés S.N.C. (2) 0 Société de financement des actifs de la Phase IB<br />

Newport Bay Club Associés S.N.C. (2) 0 Société de financement des actifs de la Phase IB<br />

Sequoia Lodge Associés S.N.C. (2) 0 Société de financement des actifs de la Phase IB<br />

Hotel Cheyenne Associés S.N.C. (2) 0 Société de financement des actifs de la Phase IB<br />

Hotel Santa Fe Associés S.N.C. (2) 0 Société de financement des actifs de la Phase IB<br />

Centre de Divertissements Associés S.N.C. (2) 0 Société de financement des actifs de la Phase IB<br />

Centre de Congrès Newport S.A.S. (2) 0 Société de financement des actifs du Centre de Congrès du<br />

Newport Bay Club<br />

EDL Hôtels Participations S.A.S. 82 Associé commandité d’EDL Hôtels S.C.A.<br />

EDL Services S.A.S. 82 Gérant des Sociétés de financement de la Phase IB<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong>land S.N.C.<br />

(« Société de Financement de la Phase IA ») (2) 0 Société de financement des actifs de la Phase IA<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Vacances S.A.S. 82 Tour opérateur proposant des forfaits vacances à <strong>Disney</strong>land<br />

Resort Paris<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Vacaciones S.A. 81.9 Filiale espagnole d'<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Vacances S.A.S. (sans<br />

activité)<br />

Val d’<strong>Euro</strong>pe Promotion S.A.S. 82 Société de promotion immobilière<br />

Les Villages Nature de Val d’<strong>Euro</strong>pe S.A.R.L. (1) 41 Société créée conjointement avec le Pierre & Vacances,<br />

chargée d’une étude de faisabilité<br />

S.E.T.E.M.O. Imagineering S.A.R.L. 82 Société chargée de la réalisation d'études et du suivi de la<br />

construction des attractions<br />

ED Spectacles S.A.R.L. 82 Exploitant du Buffalo Bill's Wild West Show<br />

Débit de Tabac S.N.C. 82 Débitant de tabac au <strong>Disney</strong> Village<br />

Convergence Achats S.A.R.L. (1) 41 Centrale de référencement en partenariat avec Groupe Flo<br />

pour les achats en nourriture et boissons<br />

ED Resort Services S.A.S. 82 Filiale actuellement sans activité<br />

ED Finances 1,2,3,4 S.N.C. 82 Filiales (4) actuellement sans activité<br />

(1) Toutes les sociétés sont consolidées par intégration globale à l’exception de Convergence Achats S.A.R.L. et Les Villages Nature de Val d’<strong>Euro</strong>pe S.A.R.L. qui<br />

sont consolidés par consolidation proportionnelle. A l’exception de Convergence Achats S.A.R.L. et <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Vacaciones S.A., toutes les sociétés ont leur<br />

siège social à Chessy, Marne-la-Vallée, France.<br />

(2) A compter du 1 er octobre 2003, ces entités sont consolidées suite à l’adoption de nouvelles règles comptables qui concernent les sociétés de financement<br />

(Voir note 2). A l’exception d’EDA et du Centre de Congrès Newport S.A.S., les entités clôturent au 31 décembre. Les états financiers consolidés ont cependant<br />

été établis sur 12 mois se terminant le 30 septembre.<br />

(3) Anciennement <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Associés S.N.C., a été transformée en <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Associés S.C.A. le 30 septembre 2004. Au cours de l’exercice 2005, le<br />

pourcentage d’intérêt dans cette entité est passé de 0% à 82%, suite à la réorganisation juridique décrite en note 1-4.<br />

14 - 15 <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. - <strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005


ETATS FINANCIERS CONSOLIDES<br />

1.2 FINANCEMENT DE DISNEYLAND RESORT PARIS<br />

Le Groupe Contrôlé Juridiquement est propriétaire du<br />

Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios, du <strong>Disney</strong>land Hôtel, du<br />

Ranch Davy Crockett, du parcours de golf et des terrains<br />

sur lesquels se situent les cinq autres hôtels et le <strong>Disney</strong><br />

Village. Le Groupe loue en crédit-bail les autres actifs<br />

d’exploitation comme indiqué ci-après :<br />

Phase IA<br />

En 1989, divers contrats ont été signés entre la Société et<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong>land S.N.C. (la « Société de Financement de<br />

la Phase IA ») pour la construction et le financement du<br />

Parc <strong>Disney</strong>land. Conformément au contrat de cessionbail<br />

initial, tous les actifs du Parc <strong>Disney</strong>land existant à<br />

l’Ouverture et les terrains sur lesquels ils sont situés ont<br />

été vendus par la Société à la Société de Financement de<br />

la Phase IA, puis ont été loués à la Société. En 1994, le<br />

contrat de cession-bail original a été modifié de telle sorte<br />

que les droits de la Société suivant les termes du contrat<br />

ont été transférés à <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Associés S.N.C., une<br />

filiale indirectement détenue à 100 % par TWDC qui, à<br />

son tour, les a sous-loués à la Société. En septembre<br />

2004, <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Associés S.N.C. a été transformée en<br />

société en commandite par action (S.C.A.) puis, dans le<br />

cadre de la Restructuration, est devenue une filiale<br />

détenue à 82 % par la Société. Suite à cette<br />

réorganisation juridique, le contrat de sous-location<br />

entre la Société et EDA a été dénoncé. EDA continue à<br />

louer ces actifs à la Société de Financement de la Phase<br />

IA. Le Groupe ne détient aucune participation dans la<br />

Société de Financement de la Phase IA.<br />

Phase IB<br />

En 1991, divers contrats ont été signés pour la<br />

construction et le financement de cinq hôtels : l’Hôtel<br />

New York, le Newport Bay Club, le Sequoia Lodge, l’Hôtel<br />

Cheyenne, l’Hôtel Santa Fe, et le centre de<br />

divertissements <strong>Disney</strong> Village (collectivement, les<br />

« Installations de la Phase IB »). Dans le cadre de contrats<br />

de cession bail, les Installations de la Phase IB ont été<br />

vendues par la Société à six sociétés en nom collectif<br />

créées pour les besoins du financement de la Phase IB<br />

(les « Sociétés de Financement de la Phase IB »). Ces<br />

installations sont louées à EDL Hôtels S.C.A. qui les<br />

exploite. Le Groupe ne détient aucune participation dans<br />

les Sociétés de Financement de la Phase IB.<br />

Dans la suite du présent document, la Société de<br />

Financement de la Phase IA et les Sociétés de<br />

Financement de la Phase IB sont globalement<br />

dénommées les « Sociétés de Financement de la Phase I ».<br />

Actifs complémentaires du Parc <strong>Disney</strong>land<br />

En 1994, la Société a conclu un contrat de cession-bail<br />

avec EDA portant sur certains actifs du Parc <strong>Disney</strong>land<br />

construits après l’Ouverture. Conformément à ce contrat,<br />

ces actifs ont été vendus par la Société et par la Société de<br />

Financement de la Phase IA à EDA, pour être ensuite<br />

loués à la Société. En 2005, EDA est devenue une filiale<br />

détenue à 82 % par la Société, ce qui a entraîné la<br />

dénonciation du contrat. Par conséquent, ces actifs<br />

précédemment loués sont désormais détenus et gérés<br />

par le Groupe Contrôlé Juridiquement.<br />

Centre de Congrès Newport Bay Club<br />

En 1996, divers contrats ont été signés avec Centre de<br />

Congrès Newport S.A.S., filiale indirectement détenue à<br />

100 % par TWDC pour la construction et le financement<br />

d’un second centre de congrès, adjacent au Newport Bay<br />

Club. Conformément à un contrat de cession-bail, les<br />

actifs du Centre de Congrès Newport Bay Club ont été<br />

vendus par EDL Hôtels S.C.A. à Centre de Congrès<br />

Newport S.A.S. Ce centre de congrès est loué en retour à<br />

EDL Hôtels S.C.A., qui en est l’exploitant.<br />

Dans la suite du présent document, la Société de<br />

Financement de la Phase IA, les Sociétés de<br />

Financement de la Phase IB, et Centre de Congrès<br />

Newport S.A.S., sont globalement dénommées les<br />

« Sociétés de Financement ».<br />

1.3 RESTRUCTURATION JURIDIQUE ET FINANCIERE<br />

En septembre 2004, le Groupe a trouvé un accord avec<br />

ses prêteurs et TWDC sur une restructuration globale de<br />

ses engagements financiers (la « Restructuration »). La<br />

Restructuration a été finalisée le 23 février 2005 à la suite<br />

de la réalisation définitive de l’ensemble des conditions<br />

requises par l’accord.<br />

Les principaux éléments de la Restructuration étaient les<br />

suivants :<br />

• Une augmentation de capital d’un montant brut de<br />

253,3 millions d’euros, avant déduction des frais<br />

liés à l’augmentation de capital. La Société a émis<br />

2,8 milliards de nouvelles actions au prix unitaire de<br />

0,09 euro (voir Note 10) ;<br />

• Une nouvelle ligne de crédit de 150 millions d’euros a<br />

été octroyée à la Société par TWDC pour remplacer la<br />

ligne de crédit de 167,7 millions d’euros arrivée à<br />

expiration. De plus, TWDC a accordé un abandon de<br />

créance de 10,0 millions d’euros sur la ligne de crédit<br />

arrivée à expiration et a converti 110,0 millions d’euros<br />

sur le solde en dette subordonnée à long terme (voir<br />

Note 14) ;<br />

• Report du remboursement de la dette du Groupe pour<br />

partie de façon inconditionnelle et pour partie de façon<br />

conditionnelle (en fonction de la performance<br />

financière de la Société), et suppression de l’obligation<br />

de constituer des dépôts de garantie (les 100,6 millions<br />

d’euros de dépôts existants ont été utilisés pour<br />

rembourser par anticipation certaines dettes) ; en<br />

contrepartie, les taux d’intérêt applicables à certaines<br />

dettes ont été augmentés (voir Notes 4 et 14) ;<br />

• Report du paiement d’une partie de la rémunération<br />

de la gérance et des redevances de licence dues à des<br />

sociétés affiliées à TWDC au titre des exercices à venir,<br />

en partie de façon inconditionnelle (125 millions<br />

d’euros au total) et en partie de façon conditionnelle<br />

(200 millions d’euros au maximum) en fonction de la<br />

performance financière de la Société pour la partie<br />

conditionnelle (voir Notes 14 et 19) ;<br />

• Acquisition par la Société de 82 % du capital d’EDA,


en contrepartie de l’apport de la quasi-totalité de ses<br />

éléments d’actif et de passif (des filiales de TWDC<br />

conservant le solde du capital d’EDA, soit 18 %). Cette<br />

opération a eu pour objet d’éviter à la Société de devoir<br />

payer à EDA 292,1 millions d’euros (auxquels<br />

s’ajoutent 16 millions d’euros d’intérêts),<br />

correspondant au prix d’exercice d’options au titre de<br />

certains contrats de location et de sous-location, dont<br />

la levée aurait été nécessaire afin de conserver ses<br />

droits sur le Parc <strong>Disney</strong>land et certaines de ses<br />

attractions clés (qui étaient auparavant louées par<br />

EDA) (voir Notes 1-4, 10 et 11) ;<br />

• Obtention des autorisations des banques pour la mise<br />

en place d’un plan de développement de nouvelles<br />

attractions dans les Parcs à Thèmes pour 240 millions<br />

d’euros et pour la poursuite des investissements liés à<br />

la maintenance et à l’amélioration des actifs existants.<br />

Par la suite, le compte de résultat du Groupe sera affecté<br />

par l’impact des charges d’intérêts sur les dettes, le report<br />

des redevances de licence et de la rémunération du<br />

Gérant, en partie compensés par l’impact des produits<br />

d’intérêt sur les disponibilités et la part plus importante<br />

des intérêts minoritaires. L’augmentation des intérêts<br />

minoritaires correspond à la quote-part d’intérêt dans<br />

EDA, qui est détenue par des filiales détenues<br />

indirectement à 100 % par TWDC après l’apport de la<br />

quasi-totalité de ses éléments d’actif et de passif par la<br />

Société.<br />

1.4 REORGANISATION JURIDIQUE AU SEIN DU GROUPE<br />

Suite à la mise en place de la réorganisation juridique,<br />

partie intégrante de la Restructuration décrite ci-dessus,<br />

EDA est devenue une filiale détenue à 82 % du Groupe<br />

Juridiquement Contrôlé. Jusqu’à la réorganisation<br />

juridique résultant de la Restructuration, <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong><br />

S.C.A. ne détenait aucune participation dans le capital<br />

d’EDA, filiale à 100 % de The Walt <strong>Disney</strong> Company<br />

(« TWDC »), qui faisait partie intégrante du Groupe<br />

consolidé en tant que société de financement, dans la<br />

mesure où son activité consistait à financer et à louer en<br />

crédit-bail au Groupe les actifs du Parc à Thèmes. Suite à<br />

la finalisation de la Restructuration, la quasi-totalité des<br />

actifs et passifs de la Société a été apportée à EDA, qui est<br />

alors devenue une filiale détenue à 82 % par <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong><br />

S.C.A. et principale société d’exploitation du Groupe, des<br />

filiales de TWDC en détenant le solde, soit 18 %. La<br />

réorganisation juridique au sein du Groupe n’a pas eu<br />

d’effet sur le contrôle effectif qu’exerce ED S.C.A. sur<br />

EDA, dans le cadre de l’établissement des états financiers<br />

consolidés. Dans la mesure où le changement de<br />

détention de EDA par ED S.C.A. reflète une transaction<br />

entre actionnaires portant sur les entités consolidées et<br />

présentant les caractéristiques d’une opération sous<br />

contrôle commun il a été enregistré directement par le<br />

biais des capitaux propres et des intérêts minoritaires. Par<br />

ailleurs, suivant les termes et modalités de la<br />

Restructuration, cette nouvelle affectation entre le Groupe<br />

et les intérêts minoritaires a eu un impact sur les résultats<br />

de la période du 1 er octobre 2004 (voir Notes 10 et 11).<br />

2. PRINCIPALES REGLES ET METHODES<br />

COMPTABLES<br />

Règles générales<br />

Les comptes consolidés du Groupe sont établis en<br />

conformité avec les règles et principes comptables<br />

français et conformément aux Règlements n° 99-02 du<br />

Comité de la Réglementation Comptable (CRC).<br />

Ces principes ont été intégralement appliqués pour<br />

préparer les états financiers consolidés pour les exercices<br />

clos les 30 septembre 2003, 2004 et 2005, à l’exception<br />

du changement de principe comptable, relatif à la<br />

consolidation des sociétés de financement au cours de<br />

l’exercice 2004, décrits ci-dessous, qui affectent la<br />

comparabilité des exercices présentés.<br />

Principes de consolidation<br />

A compter du début de l’exercice 2004 (1 er octobre 2003),<br />

le Groupe a adopté les nouvelles règles comptables de<br />

consolidation que l’article 133 de la Loi de Sécurité<br />

Financière a rendues obligatoires et qui portent sur la<br />

consolidation des Sociétés de Financement, entités dont<br />

le Groupe ne détient juridiquement aucun titre de capital.<br />

Conformément à ces nouvelles règles, les Sociétés de<br />

Financement auxquelles le Groupe loue en crédit-bail la<br />

majeure partie de ses actifs d’exploitation, ont été<br />

intégrées dans les comptes consolidés du Groupe.<br />

Auparavant, les redevances de crédit-bail versées à ces<br />

Sociétés de Financement étaient comptabilisées dès<br />

qu’elles étaient encourues et les modalités des contrats de<br />

crédit-bail et des engagements contractuels relatifs aux<br />

loyers et aux dettes des Sociétés de Financement étaient<br />

décrites dans l’annexe aux états financiers. L’incorporation<br />

des actifs des Sociétés de Financement dans les comptes<br />

consolidés du Groupe suite aux nouvelles règles<br />

comptables a eu pour effet d’augmenter les<br />

immobilisations et les emprunts du Groupe. Les créances<br />

du Groupe sur les Sociétés de Financement ont été<br />

éliminées dans les comptes consolidés et les capitaux<br />

propres consolidés ont été réduits. Cette diminution des<br />

capitaux propres consolidés résulte principalement de<br />

l’amortissement cumulé des actifs détenus par les<br />

Sociétés de Financement, qui était supérieur pour les<br />

mêmes périodes aux redevances de crédit-bail payées par<br />

le Groupe. Ce changement comptable a également eu un<br />

impact sur la classification et le montant des charges<br />

enregistrés dans le compte de résultat. Cela a entraîné une<br />

hausse des dotations aux amortissements et des charges<br />

d’exploitation ainsi qu’une diminution des charges de<br />

redevances de crédit-bail.<br />

Pour permettre les comparaisons, le Groupe présente<br />

dans la Note 29 des états financiers supplémentaires en<br />

base pro-forma en complément des états financiers<br />

publiés pour l’exercice 2003. Les informations pro-forma<br />

ont été préparées en considérant l’impact de ces<br />

changements comptables sur l’exercice 2003.<br />

Utilisation d’estimations<br />

La préparation de ces états financiers nécessite<br />

l’utilisation d’estimations et d’hypothèses faites par la<br />

direction du Groupe qui affecte les montants présentés<br />

16 - 17 <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. - <strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005


ETATS FINANCIERS CONSOLIDES<br />

dans ces états financiers. Les montants réels peuvent se révéler différents de ces estimations. Certains reclassements<br />

ont été effectués sur la présentation des comptes consolidés des exercices 2004 et 2003 afin de la rendre conforme<br />

à celle des comptes consolidés de l’exercice 2005.<br />

Reconnaissance du chiffre d’affaires<br />

Le Groupe suit pour ses principaux secteurs d’activité des principes de reconnaissance du revenu adaptés aux<br />

caractéristiques de ces secteurs. Le Groupe enregistre le chiffre d’affaires pour le secteur des Activités touristiques<br />

lorsque le service est fourni aux visiteurs. Par ailleurs, le chiffre d’affaires des Activités touristiques inclut des<br />

redevances de participants, qui sont comptabilisées en produits selon le mode linéaire sur la durée des accords. Pour<br />

le secteur des Activités de développement immobilier, le chiffre d’affaires est enregistré pour les ventes de terrain à<br />

la conclusion de chaque contrat, alors que le chiffre d’affaires lié aux contrats de services et aux baux à construction<br />

est reconnu lorsque le service est rendu.<br />

Actifs faisant l’objet de contrats de crédit-bail<br />

Le Groupe a conclu des contrats de crédit-bail pour la plupart de ses actifs détenus par des Sociétés de Financement<br />

dédiées. Jusqu’à la mise en place du changement comptable décrit ci-dessus, conformément aux options offertes par<br />

les règles comptables françaises, le Groupe comptabilisait ces transactions comme des opérations de location dans le<br />

compte de résultat sur la ligne loyers de crédit-bail et charges financières nettes. Depuis le 1er octobre 2003, les<br />

Sociétés de Financement sont consolidées dans les états financiers du Groupe. Tous les autres contrats de location<br />

sont enregistrés en charges d’exploitation.<br />

Immobilisations<br />

Les immobilisations corporelles et incorporelles sont évaluées à leur coût d’acquisition. Les amortissements sont<br />

calculés suivant le mode linéaire sur les durées d’utilisation estimées suivantes :<br />

Immobilisations incorporelles<br />

Ouvrages d’infrastructures secondaires<br />

Constructions et attractions<br />

Agencements, installations, matériels et mobiliers<br />

DUREES D’UTILISATION ESTIMEES<br />

2 à 20 ans<br />

40 ans<br />

10 à 40 ans<br />

2 à 25 ans<br />

Les immobilisations incorporelles correspondent à des logiciels, à des droits d’exploitation et à des coûts de<br />

production de spectacles et de films pour les attractions des Parcs à Thèmes.<br />

Les dépenses futures de rénovation font l’objet d’une provision pour grosses réparations dans les charges<br />

d’exploitation selon le mode linéaire sur la période comprise entre deux rénovations.<br />

Les charges financières liées à la production des immobilisations ou à l’acquisition et au développement des terrains<br />

sont incorporées dans leur coût en utilisant un taux d’intérêt moyen pondéré sur l’ensemble des emprunts. Les<br />

projets en cours sont immobilisés lorsque leur faisabilité technique et économique a pu être établie.<br />

Stocks<br />

Les stocks sont évalués au plus bas du coût d’acquisition ou de la valeur nette de réalisation. Les coûts d’acquisition<br />

sont déterminés selon la méthode du coût unitaire moyen pondéré.<br />

Impôts<br />

En raison de la Restructuration, le Groupe ne peut se placer sous le régime de l’intégration fiscale pour les entités du<br />

Groupe Juridiquement Contrôlé au titre de l’exercice 2005. Par conséquent, chaque entité juridique produira sa<br />

propre déclaration d’impôt. Les différences temporaires entre le résultat imposable et le résultat consolidé avant<br />

impôt donnent lieu à la constatation d’impôts différés calculés selon la méthode du report variable sur la base des<br />

taux et règles fiscales résultant des textes fiscaux en vigueur à la clôture de l’exercice et qui seront applicables lorsque<br />

la différence se réalisera. Il n’est constaté d’impôt différé actif que dans la mesure où la récupération des différences<br />

temporaires déductibles est quasi certaine.<br />

Frais d’émission d’emprunt<br />

Les frais d’émission d’emprunt sont amortis linéairement sur la durée de l’emprunt correspondant. En cas de rachat<br />

et/ou d’annulation de l’emprunt, les frais d’émission non amortis, calculés au prorata, sont enregistrés en charges et<br />

s’imputent sur le résultat de l’opération. Les frais de renégociation ou de modification des emprunts existants sont<br />

comptabilisés en charges exceptionnelles au fur et à mesure qu’ils sont encourus.


Engagements en matière de retraite et indemnités assimilées<br />

Les cotisations versées à des caisses de retraite ou à des caisses de retraite complémentaire sont constatées en charge<br />

au fur et à mesure qu’elles sont encourues, et ne génèrent aucun engagement futur. Les indemnités de départ à la<br />

retraite payées conformément aux dispositions prévues par la convention collective du Groupe sont comptabilisées<br />

en charges lorsqu’elles sont payées. Le Groupe a choisi de faire une mention en annexe et de ne pas comptabiliser<br />

l’obligation future liée à cet accord (voir Note 26).<br />

Gestion de risque de change et de taux d’intérêt<br />

Dans le cadre normal de ses activités, le Groupe utilise divers instruments financiers dont des swaps de devises et de<br />

taux d’intérêt, des contrats à terme et des options, pour gérer le risque lié aux fluctuations des taux d’intérêt et des<br />

devises étrangères. Le Groupe affecte ces instruments financiers, qualifiés d’opérations de couverture, à des actifs et<br />

des dettes spécifiques ou à des transactions prévues. Lorsque ces actifs sont cédés, ces dettes sont remboursées ou<br />

ces transactions prévues sont annulées, le Groupe constate le gain dégagé ou la perte subie au titre de ces instruments<br />

financiers. Pour les swaps de taux d’intérêt et de devises, le Groupe enregistre en produits ou charges financiers, sur<br />

la durée de ces contrats, le différentiel devant être payé ou reçu en fonction des modalités de ces instruments et des<br />

variations des taux d’intérêt du marché et des positions de change. Les pertes et les gains provenant de ces<br />

instruments et générés par des débouclages anticipés de ces contrats sont différés et amortis sur la durée restante<br />

initialement prévue. Les gains et pertes provenant des instruments sur devises sont comptabilisés de manière<br />

concomitante à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts.<br />

Opérations en devises<br />

Les opérations libellées en devises sont enregistrées en euros au dernier cours de change en vigueur à la fin du mois<br />

précédant leur comptabilisation. Les dettes et créances en devises figurent au bilan pour leur contre-valeur en euros<br />

au cours de change de fin d’exercice. La différence résultant de la conversion des dettes et créances en devises à la<br />

clôture de l’exercice est inscrite au bilan dans le poste « autres créances » et « autres dettes ». Les pertes latentes de<br />

change font l’objet d’une provision pour risque en totalité, sauf lorsqu’elles font l’objet d’une couverture à terme.<br />

Subventions d’exploitation<br />

Les subventions d’exploitation sont enregistrées en produits d’exploitation dès qu’elles sont octroyées et certaines<br />

quant à leur montant.<br />

Résultat net par action et résultat net dilué par action<br />

Le résultat net par action et le résultat net dilué par action s’obtiennent en divisant le résultat net de la période par la<br />

moyenne pondérée du nombre d’actions en circulation durant la période. Le résultat net dilué par action exclut les<br />

actions potentielles qui pourraient être créées par conversion en actions de divers instruments (obligations<br />

remboursables en actions, obligations convertibles en action, stock options et bons de souscription) car leur effet sur<br />

le calcul du résultat dilué par action est anti-dilutif.<br />

Tableau des flux de trésorerie<br />

Le tableau des flux de trésorerie retrace l’évolution des disponibilités et des valeurs mobilières de placement dont<br />

l’échéance initiale est inférieure ou égale à trois mois. Les valeurs mobilières de placement figurent au bilan à leur<br />

coût d’acquisition ou au cours du marché, si celui-ci est inférieur. Les disponibilités et les valeurs mobilières de<br />

placement comprennent les disponibilités des sociétés de financement consolidées qui ne peuvent être utilisées par<br />

le Groupe Contrôlé Juridiquement pour financer l’exploitation.<br />

Transition aux normes IFRS<br />

A compter du 1 er octobre 2005 (premier jour de l’exercice 2006), le Groupe doit préparer ses états financiers<br />

consolidés selon les normes comptables internationales (« IFRS »). Jusqu’à l’exercice 2005 inclus, le Groupe a<br />

appliqué les principes comptables français. Le Groupe a réalisé son passage aux normes IFRS et a préparé un rapport<br />

spécial sur le changement de référentiel qui sera inclus dans le rapport annuel.<br />

18 - 19 <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. - <strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005


ETATS FINANCIERS CONSOLIDES<br />

3. IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES<br />

EXERCICE 2005<br />

SEPTEMBRE TRANSFERTS SEPTEMBRE<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) 2004 AUGMENTATIONS DIMINUTIONS AJUSTEMENTS 2005<br />

Immobilisations incorporelles 108,2 - - 10,3 118,5<br />

Terrains et ouvrages d’infrastructure secondaire 548,4 - - 0,3 548,7<br />

Constructions et attractions 2 946,5 - (1,2) 9,2 2 954,5<br />

Installations, matériels et mobiliers 611,5 1.1 (0,1) 20,9 633,4<br />

Constructions en cours 23,7 94,2 - (40,7) 77,2<br />

Sous-total 4 238,3 95,3 (1,3) - 4 332,3<br />

Amortissements cumulés (1 842,0) (140,0) 0,5 - (1 981,5)<br />

2 396,3 (44,7) (0,8) - 2 350,8<br />

Des immobilisations corporelles d’une valeur nette comptable de 1 514 millions d’euros au 30 septembre 2005 sont<br />

hypothéquées ou nanties dans le cadre des contrats de prêts, y compris la plupart des actifs du Groupe, à l’exception<br />

du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios. Durant l’exercice 2005, le montant des intérêts incorporés au coût des immobilisations<br />

en cours s’élève à 0,8 millions d’euros<br />

La valeur brute des immobilisations louées en crédit-bail, et les amortissements correspondants, qui sont comptabilisés<br />

dans les états financiers du Groupe, sont résumés comme suit (voir Note 25 pour une description complète) :<br />

SEPTEMBRE 2005<br />

VALEUR AMORTISSEMENTS VALEUR NETTE<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) BRUTE CUMULES COMPTABLE<br />

Immobilisations incorporelles 2,6 (2,4) 0,2<br />

Terrains et infrastructures secondaires 175,4 (86,4) 89,0<br />

Constructions et attractions 2 051,9 (910,2) 1 141,7<br />

Installations, matériels et mobiliers professionnels 371,4 (370,6) 0,8<br />

2 601,3 (1 369,6) 1 231,7<br />

La charge d’amortissements calculée selon le mode linéaire, qui a été constatée dans les états financiers du Groupe<br />

au titre des actifs loués en crédit-bail, s’est élevée à 80,5 millions d’euros au titre de l’exercice 2005 et 75,2 millions<br />

d’euros au titre de l’exercice 2004.<br />

4. IMMOBILISATIONS FINANCIERES<br />

SEPTEMBRE EXERCICE 2005 SEPTEMBRE<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) 2004 AUGMENTATIONS DIMINUTIONS 2005<br />

Dépôts de garantie bancaires (a) 100,6 - (100,6) -<br />

Autres 14,7 - (3,4) 11,3<br />

115,3 - (104,0) 11,3<br />

(a) Dépôts de garantie bancaires<br />

Conformément aux accords de financement du Groupe, des dépôts de garantie étaient maintenus au bénéfice de<br />

certains prêteurs au 30 septembre 2004. Suite à la réalisation de la Restructuration, le solde des dépôts de garantie bancaires<br />

au 30 septembre 2004 a été utilisé pour rembourser certaines dettes de façon anticipée au cours de l’exercice 2005 aux<br />

prêteurs seniors du Groupe. Le Groupe n’est plus obligé de maintenir ces dépôts de garantie (voir Notes 1-3 et 14).<br />

5. STOCKS<br />

Ce poste comprend principalement des marchandises, de la nourriture et des boissons destinées à être vendues ainsi que des<br />

fournitures diverses. Les montants figurant au bilan tiennent compte d’une provision pour dépréciation pour stock obsolète<br />

ou à rotation lente de 3,7 millions d’euros et de 3,9 millions d’euros aux 30 septembre 2005 et 2004, respectivement.


6. CLIENTS ET COMPTES RATTACHES<br />

Ce poste représente principalement les créances du Groupe à l’égard des tours opérateurs et des agents de voyages<br />

sur des ventes de billets d’entrée dans les Parcs à Thèmes, de nuitées d’hôtels et d’autres services proposés. Il inclut<br />

également les créances sur les participants. La provision pour dépréciation des créances douteuses s’élève à 2,0<br />

millions d’euros au 30 septembre 2005 et au 30 septembre 2004. Aux 30 septembre 2005 et 2004, le poste des clients<br />

et comptes rattachés comprenait des créances dont l’échéance était supérieure à un an pour un montant de<br />

respectivement 0,6 millions d’euros et 2,2 millions d’euros.<br />

7. AUTRES CREANCES<br />

SEPTEMBRE<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) 2005 2004<br />

T.V.A. 37,9 38,0<br />

Autres 41,9 21,8<br />

79,8 59,8<br />

Les autres créances comprennent des avances et acomptes reçus des fournisseurs et des créances diverses à recevoir.<br />

Les échéances de ces créances sont inférieures à un an.<br />

8. DISPONIBILITES ET VALEURS MOBILIERES DE PLACEMENT<br />

Les disponibilités et valeurs mobilières de placement du Groupe aux 30 septembre 2005 et 2004 incluent<br />

respectivement 48,3 millions d’euros et 49,1 millions d’euros de disponibilités et valeurs mobilières de placement des<br />

Sociétés de Financement consolidées, qui ne sont pas disponibles pour le Groupe Contrôlé Juridiquement. Ce poste<br />

comprend également des certificats de dépôt et des placements monétaires à court terme, comptabilisés à leur coût<br />

d’acquisition, proche de leur valeur de marché au 30 septembre 2005 et 2004.<br />

9. CHARGES A REPARTIR<br />

SEPTEMBRE EXERCICE 2005 SEPTEMBRE<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) 2004 AUGMENTATIONS DIMINUTIONS 2005<br />

Contributions aux équipements publics (a) 47,6 - (6,2) 41,4<br />

Frais d’émission des emprunts 9,2 - (2,5) 6,7<br />

Autres (b) 2,8 15,5 (18,3) -<br />

59,6 15,5 (27,0) 48,1<br />

(a) Contributions aux équipements publics<br />

Les contributions aux équipements publics comprennent principalement un versement de 34,3 millions d’euros<br />

effectué par le Groupe à la S.N.C.F. (Société Nationale des Chemins de Fer Français), au titre de sa contribution à la<br />

construction de la gare du T.G.V. (Train à Grande Vitesse) située au sein du <strong>Disney</strong>land Resort Paris. Cette<br />

contribution est amortie sur 20 ans à compter de l’ouverture de la gare en 1994. Ce poste comprend également les<br />

contributions financières à la construction d’infrastructures primaires, telles que les réseaux routiers et les réseaux<br />

de distribution d’eau potable, de gaz et d’électricité. Ces coûts sont amortis sur une durée de 20 ans. Les contributions<br />

aux équipements publics sont présentées nettes d’amortissements cumulés qui s’élèvent à 41,6 millions d’euros au<br />

30 septembre 2005 contre 37,6 millions d’euros au 30 septembre 2004.<br />

(b) Autres<br />

Le solde au 30 septembre 2004 ainsi que les augmentations au titre de l’exercice 2005 représentent des coûts qui ont<br />

été imputés sur la prime d’émission relative à l’augmentation de capital prévue par la Restructuration (voir Note 10).<br />

20 - 21 <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. - <strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005


ETATS FINANCIERS CONSOLIDES<br />

10. CAPITAUX PROPRES<br />

NOMBRE<br />

D’ACTIONS CAPITAL PRIME RESERVES<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) (EN MILLIERS) SOCIAL D’EMISSION CONSOLIDEES TOTAL<br />

Au 30 septembre 2003 1 055 938 802,5 291,4 (9,5) 1 084,4<br />

Effet cumulé du changement de principe comptable (note 2) - - - (1 151,7) (1 151,7)<br />

Réduction du nominal de l’action (792,0) 792,0 - -<br />

Conversion des ORAs et des OBSAs 26 742 0,3 152,3 - 152,6<br />

Résultat net (part du Groupe) - - - (145,2) (145,2)<br />

Au 30 septembre 2004 1 082 680 10,8 1 235,7 (1 306,4) (59,9)<br />

Reclassement entre les réserves consolidées et les<br />

intérêts minoritaires chez EDA. (basé sur une<br />

répartition 82%/18%) - - - 215,5 215,5<br />

Augmentation de capital, nette de 18,3 millions<br />

d’euros de frais d’augmentation de capital 2 814 969 28,2 206,8 - 235,0<br />

Perte de l’exercice 2005 (part du Groupe) (94,9) (94,9)<br />

Au 30 septembre 2005 3 897 649 39,0 1 442,5 (1 185,8) 295,7<br />

Nombre d’actions<br />

Le nombre d’actions, figurant dans le tableau ci-dessus, correspond au nombre d’actions composant le capital appelé,<br />

souscrit et libéré de la Société.<br />

Capital social et prime d’émission<br />

Conformément à la septième résolution de l’assemblée générale mixte qui s’est tenue le 25 mars 2004, le capital<br />

social de la Société a été réduit de 792 millions d’euros, en réduisant le nominal de chaque action de 0,76 euro à 0,01<br />

euro, en date d’effet du 9 juillet 2004.<br />

Le 11 juillet 2004, la Société a émis 26 725 580 nouvelles actions lors de la conversion des ORAs à leur date<br />

d’échéance (voir Note 12) et 16 988 actions nouvelles ont été émises lors de l’exercice de 47 826 OBSAs au cours de<br />

l’exercice 2004.<br />

Conformément à ce qui était prévu par la Restructuration, l’augmentation de capital de la Société a été définitivement<br />

réalisée en février 2005, ce qui s’est traduit par l’émission de 2,8 milliards d’actions nouvelles au prix unitaire de 0,09<br />

euro pour un montant de 253,3 millions d’euros (voir Note 1-3).<br />

Réserves consolidées<br />

Au 30 septembre 2005 et 2004, les réserves consolidées comprennent une réserve légale non distribuable s’élevant<br />

à 16,9 millions d’euros.<br />

Le 1 er octobre 2002 (premier jour de l’exercice 2003), le Groupe a adopté de nouvelles règles de consolidation<br />

concernant les dépenses de grosses réparations. Au 1 er octobre 2003 (premier jour de l’exercice 2004), le Groupe a<br />

mis en place de nouvelles règles comptables obligatoires, concernant la consolidation des Sociétés de Financement<br />

dédiées. L’impact rétroactif de ces changements a été enregistré en tant qu’ajustement des réserves consolidées (voir<br />

Note 2).<br />

Suite à la Restructuration, la quasi-totalité des actifs et passifs de la Société a été apportée à EDA. Comme indiqué en<br />

Note 1-4, les effets de la réorganisation juridique ont été enregistrés dans les comptes consolidés du Groupe à compter<br />

du 1 er octobre 2004. L’augmentation des intérêts détenus par la Société dans EDA a été enregistrée comme un<br />

reclassement entre les capitaux propres et les intérêts minoritaires pour un montant de 215,5 millions d’euros (voir<br />

Note 11(a) ci-dessous).<br />

Bons de souscription<br />

Dans le cadre de la restructuration financière de 1994, la Société a émis 290 millions de bons de souscription. Ces<br />

bons donnaient à leurs porteurs le droit de souscrire, au prix de 6,10 euros, à 1,069 action nouvelle de la Société pour<br />

trois bons détenus. Ils avaient une durée de vie de 10 ans et ont expiré en juillet 2004.


11. INTERETS MINORITAIRES<br />

EXERCICE 2005<br />

SEPTEMBRE PART DU SEPTEMBRE<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) 2004 RESULTAT NET AUTRES 2005<br />

EDA (a) 294,7 (20,7) (215,5) 58,5<br />

Centre de Congrès Newport S.A.S. (b) 7,8 0,1 - 7,9<br />

Sociétés de Financement de la Phase I (c) 37,1 - 2,8 39,9<br />

339,6 (20,6) (212,7) 106,3<br />

Les intérêts minoritaires correspondent à une partie des capitaux propres des Sociétés de Financement consolidées,<br />

dans lesquelles le Groupe Contrôlé Juridiquement n’a ni droit ni obligation :<br />

(a)<br />

EDA<br />

Jusqu’à la réorganisation juridique résultant de la Restructuration, <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. ne détenait aucune<br />

participation dans le capital d’EDA, filiale à 100 % de TWDC, qui faisait partie intégrante du Groupe consolidé<br />

en tant que société de financement, dans la mesure où son activité consistait à financer et à louer en crédit-bail<br />

au Groupe les actifs du Parc à Thèmes.<br />

Suite à la finalisation de la Restructuration, la quasi-totalité des actifs et passifs de la Société a été apportée à<br />

EDA, qui est alors devenue une filiale détenue à 82 % par <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A., les filiales de TWDC en détenant<br />

le solde, soit 18 %.<br />

Comme expliqué en Note 10, afin de refléter le nouveau pourcentage de détention dans le Groupe résultant de<br />

l’apport, 215,5 millions d’euros d’intérêts minoritaires cumulés ont été reclassés et augmentent les réserves<br />

consolidées du Groupe.<br />

L’affectation des pertes de l’exercice 2005 entre les intérêts minoritaires d’EDA et le Groupe reflète le nouveau<br />

taux de détention à partir du 1 er octobre 2004.<br />

(b)<br />

(c)<br />

Centre de Congrès Newport S.A.S.<br />

Suite à la consolidation de cette société de financement par crédit-bail détenue à 100 % par TWDC , au début<br />

de l’exercice 2004, des intérêts minoritaires de 7,8 millions d’euros ont été enregistrés par le Groupe. Ces<br />

intérêts minoritaires représentent la part des pertes cumulées de Centre de Congrès Newport S.A.S. sur<br />

lesquelles le Groupe n’a ni droit ni obligation.<br />

Sociétés de Financement de la Phase I<br />

Les intérêts minoritaires représentent le capital social de ces sociétés et les loyers variables de crédit-bail de la<br />

Phase I au bénéfice des associés de la Société de Financement de la Phase IA et qui sont par conséquent<br />

enregistrés en charges d’exploitation.<br />

12. AUTRES FONDS PROPRES<br />

Dans le cadre de la restructuration financière de 1994, la Société a émis 2 500 121 obligations remboursables<br />

en actions (« ORA »). Ces ORA avaient une valeur nominale de 60,98 euros et portaient intérêt au taux de 1 %<br />

l’an et avaient une durée de vie de 10 ans. Les ORA ont été remboursées à l’échéance le 11 juillet 2004 par<br />

l’émission de 26,7 millions d’actions nouvelles de la Société.<br />

13. PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES<br />

SEPTEMBRE EXERCICE 2005 SEPTEMBRE<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) 2004 AUGMENTATIONS DIMINUTIONS 2005<br />

Provision pour grosses réparations (a) 87,8 20,3 (22,3) 85,8<br />

Autres provisions (b) 10,4 7,2 (6,5) 11,1<br />

98,2 27,5 (28,8) 96,9<br />

(a)<br />

Provision pour grosses réparations<br />

Les dotations de l’exercice 2005 représentent l’ajustement de la provision sur la base des dépenses de rénovation<br />

futures estimées au 30 septembre 2005. Les reprises de l’exercice 2005 représentent le coût des rénovations<br />

réalisées durant cet exercice.<br />

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ETATS FINANCIERS CONSOLIDES<br />

(b)<br />

Autres provisions<br />

Le montant des provisions au 30 septembre 2005 comprenait principalement les coûts estimés de divers litiges<br />

d’ordre juridique et de réclamations d’ordre administratif. Le montant des provisions non utilisées qui ont été<br />

reprises n’est pas significatif.<br />

14. EMPRUNTS<br />

SEPTEMBRE 2005 (3)<br />

TAUX<br />

EMPRUNTS<br />

D’INTERET CREDIT SEPTEMBRE<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) CONTRACTUEL (1) BAIL (2) DIRECT TOTAL 2004 VARIATION<br />

Emprunts senior CDC (a) 5,51 % 211,9 30,6 242,5 127,5 115,0<br />

Emprunts subordonnés CDC (a) 4,87 % 149,4 569,2 718,6 783,8 (65,2)<br />

Emprunts Phase IA (b) 5,18 % 188,7 84,8 273,5 340,1 (66,6)<br />

Emprunts Phase IB (c) 5,18 % 103,0 18,0 121,0 150,5 (29,5)<br />

Avances Associés Phase IA (d) 3,00 % 304,9 - 304,9 304,9 -<br />

Avances Associés Phase IB (e) 3,35 % 93,2 - 93,2 96,9 (3,7)<br />

Emprunts TWDC (f) 2,33 % 17,3 135,0 152,3 17,3 135,0<br />

Lignes de crédit TWDC (g) 2,18 % - - - 125,0 (125,0)<br />

Sous-total 4,47 % 1 068,4 837,6 1 906,0 1 946,0 (40,0)<br />

Intérêts courus 17,0 20,4 37,4 106,8 (69,4)<br />

Total emprunts 1 085,4 858,0 1 943,4 2 052,8 (109,4)<br />

(1) Le taux d’intérêt contractuel correspond au taux d’intérêt moyen pondéré de chaque emprunt. Pour les emprunts à taux d’intérêt variables, le taux est basé<br />

sur les taux d’intérêt du 30 septembre 2005, plus la marge applicable. Ces taux ne sont pas nécessairement représentatifs des taux d’intérêt futurs<br />

(2) Correspond aux emprunts des Sociétés de Financement consolidées. Ces dettes sont sous-jacentes aux engagements contractuels de crédit-bail du Groupe.<br />

(3) Au 30 septembre 2005, le Groupe n’avait pas de couverture de taux d’intérêt.<br />

(a) Emprunts auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations (« CDC »)<br />

Les emprunts du Groupe auprès de la CDC sont les suivants :<br />

SEPTEMBRE 2005<br />

SEPTEMBRE<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) SENIOR SUBORDONNES TOTAL 2004 VARIATION<br />

Emprunts Phase I 242,5 277,7 520,2 530,2 (10,0)<br />

Emprunts Walt <strong>Disney</strong> Studios - 440,9 440,9 381,1 59,8<br />

242,5 718,6 961,1 911,3 49,8<br />

Le prêt senior est garanti par des hypothèques sur le terrain et les immeubles du Parc <strong>Disney</strong>land, du<br />

<strong>Disney</strong>land Hôtel et du Ranch Davy Crockett et les installations annexes. Le prêt subordonné ne fait l’objet<br />

d’aucune garantie. Les paiements liés au service de la dette sont bi-annuels et les remboursements de principal<br />

commenceront lors de l’exercice 2008. A l’origine, ces emprunts portaient intérêts à un taux fixe de 7,85 %.<br />

Cependant, à compter du 30 septembre 1999, les modalités de ces emprunts ont été modifiées afin de réduire<br />

le taux d’intérêt fixe à 5,15 % et afin de reporter la date d’échéance finale à l’exercice 2024. Au 30 septembre 2005<br />

et 2004, les intérêts courus relatifs aux emprunts Phase I s’élevaient à 12,1 millions d’euros et 25,0 millions<br />

d’euros, respectivement.<br />

L’impact de la Restructuration sur les emprunts CDC Phase I comprend le report de 3,5 ans des échéances de<br />

remboursement de principal prévues entre 2004 et 2016. En contrepartie, le taux d’intérêt portant sur 48,3<br />

millions d’euros de principal a été augmenté d’un taux fixe de 5,15 % par an à 7,15 % payable semestriellement<br />

et un montant de 10 millions de principal a été remboursé par anticipation à la date effective de la<br />

Restructuration. De plus, conformément aux termes de la Restructuration, 125 millions d’euros d’emprunts<br />

subordonnés ont été convertis en emprunts seniors lors de l’exercice 2005.<br />

Le 30 septembre 1999, la Société a conclu un accord de financement relatif à l’octroi par la CDC de prêts<br />

subordonnés, destinés à financer une partie des coûts de construction du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios, pour un<br />

montant global de 381,1 millions d’euros. Le contrat de financement initial comprenait quatre tranches, dont<br />

deux tranches de 76,2 millions d’euros chacune, qui arrivent à terme, respectivement, au cours des exercices<br />

2015 et 2021, et deux tranches de 114,3 millions d’euros chacune, qui arrivent à terme, respectivement, au cours<br />

des exercices 2025 et 2028. Ces emprunts portent intérêts au taux fixe annuel de 5,15 %, sauf si, conformément


(b)<br />

aux modalités des contrats d’emprunts, le<br />

paiement des intérêts ou du principal était reporté,<br />

période durant laquelle le taux d’intérêt<br />

s’appliquant aux montants différés serait égal au<br />

plus fort des 2 taux suivants : EURIBOR plus une<br />

marge de 200 points de base (4,15 % au 30<br />

septembre 2004) ou 5,15 %.<br />

Selon les termes initiaux du contrat de prêt pour le<br />

parc Walt <strong>Disney</strong> Studios, la date du paiement<br />

effectif des intérêts annuels dépend du niveau de<br />

la trésorerie disponible à chaque échéance<br />

annuelle de paiement (31 décembre). Le paiement<br />

des intérêts annuels dus aux 31 décembre 2001,<br />

2002 et 2003 a été reporté pour un montant total<br />

de 57,9 millions d’euros (incluant les intérêts sur<br />

intérêts) conformément aux modalités des<br />

contrats de prêts au 30 septembre 2004. Suite à la<br />

Restructuration, les intérêts dus au 31 décembre<br />

2004 ont été reportés jusqu’à la date effective de la<br />

Restructuration et ont été entièrement payés le<br />

23 février 2005. La Restructuration a entraîné la<br />

conversion en dette subordonnée à long terme des<br />

intérêts reportés de 2001 à 2003 pour un montant<br />

de 59,8 millions d’euros (incluant des intérêts<br />

courus jusqu’au 23 février 2005), portant intérêts<br />

au taux fixe de 5,15 %. Cette dette subordonnée ne<br />

sera pas exigible avant le remboursement des<br />

emprunts et avances associés des Sociétés de<br />

Financement des Phases IA et IB et des emprunts<br />

seniors CDC. Par la suite, les paiements d’intérêts<br />

interviendront annuellement le 31 décembre, tout<br />

en tenant compte des dispositions mentionnées<br />

dans le paragraphe ci-dessous.<br />

De plus, suite à la Restructuration, la CDC a<br />

accepté d’abandonner 2,5 millions d’euros<br />

d’intérêts par an au titre des emprunts du Parc<br />

Walt <strong>Disney</strong> Studios à compter du 31 décembre<br />

2004 jusqu’à 2011 et de reporter de façon<br />

conditionnelle et convertir en dette subordonnée à<br />

long terme les paiements d’intérêts à hauteur de<br />

20,1 millions d’euros maximum pour chaque<br />

exercice 2005 à 2012 et de 22,6 millions d’euros<br />

par an pour chacun des exercices 2013 et 2014.<br />

Par conséquent, au cours de l’exercice 2005, des<br />

abandons inconditionnels de 4,2 millions d’euros<br />

ont été enregistrés. Aucun report conditionnel n’a<br />

été déclenché au titre de l’exercice 2005 1 . Au<br />

30 septembre 2005 et 2004, les intérêts courus<br />

relatifs aux emprunts Walt <strong>Disney</strong> Studios<br />

s’élevaient à 14,6 millions d’euros et 73,4 millions<br />

d’euros, respectivement.<br />

Emprunt de la Phase IA<br />

Dans le cadre de l’accord de financement conclu<br />

avec un syndicat international de banques la<br />

Société et la Société de Financement de la Phase IA<br />

ont emprunté 972,6 millions d’euros à l’origine<br />

(dont 504,0 millions d’euros ont fait l’objet d’un<br />

remboursement anticipé au titre de la<br />

(c)<br />

(d)<br />

restructuration financière de 1994). Les<br />

obligations relatives à ce contrat de financement<br />

sont garanties par des hypothèques sur le terrain et<br />

les immeubles du Parc <strong>Disney</strong>land, du <strong>Disney</strong>land<br />

Hôtel, du Ranch Davy Crockett et des installations<br />

annexes. Les emprunts portent intérêts au taux<br />

EURIBOR plus marge, qui a varié au cours du<br />

temps. Au cours de l’exercice 2005, le taux<br />

d’intérêt applicable à ces emprunts était EURIBOR<br />

plus une marge de 3 % (5,18 % au 30 septembre<br />

2005).<br />

L’impact de la Restructuration sur l’emprunt Phase<br />

IA comprend le report de 3,5 ans des échéances de<br />

remboursement de principal, la dernière échéance<br />

demeurant inchangée, en mai 2012. En<br />

contrepartie, le taux d’intérêt a été augmenté pour<br />

atteindre EURIBOR plus 3 % et un montant de<br />

66,6 millions d’euros de principal a été remboursé<br />

de façon anticipée à la date effective de la<br />

Restructuration en utilisant les dépôts de garantie<br />

(voir Note 4). Au 30 Septembre 2005 et 2004, les<br />

intérêts courus relatifs à cet emprunt s’élevaient à<br />

1,2 million d’euros et 0,1 million d’euros,<br />

respectivement.<br />

Emprunt de la Phase IB<br />

Conformément à l’accord de financement initial,<br />

EDL Hôtels S.C.A. et les Sociétés de Financement<br />

de la Phase IB ont emprunté 410,1 millions<br />

d’euros auprès d’un syndicat international de<br />

banques (dont 210,3 millions d’euros ont fait<br />

l’objet d’un remboursement anticipé au titre de la<br />

restructuration financière de 1994). Les<br />

obligations relatives à cet emprunt sont garanties<br />

par des hypothèques sur les actifs de la Phase IB.<br />

Le remboursement du principal a commencé au<br />

cours de l’exercice 1998 et s’achèvera au cours de<br />

l’exercice 2012. Les emprunts portent intérêts au<br />

taux EURIBOR plus une marge, qui a varié au<br />

cours du temps. Au cours de l’exercice 2005, le<br />

taux d’intérêt applicable à ces emprunts était<br />

EURIBOR plus une marge de 3 % (5,18 % au<br />

30 septembre 2005).<br />

L’impact de la Restructuration sur l’emprunt Phase<br />

IB comprend le report de 3,5 ans des échéances de<br />

remboursement de principal, la dernière échéance<br />

intervenant au plus tard le 5 novembre 2012. En<br />

contrepartie, le taux d’intérêt a été augmenté pour<br />

atteindre EURIBOR plus 3 % et un montant de<br />

29,5 millions d’euros de principal a été remboursé<br />

de façon anticipée à la date effective de la<br />

Restructuration en utilisant les dépôts de garantie<br />

(voir Note 4). Au 30 Septembre 2005 et 2004, les<br />

intérêts courus relatifs à cet emprunt s’élevaient à<br />

0,9 million d’euros et 0,7 million d’euros,<br />

respectivement.<br />

Avances associés – Phase IA<br />

Conformément à l’accord de financement, la<br />

Société de Financement de la Phase IA a emprunté<br />

1. Dans un souci de clarté, il convient de noter que bien qu’aucun différé conditionnel n’ait été enregistré au cours de l’exercice 2005, cet exercice servira de<br />

base pour déterminer le différé conditionnel au titre de l’exercice 2006.<br />

24 - 25 <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. - <strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005


ETATS FINANCIERS CONSOLIDES<br />

(e)<br />

(f)<br />

304,9 millions d’euros auprès de ses associés à un<br />

taux fixe de 3 %. Ces avances ne font l’objet<br />

d’aucune garantie et sont subordonnées aux<br />

emprunts CDC Phase I et à l’emprunt Phase IA. Le<br />

remboursement du principal commencera dès que<br />

la Société de Financement de la Phase IA réalisera<br />

un bénéfice fiscal. Conformément à la<br />

restructuration financière de 1994, ces emprunts<br />

ont fait l’objet d’un abandon d’intérêt jusqu’à la fin<br />

de l’exercice 2003 et portaient intérêts à taux fixe<br />

après abandon de 1,38 %. Au 1er octobre 2003<br />

(premier jour de l’exercice 2004), le taux d’intérêt<br />

de ces avances a été rétabli au taux fixe contractuel<br />

de 3 %. L’impact de la Restructuration sur les<br />

avances associées Phase IA comprend le report de<br />

3,5 ans des échéances de remboursement de<br />

principal, directement ou indirectement. Au<br />

30 Septembre 2005 et 2004, les intérêts courus<br />

relatifs à ces avances associés s’élevaient à 1,6<br />

million d’euros et 2,0 millions d’euros,<br />

respectivement.<br />

Avances associés – Phase IB<br />

Conformément à l’accord de financement, les<br />

Sociétés de Financement de la Phase IB ont<br />

emprunté 121,9 millions d’euros (dont 25,0<br />

millions d’euros ont fait l’objet d’un<br />

remboursement anticipé dans le cadre de la<br />

restructuration financière de 1994) auprès de leurs<br />

associés. Ces Avances Associés de la Phase IB sont<br />

composées de 18,8 millions d’euros d’emprunt<br />

bancaire portant intérêts au taux EURIBOR plus<br />

3 % (5,18 % au 30 septembre 2005) et 78,0 millions<br />

d’euros portant intérêts à un taux fixe de 3%. Ces<br />

avances sont garanties par des hypothèques sur les<br />

actifs de la Phase IB. Pour la partie à taux fixe des<br />

avances associés, le remboursement du principal<br />

débutera dès que les Sociétés de Financement de la<br />

Phase IB réaliseront un bénéfice fiscal.<br />

Conformément à la restructuration financière de<br />

1994, la partie à taux fixe de ces avances a fait<br />

l’objet d’un abandon d’intérêt jusqu’à la fin de<br />

l’exercice 2003 et portait intérêts à taux fixe après<br />

abandon de 1,95 %. Au 1 er octobre 2003 (premier<br />

jour de l’exercice 2004), le taux d’intérêt de ces<br />

avances a été rétabli au taux fixe contractuel de 3 %.<br />

L’impact de la Restructuration sur les avances<br />

d’associés de la Phase IB inclut le report de 3,5 ans<br />

des échéances de remboursement en principal,<br />

directement ou indirectement. Au 30 Septembre<br />

2005 et 2004, les intérêts courus relatifs à ces<br />

avances associés s’élevaient à 0,4 million d’euros.<br />

Emprunts TWDC<br />

Les emprunts TWDC représentent les sommes<br />

empruntées par Centre de Congrès S.A.S., détenue<br />

à 100 % par TWDC, qui, depuis le 1 er octobre 2003<br />

(premier jour de l’exercice 2004) est incluse dans<br />

les états financiers consolidés du Groupe, en tant<br />

que société de financement ad-hoc.<br />

Dette Subordonnée Long-Terme – Report du solde de<br />

la ligne de crédit qui a expiré<br />

Conformément aux termes de la Restructuration,<br />

TWDC a accordé au Groupe un prêt subordonné à<br />

long terme d’un montant de 110 millions d’euros<br />

portant intérêts au taux EURIBOR 12 mois, les<br />

intérêts étant capitalisés annuellement, et n’étant<br />

exigible qu’après le remboursement total des<br />

dettes au titre de la Phase I et des emprunts<br />

seniors CDC. Ce prêt a été accordé en tant que<br />

remboursement total du solde de la ligne de crédit<br />

existant de 167,7 millions d’euros octroyée par<br />

TWDC, qui a expiré le 23 février 2005, comme<br />

décrit ci-dessous. Au 30 septembre 2005, les<br />

intérêts courus relatifs à cette dette s’élevaient à 1,6<br />

millions d’euros.<br />

Dette Subordonnée Long-Terme – Report<br />

inconditionnel de la rémunération du Gérant et des<br />

redevances de licence<br />

De plus, conformément aux termes de la<br />

Restructuration, TWDC a accepté de différer de<br />

façon inconditionnelle et de convertir en dette<br />

subordonnée à long terme une partie de la<br />

rémunération du Gérant et des redevances de<br />

licence pour un montant maximum de 25 millions<br />

d’euros dû au titre de chacun des exercices 2005 à<br />

2009. Les montants différés transformés en dette<br />

subordonnée à long terme portent intérêts<br />

composés au taux annuel EURIBOR 12 mois. Le<br />

principal sera remboursable à partir de 2023, après<br />

remboursement intégral des prêts seniors et des<br />

prêts subordonnés octroyés par le Groupe (à<br />

l’exception des emprunts CDC pour le Parc Walt<br />

<strong>Disney</strong> Studios) et les intérêts seront<br />

remboursables annuellement à partir de janvier<br />

2017. Au 30 septembre 2005, aucun intérêt couru<br />

n’était enregistré sur cette dette.<br />

Centre de Congrès Newport S.A.S.<br />

Suite à la consolidation de cette Société de<br />

Financement, les emprunts du Groupe incluent le<br />

prêt octroyé par TWDC à Centre de Congrès<br />

Newport S.A.S. pour financer la construction du<br />

centre de convention du Newport Bay Club, qui a<br />

ouvert durant l’exercice 1998. Le solde de ce prêt au<br />

30 septembre 2005 s’élève à 17,3 millions d’euros et<br />

porte intérêts au taux EURIBOR 6 mois plus<br />

0,20 %. Au 30 septembre 2005 et 2004, les intérêts<br />

courus relatifs à ce prêt s’élevaient à 5,0 millions<br />

d’euros et 4,6 millions d’euros, respectivement.


(g)<br />

Ligne de Crédit TWDC<br />

Dans le cadre de la restructuration financière de 1994, TWDC a donné son accord pour que soit mise à<br />

disposition du Groupe, jusqu’en juin 2004, une ligne de crédit, non assortie de sûretés, d’un montant de<br />

167,7 millions d’euros, portant intérêts au taux EURIBOR (2,39 % au 30 septembre 2004). Au cours de<br />

l’exercice 2004, TWDC a donné son accord pour proroger cette ligne de crédit afin de faciliter les négociations<br />

dans le cadre de la Restructuration.<br />

Au cours de l’exercice 2005, conformément aux termes de la Restructuration, la Société a remboursé<br />

5,0 millions d’euros sur la ligne de crédit qui a expiré, TWDC a abandonné 10,0 millions d’euros sur le solde et<br />

a converti le solde de 110,0 millions d’euros en dette subordonnée à long terme, comme indiqué ci-dessus en<br />

Note 14.<br />

A la date effective de la Restructuration, la ligne de crédit existante octroyée par TWDC d’un montant de<br />

167,7 millions a expiré et une nouvelle ligne de crédit de 150 millions d’euros a été mise en place, portant<br />

intérêts au taux EURIBOR. Cette ligne de crédit sera réduite à 100 millions d’euros le 1er octobre 2009 et expire<br />

le 30 septembre 2014. La Société n’avait pas effectué de tirage sur la nouvelle ligne de crédit au 30 septembre<br />

2005.<br />

Charges financières<br />

Les charges financières s’établissent à 91,8 millions d’euros pour l’exercice 2005. Ces charges se décomposent en<br />

intérêts pour 83,5 millions d’euros et en charges financières diverses pour 8,3 millions d’euros incluant des frais de<br />

commission sur cartes bancaires et l’amortissement des frais d’émission d’emprunt.<br />

Engagements<br />

Les accords de financement du Groupe comprennent des engagements entre le Groupe et les prêteurs qui ont été<br />

modifiés de manière significative suite à la Restructuration. Ces engagements renégociés portent toujours sur des<br />

restrictions en matière d’endettement et d’investissements, la communication de certaines informations financières<br />

et le respect de certains ratios financiers basés sur des flux de trésorerie réalisés et prévisionnels (tels que définis dans<br />

nos accords avec les banques) pour les besoins du paiement du service de la dette. Ce dernier ratio devra être respecté<br />

à partir de l’exercice 2006.<br />

Echéancier des dettes<br />

Au 30 septembre 2005, l’échéancier de remboursement du principal des emprunts à long terme du Groupe est le<br />

suivant :<br />

(EN MILLIONS D’EUROS)<br />

2006 -<br />

2007 -<br />

2008 60,1<br />

2009 86,2<br />

2010 93,7<br />

Au-delà 1 666,0<br />

1 906,0<br />

15. DETTES A COURT TERME ENVERS LES SOCIETES LIEES<br />

Les dettes à court terme envers les sociétés liées comprennent principalement des dettes relatives aux redevances de<br />

licence et à la rémunération du Gérant envers des filiales, indirectement détenues à 100 %, de TWDC et d’autres<br />

coûts associés à l’exploitation et au développement de <strong>Disney</strong>land Resort Paris. Les échéances de ces dettes sont<br />

inférieures à un an.<br />

26 - 27 <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. - <strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005


ETATS FINANCIERS CONSOLIDES<br />

16. CREDITEURS ET CHARGES A PAYER<br />

SEPTEMBRE<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) 2005 2004<br />

Dettes fournisseurs et comptes rattachés 143,7 130,6<br />

Dettes sociales 68,4 65,3<br />

TVA 19,3 23,5<br />

Autres dettes 63,8 64,9<br />

295,2 284,3<br />

Au 30 septembre 2005, le poste créditeurs et charges à payer comprenait des dettes dont l’échéance est supérieure<br />

à un an pour un montant de 20,3 millions d’euros.<br />

17. PRODUITS CONSTATES D’AVANCE<br />

Ce poste comprend principalement des loyers reçus d’avance sur les terrains donnés en bail à construction à des tiers<br />

partenaires immobiliers et des redevances des participants constatées en produits linéairement sur la durée des<br />

contrats, ainsi que des montants facturés aux visiteurs antérieurement à leur visite.<br />

Les produits constatés d’avance au 30 septembre 2005 seront comptabilisés en revenus au cours des exercices<br />

suivants comme suit :<br />

(EN MILLIONS D’EUROS)<br />

2006 52,3<br />

2007 3,2<br />

2008 2,6<br />

2009 2,2<br />

2010 2,6<br />

Au-delà 30,9<br />

93,8<br />

18. INFORMATION SECTORIELLE<br />

Le Groupe a deux segments d’activité : les Activités touristiques (qui comprennent l’exploitation des Parcs à Thèmes,<br />

des Hôtels, et du <strong>Disney</strong> Village), et les Activités de développement immobilier. La performance des secteurs d’activité<br />

est évaluée principalement au vu du résultat avant loyer de crédit-bail, et charges financières nettes, résultat<br />

exceptionnel et impôts et, au vu du résultat avant charges financières nettes, dotations aux amortissements et<br />

provisions, éléments exceptionnels, impôt sur les sociétés, et intérêts minoritaires (« EBITDA »). Le Groupe n’évalue<br />

pas la performance de ses différents secteurs d’activité au regard de la valeur des immobilisations de chacun de ses<br />

secteurs. Les règles et méthodes comptables appliquées à ces segments sont identiques à celles décrites dans la<br />

Note 2.


Le tableau ci-dessous présente l’information par secteur :<br />

EXERCICES<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) 2005 2004<br />

CHIFFRE D’AFFAIRES PAR SECTEUR<br />

Activités touristiques 1 047,3 1 036,2<br />

Activités de développement immobilier 28,7 11,8<br />

Total chiffre d’affaires 1 076,0 1 048,0<br />

CHARGES D’EXPLOITATION PAR SECTEUR<br />

Activités touristiques (1 080,9) (1 061,8)<br />

Activités de développement immobilier (22,0) (10,1)<br />

Total charges d’exploitation (1 102,9) (1 071,9)<br />

RESULTAT AVANT LOYER DE CREDIT BAIL ET CHARGES FINANCIERES NETTES<br />

Activités touristiques (33,6) (25,6)<br />

Activités de développement immobilier 6,7 1,7<br />

Total résultat avant loyer de crédit bail et charges financières nettes (26,9) (23,9)<br />

19. CHARGES D’ EXPLOITATION<br />

Le tableau ci-dessous présente les charges d’exploitation du Groupe par catégorie :<br />

EXERCICES<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) 2005 2004 (1)<br />

Charges d’exploitation directes (a) 697,6 663,5<br />

Dépenses de marketing et ventes 104,0 112,6<br />

Frais généraux et administratifs 97,9 91,3<br />

Dotations aux amortissements 144,0 146,8<br />

Redevances et rémunération du Gérant (b) 59,4 57,7<br />

1 102,9 1 071,9<br />

(1) Certains reclassements ont été apportés à la présentation des comptes de l’exercice 2004 afin de la rendre comparable à celle de l’exercice 2005.<br />

(a)<br />

(b)<br />

Charges d’exploitation directes<br />

Les charges d’exploitation directes comprennent les frais de personnel opérationnel, les coûts de revient de la<br />

nourriture, des boissons, des marchandises vendues, des services de transport et des terrains vendus, ainsi que<br />

des charges diverses telles que les dépenses liées à la consommation d’énergie, à la maintenance, aux<br />

rénovations, aux assurances et aux impôts et taxes.<br />

Redevances et rémunération du Gérant<br />

Les redevances de licence correspondent essentiellement à des sommes versées à une filiale, indirectement<br />

détenue à 100 %, de TWDC conformément à un contrat qui permet au Groupe d’utiliser les droits de propriété<br />

intellectuelle ou industrielle présents ou futurs, détenus par TWDC, qui sont attachés aux attractions et aux<br />

autres installations du site. Le Groupe est également autorisé à vendre des marchandises incorporant des droits<br />

de propriété intellectuelle détenus par TWDC. La rémunération du Gérant est due à <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A.S., le<br />

Gérant de la Société, comme prévu dans les statuts de la Société. Les redevances de licence et la rémunération<br />

du Gérant sont fonction, principalement, du chiffre d’affaires et sont actuellement payables annuellement.<br />

Au cours de l’exercice 1999, après cinq années d’abandon prévues par la restructuration financière de 1994, les<br />

redevances de licence ont été rétablies à la moitié des taux initiaux et la rémunération du Gérant a été rétablie<br />

à un taux réduit. Les redevances de licence ont été complètement rétablies le 1 er octobre 2003 (premier jour de<br />

l’exercice 2004) et la rémunération du Gérant sera progressivement rétablie jusqu’à l’exercice 2018.<br />

28 - 29 <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. - <strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005


ETATS FINANCIERS CONSOLIDES<br />

Dans le cadre de la Restructuration, TWDC a accepté de différer le paiement de la rémunération du Gérant et<br />

des redevances de licence dues par le Groupe à des filiales de TWDC, de façon inconditionnelle pour un<br />

montant total de 125 millions d’euros, et de façon conditionnelle pour un montant maximum de 200 millions<br />

d’euros, selon les modalités suivantes :<br />

• TWDC a accepté de différer de façon inconditionnelle et de convertir en dette subordonnée à long terme une<br />

partie de la rémunération du Gérant et des redevances de licence pour un montant de 25 millions d’euros dû<br />

au titre de chacun des exercices 2005 à 2009. Les montants différés transformés en dette subordonnée à<br />

long terme portent intérêts composés au taux annuel EURIBOR 12 mois. Le principal sera remboursable à<br />

partir de 2023, après remboursement intégral des prêts seniors et des prêts subordonnés octroyés par le<br />

Groupe (à l’exception des emprunts CDC pour le Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios) et les intérêts seront<br />

remboursables annuellement à partir de janvier 2017 (voir Note 14).<br />

Les redevances de licence au titre de l’exercice 2005 s’élèvent à 48,7 millions d’euros et la rémunération du<br />

Gérant s’élève à 10,8 millions d’euros. Conformément au report inconditionnel décrit ci-dessus, 25 millions<br />

d’euros ont été convertis en dette long terme.<br />

• TWDC a accepté de différer de façon conditionnelle et de convertir en dette à long terme la rémunération du<br />

Gérant et, si nécessaire, les redevances de licence pour un montant de 25 millions d’euros dû au titre de<br />

chacun des exercices 2007 à 2014. Le montant du report, le cas échéant, sera déterminé par référence à un<br />

indicateur de performance défini dans l’accord de rééchelonnement et basé sur la performance financière du<br />

Groupe. Si la performance financière du Groupe, telle que traduite dans le calcul de l’indicateur de<br />

performance, est inférieure au montant de référence mentionné dans l’accord de rééchelonnement pour un<br />

exercice donné, alors le montant reporté au titre de cet exercice sera égal à la différence (jusqu’à un montant<br />

maximal de 25 millions d’euros). Les montants reportés convertis en dette subordonnée à long terme auront<br />

les mêmes conditions d’intérêt et de remboursement que ceux applicables aux montants reportés de façon<br />

inconditionnelle décrits ci-dessus. Au cours de l’exercice 2005, aucun montant n’a été reporté de façon<br />

conditionnelle au titre de cet accord.<br />

De plus, le Groupe possède des passifs conditionnels qui résultent de la renonciation par TWDC, en mars 2003, aux<br />

redevances de licence et à la rémunération du gérant dues au titre des deuxième, troisième et quatrième trimestres<br />

de l’exercice 2003. Les redevances de licence et la rémunération du gérant, d’un montant total de 8.1 millions d’euros<br />

se sont élevées à, respectivement 5,6 millions d’euros et 2,5 millions d’euros au titre de l’exercice 2003, traduisant<br />

une renonciation globale de 24,6 millions d’euros au titre de l’exercice 2003. Le montant auquel TWDC a renoncé<br />

au titre de l’exercice 2003 peut redevenir exigible si le montant du résultat avant loyers de crédit-bail et charges<br />

financières nettes excluant les dotations aux amortissements excède 450 millions d’euros au titre de l’un quelconque<br />

des exercices 2004 à 2008. Au 30 septembre 2005, aucune provision concernant ces passifs conditionnels n’a été<br />

enregistrée.<br />

20. RESULTAT EXCEPTIONNEL<br />

EXERCICES<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) 2005 2004<br />

Coûts de Restructuration (a) (8,6) (12,6)<br />

Mises au rebut / cessions d’immobilisations (b) (0,5) (9,4)<br />

TWDC Credit-Line forgiveness (voir Note 14g) – Abandon de créance 10,0 -<br />

Provisions pour risques et dépréciation d’actifs, mouvement net (0,3) (1,4)<br />

Autres (0,2) 1,1<br />

0,4 (22,3)<br />

(a)<br />

(b)<br />

Coûts de la Restructuration<br />

Au cours de l’exercice 2005 et de l’exercice 2004, le Groupe a dépensé 8,6 millions d’euros et 12,6 millions<br />

d’euros respectivement liés à la négociation de la Restructuration, incluant principalement des honoraires et des<br />

montants payés à ses prêteurs et à des tiers, en lien avec les négociations de la Restructuration.<br />

Mises au rebut / Cessions d’immobilisations<br />

Au cours de l’exercice 2004, le Groupe a enregistré 9,2 millions d’euros de mise au rebut d’équipement d’une<br />

attraction du Parc <strong>Disney</strong>land, qui est en cours de remplacement.


21. IMPOTS SUR LES SOCIETES<br />

L’impôt sur les sociétés est calculé en utilisant le taux de l’impôt en vigueur en France à la date de clôture du bilan.<br />

Pour les exercices 2005 et 2004, ce taux était de 34,9 % et de 35,4 %, respectivement.<br />

Dans le cadre de la Restructuration juridique et financière, le Groupe a effectué une réorganisation juridique. Par<br />

conséquent le Groupe ne peut se placer sous le régime de l’intégration fiscale au titre de l’exercice 2005. L’impôt sur<br />

les sociétés dû au titre de l’exercice 2005 s’élève à 1,1 million d’euros. Aucun impôt sur les sociétés n’a été payé par le<br />

Groupe au titre de l’exercice 2004 du fait des pertes fiscales du Groupe.<br />

Au 30 septembre 2005, les déficits fiscaux reportables s’élèvent à environ un milliard d’euros et peuvent être reportés<br />

indéfiniment. Cependant, étant donné le caractère incertain de l’imputation future de ces reports déficitaires, le<br />

Groupe n’a pas reconnu de créance d’impôt différé.<br />

22. OPTIONS DE SOUSCRIPTION D’ACTIONS<br />

Depuis 1994, les actionnaires de la Société ont approuvé la mise en place de quatre différents plans d’options de<br />

souscription d’actions de la Société à émettre à un prix d’exercice correspondant à la moyenne des cours des actions<br />

de la Société sur les vingt séances de bourse précédant le jour de l’attribution des options. Le délai de validité des<br />

options est au maximum de 10 ans à partir de leur date d’émission. Elles peuvent être levées par tranche de 25 %<br />

maximum par année, à compter de la date du premier anniversaire de la date d’attribution. En cas de départ de la<br />

Société, les options que le bénéficiaire n’est pas en droit d’exercer au dernier jour de ce délai sont caduques de plein<br />

droit après un délai spécifique.<br />

Le tableau ci-dessous résume les mouvements concernant les plans d’options de souscription d’actions au cours des<br />

exercices 2005 et 2004 :<br />

PRIX D’EXERCICE<br />

NOMBRE D’OPTIONS MOYEN PONDERE<br />

(EN MILLIERS) (EN €)<br />

Solde au 30 septembre 2003 29 310 1,02<br />

Options attribuées - -<br />

Options exercées - -<br />

Options annulées (2 761) 0,99<br />

Solde au 30 septembre 2004 26 549 1,03<br />

Options attribuées 52 566 0,13<br />

Options exercées - -<br />

Options annulées (7 673) (1,13)<br />

Options attribuées – ajustement dilutif (1) 26 791 0,39<br />

Solde au 30 septembre 2005 98 233 0,26<br />

(1) Options attribuées suite à l’augmentation de capital.<br />

Au 30 septembre 2005, les informations relatives aux options de souscription d’actions sont présentées dans le<br />

tableau suivant :<br />

OPTIONS ATTRIBUEES VALIDES<br />

OPTIONS EXERCABLES<br />

DUREE DE VIE<br />

NOMBRE MOYENNE AVANT PRIX NOMBRE PRIX<br />

D’OPTIONS EXPIRATION MOYEN D’OPTIONS MOYEN<br />

PRIX D’EXERCICE (EN MILLIERS) (EN ANNEES) D’EXERCICE (EN MILLIERS) D’EXERCICE<br />

€ 0,13 – 0,40 76 630 6,6 € 0,20 21 548 € 0,34<br />

€ 0,40 – 0,80 21 354 3,9 € 0,48 15 278 € 0,49<br />

€ 0,80 – 0,84 249 0,4 € 0,84 249 € 0,84<br />

98 233 6,0 € 0,26 37 075 € 0,41<br />

30 - 31 <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. - <strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005


ETATS FINANCIERS CONSOLIDES<br />

23. INSTRUMENTS FINANCIERS<br />

23.1 GESTION DU RISQUE DE TAUX D’INTERET<br />

Le Groupe procède à des opérations de swaps de taux d’intérêt et autres instruments de couverture afin de gérer son<br />

exposition aux variations de taux d’intérêt. Ces fluctuations de taux d’intérêt influent sur le niveau des produits<br />

financiers, et des charges financières.<br />

Le tableau suivant indique le montant nominal du principal de la dette couvert par des instruments de couverture de<br />

taux d’intérêts au cours des exercices 2005 et 2004.<br />

PRINCIPAL<br />

(EN MILLIONS D’EUROS)<br />

COUVERT<br />

Solde au 30 septembre 2003 531,7<br />

Nouveaux contrats -<br />

Instruments échus/ débouclés (471,7)<br />

Solde au 30 septembre 2004 60,0<br />

Nouveaux contrats -<br />

Instruments échus/ débouclés (60,0)<br />

Solde au 30 septembre 2005 -<br />

Au cours de l’exercice 2003, le Groupe a conclu plusieurs accords de swaps qui sont entrés en application aux<br />

alentours du 30 septembre 2003 et qui ont une échéance d’au moins un an expirant au plus tard en novembre 2004.<br />

Selon les termes de ces swaps, le Groupe paie des taux d’intérêt fixes compris entre 2,05 % et 3,56 % et reçoit des<br />

intérêts variables calculés d’après l’Euribor 3 mois ou l’Euribor 6 mois sur les montants du principal couvert.<br />

Une perte de respectivement 0,1 million d’euros et 5,6 millions d’euros a été comptabilisée en 2005 et 2004 en<br />

charges financières au titre des écarts de taux d’intérêt résultant des instruments de couverture de taux. La valeur de<br />

marché de ces contrats est estimée correspondre au gain ou à la perte pour le Groupe qui résulterait du débouclage<br />

de ses instruments de couverture de taux d’intérêt. Au 30 septembre 2005 et au 30 septembre 2004, compte tenu du<br />

niveau des taux d’intérêt à ces dates et du risque de contrepartie, ce montant est nul.<br />

23.2 GESTION DU RISQUE DE CHANGE<br />

L’exposition du Groupe au risque de change résulte pour l’essentiel des variations du dollar américain et de la livre<br />

sterling.<br />

La politique du Groupe consiste à réduire la volatilité des résultats et de la trésorerie résultant des fluctuations des<br />

marchés des changes afin de pouvoir se concentrer sur ses activités opérationnelles. En conséquence, le Groupe<br />

utilise divers instruments dont la valeur varie en fonction des fluctuations des taux de change, afin de garder<br />

inchangée la valeur des actifs, des dettes, des engagements de dépenses et des recettes prévues, libellés en devises.<br />

Aux 30 septembre 2005 et 2004, le Groupe a mis en place des opérations de couverture pour respectivement<br />

78,3 millions d’euros et 17,2 millions d’euros, correspondant à des opérations à terme de devises et des options. La<br />

valeur de marché de ces contrats est estimée correspondre à la perte ou au gain qui résulterait du débouclage de ces<br />

instruments. Au 30 septembre 2005 et 2004, cette valeur correspondait à un profit de 0,4 million d’euros et à une<br />

perte de 0,2 million d’euros respectivement.<br />

23.3 RISQUE DE CONTREPARTIE<br />

La direction estime qu’il n’existe pas de risque significatif de contrepartie relatif aux instruments financiers détenus<br />

par le Groupe. Le Groupe utilise différentes catégories d’instruments de couverture à terme. Aux 30 septembre 2005<br />

et 2004, le Groupe n’a pas eu à garantir les engagements relatifs à ces instruments.<br />

24. ENGAGEMENTS HORS BILAN ET PASSIFS EVENTUELS<br />

Les actifs du Groupe sont financés par des capitaux propres, des emprunts et des contrats de crédit-bail. Les créditsbailleurs<br />

au titre des contrats de crédit-bail sont des sociétés de financement ad hoc comprises dans le périmètre de<br />

consolidation du Groupe. En conséquence, les engagements au titre des contrats de crédit-bail ne sont pas retenus<br />

dans les comptes consolidés et les emprunts des Sociétés de Financement figurent en dettes dans le bilan consolidé<br />

du Groupe.


Les engagements financiers du Groupe liés à son endettement ont été contractés en plusieurs phases, qui<br />

correspondent globalement aux différentes phases décrites dans la Note 1.2. La CDC figure parmi les principaux<br />

prêteurs du Groupe, aussi bien au titre de prêts seniors que de prêts subordonnés (y compris des prêts consentis en<br />

1999 pour financer la construction du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios). Les autres prêteurs sont des syndicats bancaires.<br />

Le Groupe bénéficie également d’avances consenties par les associés des sociétés de financement ad hoc à ces sociétés<br />

auprès desquelles le Groupe loue certains actifs (ces associés sont pour la plupart des banques ou des sociétés<br />

financières). Enfin, le Groupe dispose également d’une ligne de crédit consentie par TWDC.<br />

Les engagements du Groupe au titre des prêts qui lui ont été consentis ainsi que les autres engagements sont décrits<br />

plus en détail dans les Notes 14, 19b et 25. Le tableau ci-dessous présente les emprunts du Groupe, ainsi que les<br />

engagements conditionnels et les garanties au 30 septembre 2005 :<br />

ECHEANCE DES DETTES<br />

SEPTEMBRE MOINS PLUS<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) 2005 D’1 AN 1-5 ANS DE 5 ANS<br />

Emprunts CDC<br />

Emprunts Phase I 520,2 - 7,7 512,5<br />

Emprunts Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios - Subordonnés 440,9 - - 440,9<br />

Financement des actifs de la Phase IA (Principalement Parc <strong>Disney</strong>land)<br />

961,1 - 7,7 953,4<br />

Emprunts (1) 273,5 - 174,9 98,6<br />

Avances d’associés 304,9 - - 304,9<br />

Financement des actifs de la Phase IB (Hôtels et <strong>Disney</strong> Village)<br />

578,4 - 174,9 403,5<br />

Emprunts (1) 121,0 - 50,5 70,5<br />

Avances d’associés (1) 93,2 - 3,2 90,0<br />

TWDC – Centre de Congrès Newport Bay Club 17,3 - - 17,3<br />

Emprunts TWDC<br />

231,5 - 53,7 177,8<br />

Emprunts subordonnés – Report du solde de la ligne de crédit 110,0 - - 110,0<br />

Emprunts subordonnés – Report de la rémunération du gérant et des<br />

redevances de licence 25,0 - - 25,0<br />

135,0 - - 135,0<br />

Total Emprunts 1 906,0 - 236,3 1 669,7<br />

Engagements conditionnels (2) 207,5 - 24,6 182,9<br />

Engagements de location simple (3) 65,2 11,2 31,4 22,6<br />

Indemnités de départ à la retraite (4) 11,3 - - 11,3<br />

Engagements d’achat (5) 1,6 1,1 0,5 -<br />

Autres engagements long terme (6) 20,3 - 4,9 15,4<br />

Total Engagements contractuels (7) 2 211,9 12,3 297,7 1 901,9<br />

(1) Le Groupe Contrôlé Juridiquement (la Société et ses filiales) est solidairement responsable ou s’est porté garant de ces engagements selon les termes des<br />

ouvertures de crédit (voir ci-dessous).<br />

(2) Inclut 24,6 millions d’euros de renonciation de TWDC aux redevances de licence et à la rémunération du Gérant (voir note 19b) et 182,9 millions d’euros de<br />

rémunération de développement de TWDC soumise à condition (voir ci-dessous).<br />

(3) Représente la valeur des engagements de location simple, tels que décrits dans la note 25-2.<br />

(4) Représente l’engagement lié aux indemnités de départ à la retraite, calculé par un actuaire. La totalité de l’engagement est présenté dans la colonne « plus<br />

de 5 ans » dans la mesure où le Groupe estime qu’il n’y aura pas de départs à la retraite significatifs au cours des 5 prochains exercices (voir notes 2 et 26).<br />

(5) Représente le risque potentiel maximum lié aux obligations d’achat envers les participants sponsors.<br />

(6) Représente une obligation contractuelle envers le département de Seine et Marne comptabilisée sur la ligne « Créditeurs et Débiteurs divers » du bilan<br />

consolidé.<br />

(7) Incluant (en millions d’euros)<br />

Au passif du bilan 1 926,3<br />

Engagements hors bilan 285,6<br />

2 211,9<br />

De plus, le Groupe a fourni d’autres garanties de performance à des partenaires contractuels. Le Groupe pourrait être<br />

tenu de payer, fonction d’éléments futurs, un montant allant de 0 à 31,5 millions d’euros au titre de ces garanties.<br />

La Société est solidairement responsable de tous les engagements de la Société de Financement de la Phase IA au<br />

titre de l’emprunt de la Phase IA, jusqu’à sa dernière échéance de remboursement prévue en février 2012. Ces<br />

engagements représentent un montant de 188,7 millions d’euros au 30 septembre 2005.<br />

32 - 33 <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. - <strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005


ETATS FINANCIERS CONSOLIDES<br />

EDL Hôtels S.C.A. a garanti l’ensemble des engagements des Sociétés de Financement de la Phase IB au titre de<br />

l’Emprunt de la Phase IB et des Avances Associés de la Phase IB jusqu’à leur dernière échéance prévue de<br />

remboursement (2017 au plus tard). Ces engagements représentent un montant de 196,2 millions d’euros au<br />

30 septembre 2005.<br />

Conformément aux termes de la restructuration financière de 1994, la Société s’est engagée à verser, en une fois, une<br />

rémunération de développement de 182,9 millions d’euros à TWDC, sous certaines conditions relatives à la création<br />

et au financement d’une seconde phase de développement. Pour obtenir l’approbation des Prêteurs sur le<br />

financement du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios, TWDC a accepté de modifier les modalités de cette rémunération de<br />

développement, de telle sorte que celle-ci ne sera pas due avant que certains événements ne se produisent, parmi<br />

lesquels le remboursement de l’endettement bancaire actuel de la Société et des Emprunts CDC pour le Parc Walt<br />

<strong>Disney</strong> Studios et la réalisation d’un certain niveau de flux de trésorerie.<br />

Le Groupe fait l’objet de diverses procédures et réclamations relatives aux opérations de construction et d’exploitation<br />

pour lesquelles la direction a constitué des provisions. La direction considère que l’aboutissement de ces procédures<br />

n’engendrera pas de coûts supplémentaires significatifs pour le Groupe et qu’il n’y aura pas d’impact significatif sur<br />

sa trésorerie ou sur son résultat d’exploitation.<br />

25. ENGAGEMENTS DE CREDIT-BAIL<br />

Le Groupe Contrôlé Juridiquement est propriétaire du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios, du <strong>Disney</strong>land Hôtel, du Ranch<br />

Davy Crockett, du parcours de golf et des terrains où ils sont situés ainsi que des terrains où se situent les autres<br />

hôtels et le <strong>Disney</strong> Village. Il loue en crédit-bail la quasi-totalité des autres installations opérationnelles de <strong>Disney</strong>land<br />

Resort Paris. Au cours des exercices précédents l’exercice 2004, conformément à l’option offerte par les règles<br />

comptables françaises, le Groupe n’avait pas immobilisé les actifs faisant l’objet de ces contrats et avait, en<br />

conséquence, comptabilisé en charges le montant des loyers. Depuis l’exercice 2004, le Groupe a dû consolider les<br />

Sociétés de Financement qui possèdent les actifs loués en crédit-bail (voir Note 2).<br />

25.1 CONTRATS DE CREDIT-BAIL DU PARC DISNEYLAND ET DES HOTELS<br />

Description<br />

Le Groupe loue, directement ou indirectement, le Parc <strong>Disney</strong>land, les Installations de la Phase IB et le Centre de<br />

Congrès Newport Bay Club auprès de sept Sociétés de financement spécialement créées à cet effet, qui sont toutes<br />

consolidées dans les états financiers du Groupe depuis le 1 er octobre 2003 (premier jour de l’exercice 2004) (voir Note<br />

2). Les principaux termes de chacun de ces contrats sont décrits ci-après :<br />

• Crédit-bail du Parc <strong>Disney</strong>land (Phase IA)<br />

La structure juridique de la Phase IA a été modifiée au cours de l’exercice 2005 suite à la finalisation de la<br />

Réorganisation. Conformément à la structure juridique mise en place en 1994, la Société de Financement de la Phase<br />

IA louait en crédit-bail le Parc <strong>Disney</strong>land à <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Associés S.N.C. (« EDA S.N.C. »), une filiale détenue à 100%<br />

par TWDC. Le montant des loyers annuels dus au titre de ce contrat de crédit-bail incluaient le coût du financement<br />

et les autres frais de gestion de la Société de Financement de la Phase IA. De plus, ce contrat contenait également un<br />

loyer variable basé sur le nombre de visiteurs payants du Parc <strong>Disney</strong>land. Conformément à cette structure, EDA<br />

S.N.C. sous-louait le Parc <strong>Disney</strong>land à la Société pour une durée de 12 ans avec une fin prévue en 2006, pour un<br />

loyer quasi équivalent à celui facturé par la Société de Financement de la Phase IA à EDA S.N.C. Au terme du Contrat<br />

de Sous-Location d’une durée de 12 ans, la Société avait la possibilité de lever l’option d’achat du bail de EDA S.N.C.<br />

pour un montant d’environ 78.7 millions d’euros. Si la Société avait décidé de ne pas exercer cette option et, par<br />

conséquent, d’arrêter de louer en crédit-bail le Parc <strong>Disney</strong>land, EDA S.N.C. aurait pu continuer de louer les actifs<br />

avec l’option de pouvoir acheter ceux-ci pour une valeur approchant le montant de l’encours de la dette de la Société<br />

de Financement de la Phase IA ainsi que des montants supplémentaires liés à la date d’exercice. En revanche, si EDA<br />

S.N.C. avait décidé de mettre fin au Contrat de Crédit-Bail, elle aurait dû alors payer à la Société de Financement de<br />

la Phase IA une somme égale à 75 % de la dette de celle-ci. EDA S.N.C. aurait alors pu vendre ou louer les actifs en<br />

question pour le compte de la Société de Financement de la Phase IA afin de rembourser les emprunts restant dus,<br />

les éventuels produits supplémentaires lui restant acquis.<br />

Suite à la Restructuration, EDA S.N.C. a été transformé en société en commandite par actions en 2005 et est devenue<br />

une filiale détenue à 82 % par la Société. Par conséquent, le contrat de sous-location entre EDA et la Société a été<br />

dénoncé. EDA continue actuellement de louer les actifs de la Phase IA à la Société de Financement de la Phase IA<br />

conformément au contrat de crédit-bail ci-dessus.<br />

• Crédit-bail des actifs complémentaires du Parc <strong>Disney</strong>land<br />

Suite à la Restructuration, le contrat de crédit-bail des actifs complémentaires du Parc <strong>Disney</strong>land a été modifié au<br />

cours de l’exercice 2005. En 1994, EDA (à l’époque filiale détenue à 100 % par TWDC) a acquis certaines


immobilisations corporelles correspondant en majeure partie à des attractions du Parc <strong>Disney</strong>land, construites après<br />

l’Ouverture, pour une valeur nette comptable s’élevant à 213,4 millions d’euros. Ces actifs ont ensuite été donnés en<br />

location à la Société pour une période de 12 ans, moyennant le paiement d’un loyer annuel fixe de 2,1 millions d’euros.<br />

Au terme de ce contrat de location, terme prévu en 2006, la Société pouvait soit acquérir ces immobilisations pour<br />

un montant de 213,4 millions d’euros, soit conclure avec EDA un nouveau contrat de crédit-bail d’une durée de 12 ans<br />

à des conditions similaires à celles caractérisant le financement de l’option d’achat décrit ci-dessous. Si l’option<br />

d’achat avait été levée, TWDC aurait accepté de procurer un financement d’une durée de huit ans, portant intérêts au<br />

taux de 1 % l’an. En revanche, si la Société avait choisi de contracter un nouveau crédit-bail, elle aurait eu l’option, au<br />

terme de ce crédit-bail, d’acquérir ces immobilisations pour un montant symbolique.<br />

Suite à la Réorganisation, en 2005, EDA est devenue une filiale détenue à 82 % par la Société, ce qui a, par<br />

conséquent, entraîné la dénonciation du contrat de crédit-bail. Par conséquent, ces actifs, qui étaient loués<br />

précédemment en crédit-bail, sont détenus et exploités par le Groupe Contrôlé Juridiquement.<br />

• Crédit-bail des hôtels (Phase IB)<br />

EDL Hôtels S.C.A. loue en crédit-bail les Installations de la Phase IB auprès des six Sociétés de Financement de la<br />

Phase IB. Ces contrats de crédit-bail prendront fin en février 2011. Le Groupe a la possibilité d’acquérir à tout moment<br />

au cours de la période de location les actifs loués en crédit-bail pour une valeur approchant le montant de l’encours<br />

de la dette des Sociétés de Financement de la Phase IB.<br />

• Crédit-bail des hôtels - Centre de Congrès Newport Bay Club<br />

EDL Hôtels S.C.A. a signé un contrat de cession-bail avec Centre de Congrès Newport S.A.S. pour la construction et<br />

le financement du Centre de Congrès Newport Bay Club. Le contrat de cession-bail a débuté en novembre 1997 et a<br />

une durée de vingt ans, au terme duquel EDL Hôtels S.C.A. pourra lever l’option d’achat du centre de congrès pour<br />

un montant symbolique. Les loyers annuels dus au titre de ce contrat sont calculés en fonction des coûts de<br />

construction des actifs et d’un taux d’intérêt EURIBOR 6 mois plus 20 points de base.<br />

Charges de location et engagements et valeur comptable des actifs loués<br />

Dans la mesure où le Groupe consolide les Sociétés de Financement auprès desquelles il loue en crédit-bail ces actifs<br />

décrits ci-dessus, le coût historique et l’amortissement des actifs (voir Note 3) et les emprunts garantis associés (voir<br />

Note 14) sont inclus dans les états financiers consolidés du Groupe.<br />

25.2 CONTRATS DE LOCATION<br />

Le Groupe a également conclu des engagements de location, portant principalement sur du matériel informatique et<br />

de bureau et des véhicules dont les loyers s’élèvent à 31,8 millions d’euros au titre de l’exercice 2005 contre<br />

30,8 millions d’euros au titre de l’exercice 2004. Les montants minimums d’engagements de location non résiliables<br />

se répartissent comme suit au 30 septembre 2005 :<br />

(EN MILLIONS D’EUROS)<br />

2006 11,2<br />

2007 9,9<br />

2008 8,6<br />

2009 6,6<br />

2010 6,3<br />

Au-delà 22,6<br />

65,2<br />

26. PERSONNEL<br />

L’effectif moyen du Groupe se répartit comme suit :<br />

EXERCICE<br />

2005 2004 2003<br />

Cadres 2 565 2 376 2 328<br />

Non-cadres 9 684 9 786 9 895<br />

12 249 12 162 12 223<br />

34 - 35 <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. - <strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005


ETATS FINANCIERS CONSOLIDES<br />

Les frais de personnel encourus au titre des exercices 2005 et 2004 se sont élevés respectivement à 392,0 millions<br />

d’euros et 366,0 millions d’euros.<br />

Les employés du Groupe cotisent à des caisses de retraite conformément à la réglementation française. Certains<br />

employés cotisent également à une caisse complémentaire. Les cotisations de retraite, versées par les employés et le<br />

Groupe, sont déterminées en fonction du montant des salaires bruts. Les cotisations de retraite versées par le Groupe<br />

sont constatées en charges au fur et à mesure qu’elles sont encourues.<br />

De plus, des indemnités de départ à la retraite sont payées conformément aux dispositions prévues par la convention<br />

collective du Groupe. Conformément à cette convention, une indemnité de départ à la retraite s’échelonnant de<br />

0,5 mois à 3 mois de salaire brut au maximum est versée aux employés quittant le Groupe à l’âge de 60 ans ou plus,<br />

s’ils font état au minimum d’un an d’ancienneté.<br />

L’engagement lié aux indemnités de départ a été calculé par un actuaire en utilisant un taux d’inflation estimé de<br />

1,5 %, un taux d’actualisation de 4,0 % et une augmentation générale des charges de personnel comprise entre 2,25 %<br />

et 2,75 % et en prenant l’hypothèse que les dates de départ à la retraite sont déterminées par les employés.<br />

Au 30 septembre 2005, les engagements liés aux indemnités de départ à la retraite ont été évalués à 11,3 millions<br />

d’euros contre 8,6 millions d’euros au 30 septembre 2004.<br />

27. REMUNERATIONS ALLOUEES AUX MEMBRES DU CONSEIL DE SURVEILLANCE<br />

Le montant des rémunérations versées aux membres du Conseil de Surveillance s’élève à 121 948 euros au titre de<br />

l’exercice 2005 contre 106 755 euros au titre de l’exercice 2004. Les salariés de TWDC ne perçoivent aucune<br />

rémunération au titre de leurs fonctions de membres du Conseil de Surveillance.<br />

28. INFORMATIONS RELATIVES AUX RESULTATS DU GROUPE SELON LES PRINCIPES<br />

COMPTABLES GENERALEMENT ADMIS AUX ETATS-UNIS<br />

Les informations relatives aux résultats du Groupe selon les principes comptables généralement admis aux Etats-<br />

Unis seront disponibles sur notre site Internet www.eurodisney.com lorsque le document de référence « Form 20-F »<br />

sera déposé à la « Securities and Exchange Commission » (SEC).<br />

29. RAPPROCHEMENT INFORMATIONS FINANCIERES « PRO FORMA » ET PUBLIEES<br />

Les réconciliations ci-dessous présentent les informations financières sur une base pro forma comme si le<br />

changement de règle et principe comptable décrit ci-dessous avait été effectif sur la totalité de l’exercice 2003.<br />

Consolidation des Sociétés de Financement (effectif le 1er jour de l’exercice 2004) :<br />

A compter du début de l’exercice 2004 (1er octobre 2003), le Groupe a adopté les nouvelles règles comptables de<br />

consolidation que l’article 133 de la Loi de Sécurité Financière a rendues obligatoires et qui portent sur la consolidation<br />

des Sociétés de Financement, entités dont le Groupe ne détient juridiquement aucun titre de capital. Conformément<br />

à ces nouvelles règles, les Sociétés de Financement auxquelles le Groupe loue en crédit-bail la majeure partie de ses<br />

actifs d’exploitation, ont été intégrées dans les comptes consolidés du Groupe. Auparavant, les loyers de crédit-bail<br />

versés à ces Sociétés de Financement étaient comptabilisés dès qu’ils étaient encourus et les modalités des contrats<br />

de crédit-bail et des engagements contractuels relatifs aux loyers et aux dettes des Sociétés de Financement étaient<br />

décrites dans l’annexe aux états financiers. L’incorporation des actifs des Sociétés de Financement dans les comptes<br />

consolidés du Groupe suite aux nouvelles règles comptables a eu pour effet d’augmenter les immobilisations et les<br />

emprunts du Groupe. Les créances du Groupe sur les Sociétés de Financement ont été éliminées dans les comptes<br />

consolidés et les capitaux propres consolidés ont été réduits. Cette diminution des capitaux propres consolidés résulte<br />

principalement de l’amortissement cumulé des actifs détenus par les Sociétés de Financement, qui était supérieur<br />

pour les mêmes périodes aux redevances de crédit-bail payées par le Groupe. Ce changement comptable a également<br />

un impact sur la classification et le montant des charges reportées dans le compte de résultat. Cela a entraîné une<br />

hausse des dotations aux amortissements et des charges d’exploitation ainsi qu’une diminution des charges de<br />

redevances de crédit-bail.


Réconciliation entre pro forma et publié<br />

BILAN CONSOLIDE<br />

SEPTEMBRE 2003<br />

IMPACT DES<br />

CHANGEMENTS<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) PUBLIE DE METHODE PRO FORMA<br />

Actif immobilisé<br />

Immobilisations incorporelles 57,6 1,3 58,9<br />

Immobilisations corporelles 928,0 1 533,0 2 461,0<br />

Immobilisations financières 1 332,2 (1 227,7) 104,5<br />

2 317,8 306,6 2 624,4<br />

Actif circulant<br />

Stocks 41,8 - 41,8<br />

Créances :<br />

Clients et comptes rattachés 76,9 - 76,9<br />

Autres 45,9 7,1 53,0<br />

Valeurs mobilières de placement 34,9 48,6 83,5<br />

Disponibilités 11,2 - 11,2<br />

210,7 55,7 266,4<br />

Charges à répartir 55,1 8,5 63,6<br />

Total Actif 2 583,6 370,8 2 954,4<br />

Capitaux propres<br />

Capital 802,5 - 802,5<br />

Primes d’émission 291,4 - 291,4<br />

Réserves consolidées (9,5) (1 151,6) (1 161,1)<br />

1 084,4 (1 151,6) (67,2)<br />

Intérêts minoritaires - (41,3) (41,3)<br />

Autres fonds propres 152,8 - 152,8<br />

Provisions pour risques et charges 120,1 - 120,1<br />

Emprunts 867,5 1 580,9 2 448,4<br />

Dettes à court terme<br />

Sociétés liées 56,9 (43,3) 13,6<br />

Créditeurs et charges à payer 214,3 26,1 240,4<br />

271,2 (17,2) 254,0<br />

Produits constatés d’avance 87,6 - 87,6<br />

Total Passif 2 583,6 370,8 2 954,4<br />

36 - 37 <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. - <strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005


ETATS FINANCIERS CONSOLIDES<br />

Réconciliation entre pro forma et publié<br />

COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE<br />

EXERCICE 2003<br />

IMPACT DU<br />

CHANGEMENT<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) PUBLIE DE METHODE PRO FORMA<br />

Produits d’exploitation 1 047,5 (0,7) 1 046,8<br />

Charges d’exploitation (915,1) (99,6) (1 014,7)<br />

Résultat avant charges financières nettes 132,4 (100,3) 32,1<br />

Charges financières nettes<br />

Loyers de crédit-bail (193,8) 193,8 -<br />

Produits financiers 48,9 (45,1) 3,8<br />

Charges financières (55,4) (59,6) (115,0)<br />

(200,3) 89,1 (111,2)<br />

Résultat courant (67,9) (11,2) (79,1)<br />

Résultat exceptionnel 11,9 0,1 12,0<br />

Intérêts minoritaires - 8,8 8,8<br />

Résultat net (part du Groupe) (56,0) (2,3) (58,3)<br />

Nombre moyen d’actions (en millions) 1 056 - 1 056<br />

Résultat net par action (en euros) (0,05) - (0,05)<br />

CHARGES D’EXPLOITATION PAR NATURE<br />

EXERCICE 2003<br />

IMPACT DU<br />

CHANGEMENT<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) PUBLIE DE METHODE PRO FORMA<br />

Charges d’exploitation directes 639,5 15,7 655,2<br />

Dépenses de marketing et ventes 105,2 - 105,2<br />

Frais généraux et administratifs 96,7 - 96,7<br />

Dotations aux amortissements 65,6 83,9 149,5<br />

Redevances et rémunération du gérant 8,1 - 8,1<br />

Total charges d’exploitation 915,1 99,6 1 014,7


Réconciliation entre pro forma et publié<br />

TABLEAU DE FINANCEMENT CONSOLIDE<br />

EXERCICE 2003<br />

IMPACT DU<br />

CHANGEMENT<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) PUBLIE DE METHODE PRO FORMA<br />

Résultat net (part du Groupe) (56,0) (2,3) (58,3)<br />

Intérêts minoritaires - (8,8) (8,8)<br />

Eléments opérationnels ne donnant pas lieu à un mouvement de trésorerie<br />

Dotations aux amortissements 65,6 83,8 149,4<br />

Avances reçues des Sociétés de Financement (Phase I) 52,1 (52,1) -<br />

Autres (10,6) 2,3 (8,3)<br />

Variations des :<br />

Créances 48,6 (2,2) 46,4<br />

Stocks (3,1) - (3,1)<br />

Dettes (8,5) 15,9 7,4<br />

Flux de trésorerie nets liés à l’exploitation 88,1 36,6 124,7<br />

Cession d’immobilisations corporelles 45,4 - 45,4<br />

Acquisition d’immobilisations corporelles et incorporelles (72,9) 0,2 (72,7)<br />

Augmentation des charges à répartir - - -<br />

Autres (1,3) - (1,3)<br />

Flux de trésorerie nets liés aux opérations d’investissement (28,8) 0,2 (28,6)<br />

Nouveaux emprunts 40,0 - 40,0<br />

Remboursement et rachat des emprunts (15,0) (36,6) (51,6)<br />

Augmentation du dépôt bancaire de garantie<br />

et autres dépôts (59,6) - (59,6)<br />

Flux de trésorerie nets liés aux opérations de financement (34,6) (36,6) (71,2)<br />

Variations de trésorerie 24,7 0,2 24,9<br />

Trésorerie au début de la période 21,3 48,4 69,7<br />

Trésorerie à la fin de la période 46,0 48,6 94,6<br />

Informations complémentaires :<br />

Paiement d’intérêts 20,3 36,9 57,2<br />

Loyers de crédit-bail, net 95,0 (95,0) -<br />

SEPTEMBRE 2003<br />

IMPACT DES<br />

CHANGEMENTS<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) PUBLIE DE METHODE PRO FORMA<br />

Rapprochement avec le bilan :<br />

Disponibilités 11,2 - 11,2<br />

Valeurs mobilières de placement 34,9 48,6 83,5<br />

Concours bancaires courants (classés en créditeurs et charges à payer) (0,1) - (0,1)<br />

Trésorerie à la fin de la période (1) 46,0 48,6 94,6<br />

(1) Inclut 48,6 millions d’euros de disponibilités et de valeurs mobilières de placement des Sociétés de Financement consolidées au 30 septembre 2003<br />

38 - 39 <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. - <strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005


<strong>Rapport</strong> général du Conseil de Surveillance<br />

sur le Groupe <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A.<br />

Mesdames, Messieurs<br />

Nous avons l’honneur de vous présenter notre rapport<br />

général sur la gestion d’<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. (la<br />

« Société ») et de ses filiales consolidées (collectivement,<br />

le « Groupe ») pour l’exercice clos le 30 septembre 2005<br />

(l’« Exercice 2005 »).<br />

Vous trouverez une présentation détaillée de l’Exercice<br />

2005 dans le rapport du Gérant sur les comptes<br />

consolidés du Groupe. Nous n’avons pas de<br />

commentaires particuliers à formuler sur ce rapport,<br />

que nous avons pu examiner et dont vous avez pu<br />

prendre connaissance.<br />

Jusqu’à l’Exercice 2005, le Groupe a appliqué les<br />

principes comptables français en vigueur. Depuis le<br />

1 er octobre 2005 (premier jour de l’exercice fiscal 2006),<br />

le Groupe doit préparer ses états financiers consolidés<br />

selon les normes comptables internationales (dites<br />

« normes IFRS »). Conformément à cette obligation, le<br />

Groupe a anticipé sur cette démarche en préparant la<br />

mise en œuvre des normes IFRS au cours de l’Exercice<br />

2005 et a préparé un rapport spécial sur cette phase de<br />

transition.<br />

Le résultat du Groupe pour l’Exercice 2005 fait ressortir<br />

une perte nette de 94,9 millions d’euros, contre une<br />

perte nette de 145,2 millions d’euros enregistrée au titre<br />

de l’exercice précédent (l’ « Exercice 2004 »). Cette<br />

amélioration s’explique principalement par l’effet<br />

combiné de la réorganisation juridique et de la<br />

restructuration financière du Groupe réalisées en 2005<br />

(ensemble, la « Restructuration »), ainsi que par la<br />

baisse des charges exceptionnelles.<br />

Grâce à un gain ponctuel résultant d’un abandon de<br />

créances consenti par The Walt <strong>Disney</strong> Company<br />

(« TWDC ») dans le cadre de la Restructuration, les<br />

charges exceptionnelles de l’Exercice 2005 sont en effet<br />

en diminution par rapport à l’Exercice 2004, au cours<br />

duquel avait été constatée la mise au rebut des<br />

installations de l’attraction « Visionarium » du Parc<br />

<strong>Disney</strong>land qui sera remplacée par une nouvelle<br />

attraction, « Buzz Lightyear Laser Blast ».<br />

Le chiffre d’affaires total du Groupe pour l’Exercice 2005<br />

a augmenté de 3 % pour atteindre un montant de 1.076,0<br />

millions d’euros, à comparer aux 1.048,0 millions<br />

d’euros enregistrés pour l’Exercice 2004.<br />

Cette progression est due pour l’essentiel à la hausse des<br />

dépenses par visiteur dans les Parcs à Thèmes – dont le<br />

chiffre d’affaires est en hausse de 3% par rapport à<br />

l’exercice précédent – partiellement compensée par une<br />

baisse des dépenses dans les hôtels.<br />

La fréquentation des Parcs à Thèmes s’établit à<br />

12,3 millions de visiteurs pour l’Exercice 2005, tandis<br />

que le taux d’occupation moyen des hôtels a atteint<br />

80,7% sur l’année.<br />

L’Exercice 2005 aura vu l’achèvement de la<br />

Restructuration. Les principaux éléments de la<br />

Restructuration ont consisté en un réaménagement de<br />

la dette du Groupe, un report conditionnel et<br />

inconditionnel de certaines obligations contractuelles,<br />

une nouvelle ligne de crédit de 150 millions d’euros, une<br />

augmentation de capital et une réorganisation juridique<br />

du Groupe.<br />

L’augmentation de capital a été réalisée le 23 février<br />

2005 pour un montant brut de 253,3 millions d’euros,<br />

avant déduction des frais liés à l’opération (mais prime<br />

d’émission incluse). A cette occasion, la Société a émis<br />

2,8 milliards d’actions nouvelles de valeur nominale de<br />

0,01 euro au prix unitaire de 0,09 euro.<br />

Cette augmentation de capital permettra au Groupe de<br />

développer de nouvelles attractions dans les parcs à<br />

thèmes au cours des années 2005 à 2009, pour un<br />

montant total d’environ 240 millions d’euros, tout en<br />

assurant la poursuite des investissements liés à la<br />

maintenance et à l’amélioration des actifs existants.<br />

S’agissant de la réorganisation juridique, celle-ci a<br />

consisté en un apport de la quasi-totalité des actifs,<br />

passifs et éléments hors-bilan de la Société à la société<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Associés S.C.A. (« EDA »), en échange<br />

d’une participation de 82 % dans le capital d’EDA<br />

(TWDC en détenant le solde de façon indirecte par le<br />

biais de filiales intégralement contrôlées).<br />

Comme nous l’avons expliqué dans notre rapport de<br />

l’année dernière, l’objectif de la réorganisation juridique<br />

était de réduire les engagements financiers de votre<br />

Société, au titre de la structure de crédit-bail relative au<br />

Parc <strong>Disney</strong>land, d’environ 292 millions d’euros. A<br />

l’issue de cette réorganisation juridique, votre Société est<br />

donc devenue une société holding, ayant pour principal<br />

actif sa participation de 82 % dans EDA et pour activité<br />

principale d’exploiter désormais <strong>Disney</strong>land Resort Paris


de manière indirecte, par l’intermédiaire de sa filiale<br />

EDA.<br />

Il est à l’évidence trop tôt pour apprécier l’impact complet<br />

de la Restructuration ainsi que celui du plan de<br />

croissance qui a été mis en œuvre. Pour autant, le<br />

Conseil de Surveillance demeure confiant dans le fait que<br />

les nouveaux investissements et une nouvelle stratégie<br />

en matière de marketing, de prix et de ventes, devraient<br />

avoir un effet positif sur la fréquentation et les dépenses<br />

des visiteurs, et donc sur la rentabilité. Mais il est<br />

également important de noter que cela dépendra<br />

beaucoup de la santé du marché du tourisme et du<br />

voyage en <strong>Euro</strong>pe au cours des prochaines années.<br />

Nous vous informons que le Conseil de Surveillance de la<br />

Société s’est réuni trois fois pendant l’Exercice 2005 pour<br />

examiner la situation financière du Groupe, ses activités,<br />

ses perspectives et sa stratégie, et que le Comité d’Audit<br />

s’est réuni à trois reprises au cours de l’Exercice 2005<br />

afin d’examiner, pour le compte du Conseil de<br />

Surveillance, le processus d’élaboration des états<br />

financiers et son contrôle, la teneur du contrôle interne<br />

et la revue de celui-ci. En outre, le Comité d’Audit a<br />

procédé à la revue des fonctions d’audit interne et<br />

externe.<br />

Sur la base de ce qui précède, nous vous recommandons<br />

d’approuver les comptes consolidés du Groupe pour<br />

l’Exercice 2005 tels qu’ils vous sont présentés, en ce<br />

compris toutes les opérations qu’ils traduisent.<br />

Chessy, le 22 novembre 2005.<br />

Pour le Conseil de Surveillance<br />

Antoine Jeancourt-Galignani<br />

Président du Conseil de Surveillance<br />

40 - 41 <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. - <strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005


<strong>Rapport</strong> général des Commissaires aux Comptes<br />

sur les Etats <strong>Financier</strong>s Consolidés<br />

PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT<br />

CADERAS MARTIN<br />

63, RUE DE VILLIERS 76, RUE DE MONCEAU<br />

92200 NEUILLY-SUR-SEINE 75008 PARIS<br />

RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES<br />

SUR LES COMPTES CONSOLIDES<br />

Exercice clos le 30 septembre 2005<br />

Aux Actionnaires<br />

EURO DISNEY S.C.A.<br />

Chessy<br />

Mesdames, Messieurs,<br />

En exécution de la mission qui nous a été confiée par<br />

votre Assemblée Générale, nous avons procédé au<br />

contrôle des comptes consolidés de la société<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. relatifs à l’exercice clos le<br />

30 septembre 2005, tels qu’ils sont joints au présent<br />

rapport.<br />

Les comptes consolidés ont été arrêtés par <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong><br />

S.A.S., Gérant d’<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. Il nous appartient,<br />

sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur<br />

ces comptes.<br />

1. Opinion sur les comptes consolidés<br />

Nous avons effectué notre audit selon les normes<br />

professionnelles applicables en France ; ces normes<br />

requièrent la mise en œuvre de diligences permettant<br />

d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes<br />

consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives.<br />

Un audit consiste à examiner, par sondages, les<br />

éléments probants justifiant les données contenues dans<br />

ces comptes. Il consiste également à apprécier les<br />

principes comptables suivis et les estimations<br />

significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à<br />

apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons<br />

que nos contrôles fournissent une base raisonnable à<br />

l’opinion exprimée ci-après.<br />

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au<br />

regard des règles et principes comptables français,<br />

réguliers et sincères et donnent une image fidèle du<br />

patrimoine, de la situation financière, ainsi que du<br />

résultat de l’ensemble constitué par les personnes et<br />

entités comprises dans la consolidation.<br />

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus,<br />

nous attirons votre attention sur les incidences de la<br />

restructuration financière et de la réorganisation<br />

juridique telles que décrites en notes 1.3 et 1.4.<br />

2. Justification de nos appréciations<br />

En application des dispositions de l’article L. 823-9 du<br />

Code de Commerce relatives à la justification de nos<br />

appréciations, nous portons à votre connaissance les<br />

éléments suivants :<br />

Dans le cadre de notre appréciation des règles et<br />

principes comptables suivis par votre société, nous<br />

avons revu la traduction comptable et l’information y<br />

afférente donnée en annexe relatives à la réorganisation<br />

juridique au sein du groupe consolidé. Nous avons ainsi<br />

vérifié le caractère approprié du traitement comptable de<br />

la nouvelle répartition entre les intérêts minoritaires et<br />

la part du groupe dont l’effet dans les comptes<br />

consolidés a été constaté le 1er octobre 2004, compte<br />

tenu des modalités de la restructuration telles que<br />

décrites dans les notes 1.4, 10 et 11 de l’annexe.<br />

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre<br />

de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris<br />

dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation<br />

de notre opinion exprimée dans la première partie de ce<br />

rapport.


3. Vérification spécifique<br />

Nous avons également procédé à la vérification des<br />

informations données dans le rapport sur la gestion du<br />

groupe. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur<br />

leur sincérité et leur concordance avec les comptes<br />

consolidés.<br />

Neuilly-sur-Seine et Paris, le 15 novembre, 2005<br />

Les Commissaires aux Comptes<br />

PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT<br />

CADERAS MARTIN<br />

Jean-Christophe Georghiou<br />

Associé<br />

Antoine Gaubert<br />

Associé<br />

42 - 43 <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. - <strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005


<strong>Rapport</strong> spécial du Gérant sur la<br />

transition aux normes IFRS<br />

1. INTRODUCTION<br />

L’Union <strong>Euro</strong>péenne a adopté le référentiel comptable<br />

IFRS (International Financial Reporting Standards)<br />

émis par l’IASB (International Accouting Standards<br />

Board). En vertu de la directive 1606/2002 du 19 juillet<br />

2002, les entreprises cotées sur un marché réglementé<br />

dans l’un des pays membres ont l’obligation de<br />

présenter leurs états financiers consolidés pour les<br />

exercices ouverts à compter du 1er janvier 2005,<br />

conformément aux normes IFRS.<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. et ses filiales consolidées (le<br />

« Groupe »), qui ont, jusqu’à l’exercice 2005 inclus,<br />

appliqué les principes comptables français sont soumis<br />

à cette obligation. En conséquence, le Groupe doit<br />

établir ses états financiers consolidés en appliquant les<br />

normes IFRS à compter de l’exercice clos le<br />

30 septembre 2006.<br />

Les données comparatives de l’exercice clos le<br />

30 septembre 2005 devront également être<br />

communiquées lors de la présentation des résultats<br />

financiers de l’exercice 2006 établis conformément aux<br />

normes IFRS. Pour être en mesure de publier cette<br />

information comparative, le Groupe a préparé un bilan<br />

consolidé d’ouverture au 1 er octobre 2004 (le premier<br />

jour de l’exercice 2005), qui constitue le point de départ<br />

de l’application des normes IFRS. Le cumul des impacts<br />

quantitatifs de la transition aux normes IFRS<br />

(conformément à la norme IFRS 1 « Première adoption<br />

des Normes internationales d’informations financières ») sur<br />

le bilan établi au 1 er octobre 2004 selon les règles et<br />

principes comptables français, a été enregistré<br />

directement en capitaux propres. Ce rapport décrit, avec<br />

les notes explicatives, l’impact du passage en normes<br />

IFRS sur les états financiers du Groupe, comme suit :<br />

• Capitaux propres consolidés entre le 1er octobre 2004<br />

et le 30 septembre 2005 ;<br />

• Compte de résultat consolidé pour l’exercice clos le<br />

30 septembre 2005 ;<br />

• Bilan consolidé 30 au septembre 2005.<br />

Il fournit également une description des principaux<br />

impacts des retraitements IFRS sur le tableau consolidé<br />

des flux de trésorerie.<br />

L’impact sur les états financiers de l’exercice clos le<br />

30 septembre 2005 du passage aux normes IFRS a été<br />

analysé par les commissaires aux comptes (cf. section 4<br />

du présent rapport). En conséquence, la direction a<br />

décidé de publier cette information en concomitance<br />

avec son rapport annuel de l’exercice 2005.<br />

2. LES CONVENTIONS COMPTABLES<br />

ADOPTEES<br />

Les conventions comptables adoptées par le Groupe<br />

dans l’établissement de ses premiers états financiers<br />

IFRS sont conformes aux normes IFRS telles<br />

qu’adoptées par l’Union <strong>Euro</strong>péenne au 30 septembre<br />

2005. Les normes comptables publiées par l’IASB en<br />

septembre 2005 ont été approuvées par l’Union<br />

<strong>Euro</strong>péenne, à l’exception de certaines parties de la<br />

norme IAS 39, « Instruments financiers : comptabilisation<br />

et évaluation » qui a été révisée et approuvée le 14 avril<br />

2005.<br />

Etant donné que l’information comparative 2005<br />

publiée avec les comptes consolidés 2006 doit être<br />

établie sur la base des normes applicables au<br />

30 septembre 2006, le Groupe pourra être amené à<br />

modifier les informations contenues dans ce document<br />

pour refléter les modifications apportées aux normes<br />

IFRS et de l’approbation de ces modifications par la<br />

Commission européenne. De plus, le Groupe se réserve<br />

la faculté de modifier certaines options et méthodes de<br />

comptabilisation appliquées dans ce document jusqu’à<br />

la publication finale des états financiers de son exercice<br />

2006.<br />

Pour l’établissement de son bilan d’ouverture au<br />

1 er octobre 2004, le Groupe a appliqué les principes<br />

relatifs à la première adoption des normes IFRS<br />

conformément à la norme IFRS 1.<br />

Dans ce rapport, les normes IFRS ont été appliquées<br />

avec effet rétroactif comme si le Groupe les avait<br />

toujours appliquées. Toutefois, la norme IFRS 1 autorise<br />

un certain nombre d’exceptions pour le traitement<br />

rétroactif, ce qui a impacté l’adoption des normes IFRS<br />

par le Groupe, comme suit :<br />

• Exceptions obligatoires : Par exemple, la norme IFRS<br />

1 exige que les estimations effectuées à la date de la<br />

transition doivent être cohérentes avec les<br />

estimations faites au même moment en appliquant<br />

les règles et principes comptables français (c’est-àdire<br />

qu’elle interdit l’utilisation des évaluations a<br />

posteriori pour corriger les estimations effectuées en<br />

retenant les principes comptables français<br />

précédents). De même, la norme IFRS 1 ne permet<br />

pas la qualification rétrospective en opérations de<br />

couverture visee par la norme IAS 39 « Instruments<br />

financiers : comptabilisation et évaluation. »


• Exceptions facultatives :<br />

Le Groupe a opté pour une application rétroactive pour :<br />

– les retraites et autres avantages des salariés de la norme IAS 19 « Avantages des salariés »,<br />

– les instruments financiers de la norme IAS 32, « Instruments financiers : informations à fournir et présentation »<br />

et de la norme IAS 39, « Instruments financiers », à l’exception de la qualification en opérations de couverture<br />

des transactions de couverture (voir ci-avant).<br />

Le Groupe n’a pas opté pour une application rétroactive pour :<br />

– le retraitement aux termes des obligations de la première adoption prévues dans la norme IFRS 1 en relation<br />

avec la norme IFRS 2 « Rémunérations payées en actions », qui a été limité aux instruments de capitaux propres<br />

attribués après le 7 novembre 2002 (date de publication de l’exposé sondage de la norme IFRS 2) et non<br />

intégralement acquis au 1er janvier 2005.<br />

Seules ont été mentionnées les exceptions applicables au Groupe.<br />

3. RAPPROCHEMENTS ENTRE PRINCIPES COMPTABLES FRANÇAIS ET NORMES IFRS<br />

3.1 TABLEAU DES CHANGEMENTS RELATIFS AUX CAPITAUX PROPRES<br />

Le tableau ci-dessous présente le rapprochement des mouvements ayant affecté les capitaux propres consolidés en<br />

appliquant d’une part les règles et principes comptables français et en adoptant d’autre part les normes IFRS entre le<br />

1 er octobre 2004 et le 30 septembre 2005 :<br />

FORMAT : AUGMENTATION/(DIMINUTION)<br />

AUGMENTATION<br />

EXERCICE<br />

1 er OCT DE REORG. 2005 30 SEPT<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) NOTES 2004 CAPITAL JURIDIQUE AUTRES RESULTAT NET 2005<br />

Capitaux Propres – Groupe (59,9) 235,0 215,5 - (94,9) 295,7<br />

Intérêts Minoritaires 339,6 - (215,5) 2,8 (20,6) 106,3<br />

Situation nette selon les principes<br />

comptables français 279,7 235,0 - 2,8 (115,5) 402,0<br />

IC – approche par composants (1) 3.4.1 95,8 - - - (1,6) 94,2<br />

IC – subvention publiques (1) 3.4.2 (11,9) - - - (0,1) (12,0)<br />

IC – contrats de location (1) 3.4.3 (1,0) - - - 0,3 (0,7)<br />

Passifs financiers et coûts des emprunts 3.4.5 (73,3) - - - 73,4 0,1<br />

Instruments financiers – dérivés 3.4.6 (0,3) - - - 0,6 0,3<br />

Abandons d’intérêts/apports concédés<br />

part TWDC (2) 3.4.7 - - - 12,7 (10,0) 2,7<br />

Retraites et autres avantages au personnel 3.4.8 (8,8) - - - (0,9) (9,7)<br />

Paiement basé sur des actions 3.4.9 - - - 0,1 (0,1) -<br />

Reconnaissance du revenu 3.4.10 (1,6) - - - 0,8 (0,8)<br />

Total des ajustements (1,1) - - 12,8 62,4 74,1<br />

Situation nette selon les principes comptables<br />

internationaux 278,6 235,0 - 15,6 (53,1) 476,1<br />

Capitaux Propres – Groupe (61,0) 235,0 215,5 12,8 (43,7) 358,6<br />

Intérêts Minoritaires 339,6 - (215,5) 2,8 (9,4) 117,5<br />

(1) IC signifie Immobilisations Corporelles.<br />

(2) TWDC signifie The Walt <strong>Disney</strong> Company.<br />

44 - 45 <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. - <strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005


RAPPORT SPECIAL DU GERANT SUR LA<br />

TRANSITION AUX NORMES IFRS<br />

3.2 COMPTE DE RESULTAT DE L’EXERCICE 2005<br />

Les ajustements nécessaires pour convertir en normes IFRS le compte de résultat établi selon les règles et principes<br />

comptables français, à la suite de la première adoption des normes IFRS, ont été classés en deux catégories :<br />

• Les ajustements ayant un impact sur les résultats nets consolidés, et<br />

• Les reclassements qui impactent uniquement la manière dont les éléments sont classés dans le compte de résultat.<br />

EXERCICE 2005<br />

PRINCIPES<br />

COMPTABLES AJUSTEMENTS RECLASSEMENTS<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) FRANCAIS IFRS IFRS IFRS<br />

Notes 3.4 3.5<br />

Chiffre d’affaires 1 076,0 0,8 (36,2) 1 040,6<br />

Charges d’exploitation (1 102,9) (1,6) 31,6 (1 072,9)<br />

Résultat d’exploitation (26,9) (0,8) (4,6) (32,3)<br />

% du chiffre d’affaires -3% -3%<br />

Produits financiers 3,9 0,1 - 4,0<br />

Charges financières (91,8) 14,3 (4,4) (81,9)<br />

Gain relatif à l’extinction des dettes modifiées (1) - 58,9 - 58,9<br />

Résultat des sociétés mises en équivalence (1) - - (0,7) (0,7)<br />

(87,9) 73,3 (5,1) (19,7)<br />

Résultat courant (114,8) 72,5 (9,7) (52,0)<br />

Résultat Exceptionel (2) 0,4 (10,1) 9,7 -<br />

Impôts (1,1) - - (1,1)<br />

Résultat net (115,5) 62,4 - (53,1)<br />

Résultat net affectable à :<br />

Actionnaires de la société mère (94,9) 51,2 - (43,7)<br />

Intérêts minoritaires (20,6) 11,2 - (9,4)<br />

Résultats de base et dilué par action (en euros) (4) (0,03) (0,02)<br />

Informations complémentaires<br />

Résultat d’exploitation (26,9) (0,8) (4,6) (32,3)<br />

Plus: Dotations aux amortissements 144,0 2,2 (0,2) 146,0<br />

EBITDA (3) 117,1 1,4 (4,8) 113,7<br />

EBITDA % du chiffre d’affaires 11% 11%<br />

(1) Nouvelle ligne dans le compte de résultat en normes IFRS.<br />

(2) Cette ligne n’est plus utilisée dans le compte de résultat en normes IFRS.<br />

(3) La direction estime que l’EBITDA est un outil d’évaluation utile de l’activité du Groupe, cependant il ne mesure pas la performance financière telle qu’elle est<br />

définie selon les règles et principles comptables français et ne doit pas être considéré comme un substitut aux autres indicateurs que sont le résultat<br />

opérationnel, le résultat net ou les flux de trésorerie dans l’évaluation des résultats financiers du Groupe.<br />

(4) Les résultats de base par action sont calculés en divisant le résultat net affectable aux actionnaires de la société mère par le nombre moyen d’actions en<br />

circulation au cours de l’exercice. Au 30 septembre 2005, les résultats de base et dilué par action sont équivalents dans la mesure où l’inclusion des<br />

98 millions d’actions potentielles dans le calcul du résultat dilué par action aurait eu un impact anti-dilutif.


3.2.1 Détails des ajustements nécessaires pour la conversion en normes IFRS du compte de résultat de l’exercice<br />

2005 établi selon les règles et principes comptables français<br />

FORMAT : AUGMENTATION/(DIMINUTION)<br />

ABANDON<br />

IMMOBI- SUR LA LIGNE PAIEMENTS<br />

LISATIONS INSTRUMENTS DE CREDIT BASES SUR TOTAL<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) CORPORELLES FINANCIERS TWDC RETRAITES DES ACTIONS REVENUS AJUSTEMENTS<br />

Notes 3.4.1-4 3.4.5-6 3.4.7 3.4.8 3.4.9 3.4.10<br />

Chiffre d’affaires - - - - - 0,8 0,8<br />

Charges d’exploitation (0,9) 0,3 - (0,9) (0,1) - (1,6)<br />

Résultat d’exploitation (0,9) 0,3 - (0,9) (0,1) 0,8 (0,8)<br />

Produits financiers - - - - - 0,1 0,1<br />

Charges financières (0,5) 14,8 - - - - 14,3<br />

Gain relatif à l’extinction des dettes modifiées (1) - 58,9 - - - - 58,9<br />

Résultat des sociétés mises en équivalence (1) - - - - - - -<br />

(0,5) 73,7 - - - 0,1 73,3<br />

Résultat courant (1,4) 74,0 - (0,9) (0,1) 0,9 72,5<br />

Résultat Exceptionnel (2) (0,1) - (10,0) - - - (10,1)<br />

Impôts - - - - - - -<br />

Résultat net (1,5) 74,0 (10,0) (0,9) (0,1) 0,9 62,4<br />

Résultat net affectable aux :<br />

Actionnaires de la société mère (1,2) 60,7 (8,2) (0,7) (0,1) 0,7 51,2<br />

Intérêts minoritaires (0,3) 13,3 (1,8) (0,2) - 0,2 11,2<br />

(1)<br />

Nouvelle ligne dans le compte de résultat aux normes IFRS.<br />

(2)<br />

Cette ligne n’est plus utilisée dans le compte de résultat aux normes IFRS.<br />

3.2.2 Détails des reclassements nécessaires pour la conversion en normes IFRS du compte de résultat de l’exercice<br />

2005 établi selon les règles et principes comptables français<br />

FORMAT AUGMENTATION/(DIMINUTION)<br />

COMMISSIONS DE<br />

GROUPEMENT CARTES DE CREDIT<br />

REVENUS ELEMENTS EN D’INTERET ET GAIN ET PERTE TOTAL<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) D’AGENCE EXCEPTIONEL ECONOMIQUE DE CHANGE RECLASSEMENTS<br />

NOTES 3.5.2 3.5.3 3.5.8 3.5.9<br />

Chiffre d’affaires (36,4) - 0,2 - (36,2)<br />

Charges d’exploitation 36,4 (1,3) 0,5 (4,0) 31,6<br />

Résultat d’exploitation - (1,3) 0,7 (4,0) (4,6)<br />

Produits financiers - - - - -<br />

Charges financières - (8,4) - 4,0 (4,4)<br />

Gain relatif à l’extinction des dettes modifiées (1) - - - - -<br />

Résultat des sociétés mises en équivalence (1) - - (0,7) - (0,7)<br />

- (8,4) (0,7) 4,0 (5,1)<br />

Résultat courant - (9,7) - - (9,7)<br />

Résultat Exceptionel (2) - 9,7 - - 9,7<br />

Impôts - - - - -<br />

Résultat net - - - - -<br />

(1) Nouvelle ligne dans le compte de résultat en normes IFRS.<br />

(2) Cette ligne n’est plus utilisée dans le bilan en normes IFRS.<br />

46 - 47 <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. - <strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005


RAPPORT SPECIAL DU GERANT SUR LA<br />

TRANSITION AUX NORMES IFRS<br />

3.3 BILAN CONSOLIDE AU 30 SEPTEMBRE 2005<br />

Les ajustements nécessaires pour convertir en normes IFRS le bilan établi selon les règles et principes comptables<br />

français, à la suite de la première adoption des normes IFRS, ont été classés en deux catégories :<br />

• Les ajustements ayant un impact sur les capitaux propres consolidés, et<br />

• Les reclassements qui impactent uniquement la manière dont les éléments sont classés dans le bilan.<br />

PRINCIPES<br />

COMPTABLES AJUSTEMENTS RECLASSEMENTS<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) FRANCAIS IFRS IFRS IFRS<br />

Notes 3,4 3,5<br />

Actifs à long terme<br />

Immobilisations corporelles 2 295,2 (5,9) (2,0) 2 287,3<br />

Immeubles de placement (1) - - 43,4 43,4<br />

Immobilisations incorporelles 55,6 - - 55,6<br />

Immobilisations financières 11,3 - (0,6) 10,7<br />

Autres (1) - 9,6 6,7 16,3<br />

2 362,1 3,7 47,5 2 413,3<br />

Actifs à court terme<br />

Stocks 39,2 - - 39,2<br />

Clients et autres créances 153,8 0,4 (8,2) 146,0<br />

Disponibilités et valeurs mobilières de placement 290,9 - (0,4) 290,5<br />

Autres (1) - - 8,9 8,9<br />

483,9 0,4 0,3 484,6<br />

Charges à répartir (2) 48,1 - (48,1)<br />

Total Actif 2 894,1 4,1 (0,3) 2 897,9<br />

Capitaux propres<br />

Capital social 39,0 - - 39,0<br />

Prime d’émission 1 442,5 12,7 173,0 1 628,2<br />

Réserves consolidées (1 185,8) 50,2 (173,0) (1 308,6)<br />

Révaluation d’actif et autres reserves (1) - 0,1 - 0,1<br />

295,7 63,0 - 358,7<br />

Intérêts minoritaires 106,3 11,1 - 117,4<br />

Total Capitaux Propres (1) 402,0 74,1 - 476,1<br />

Passifs à long terme<br />

Provisions pour risques et charges 96,9 (85,7) 0,4 11,6<br />

Emprunts 1 943,4 (15,5) (37,9) 1 890,0<br />

Produits constatés d’avance 93,8 (2,2) (50,0) 41,6<br />

Autres (1) - 33,3 20,6 53,9<br />

2 134,1 (70,1) (66,9) 1 997, 1<br />

Passifs à court terme<br />

Créditeurs et charges à payer 358,0 0,1 16,1 374,2<br />

Emprunts à court terme (1) - - 0,5 0,5<br />

Instruments financiers dérivés (1) - - - -<br />

Produits constatés d’avance (1) - - 50,0 50,0<br />

Provisions pour risques et charges (1) - - - -<br />

358,0 0,1 66,6 424,7<br />

Total Passif 2 894,1 4,1 (0,3) 2 897,9<br />

(1) Nouvelle ligne dans le bilan en normes IFRS.<br />

(2) Cette ligne n’est plus utilisée dans le bilan en normes IFRS.


3.3.1 Détails des ajustements nécessaires pour la conversion en normes IFRS du bilan de l’exercice 2005 établi<br />

selon les règles et principes comptables français<br />

FORMAT : AUGMENTATION/(DIMINUTION)<br />

ABANDON<br />

IMMOBILI- SUR LA LIGNE PAIEMENTS<br />

SATIONS INSTRUMENTS DE CREDIT BASES SUR TOTAL<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) CORPORELLES FINANCIERS TWDC RETRAITES DES ACTIONS REVENUS AJUSTEMENTS<br />

Notes 3.4.1-4 3.4.5-6 3.4.7 3.4.8 3.4.9 3.4.10<br />

Actifs à long terme<br />

Immobilisations corporelles (1,4) (4,5) - - - - (5,9)<br />

Immeubles de placement (1) - - - - - - -<br />

Immobilisations incorporelles - - - - - - -<br />

Immobilisations financières - - - - - - -<br />

Autres (1) - 9,6 - - - - 9,6<br />

(1,4) 5,1 - - - - 3,7<br />

Actifs à court terme<br />

Stocks - - - - - - -<br />

Clients et autres créances - 0,4 - - - - 0,4<br />

Disponibilités et valeurs<br />

mobilières de placement - - - - - - -<br />

Autres (1) - - - - - - -<br />

- 0,4 - - - - 0,4<br />

Charges à répartir (2) - - - - - - -<br />

Total Actif (1,4) 5,5 - - - - 4,1<br />

Capitaux propres<br />

Capital social - - - - - - -<br />

Prime d’émission - - 12,7 - - - 12,7<br />

Réserves consolidées 66,8 0,3 (8,2) (8,0) (0,1) (0,6) 50,2<br />

Révaluation d’actif et autres réserves (1) - - - - 0,1 - 0,1<br />

66,8 0,3 4,5 (8,0) - (0,6) 63,0<br />

Intérêts minoritaires 14,7 0,1 (1,8) (1,7) - (0,2) 11,1<br />

Total Capitaux Propres (1) 81,5 0,4 2,7 (9,7) - (0,8) 74,1<br />

Passifs à long terme<br />

Provisions pour risques et charges (85,7) - - - - - (85,7)<br />

Emprunts 1,5 (17,0) - - - - (15,5)<br />

Produits constatés d’avance (0,3) - (2,7) - - 0,8 (2,2)<br />

Autres (1) 1,5 22,1 - 9,7 - - 33,3<br />

(83,0) 5,1 (2,7) 9,7 - 0,8 (70,1)<br />

Passifs à court terme<br />

Créditeurs et charges à payer 0,1 - - - - - 0,1<br />

Emprunts à court terme (1) - - - - - - -<br />

Instruments financiers dérivés (1) - - - - - - -<br />

Produits constatés d’avance (1) - - - - - - -<br />

Provisions pour risques et charges (1) - - - - - - -<br />

0,1 - - - - - 0,1<br />

Total Passif (1,4) 5,5 - - - - 4,1<br />

(1) Nouvelle ligne dans le bilan aux normes IFRS.<br />

(2) Cette ligne plus utilisée dans le bilan aux normes IFRS.<br />

48 - 49 <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. - <strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005


RAPPORT SPECIAL DU GERANT SUR LA<br />

TRANSITION AUX NORMES IFRS<br />

3.3.2 Détails des reclassements pour la conversion en normes IFRS du bilan de l’exercice 2005 établi selon les<br />

règles et principes comptables français en normes IFRS<br />

FORMAT : AUGMENTATION/(DIMINUTION)<br />

COURT<br />

ABANDON GROUPEMENTS<br />

TERME/ IMMEUBLES DE CHARGES A D’INTERETS D’INTERET TOTAL<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) LONG TERME PLACEMENT REPARTIR DE TWDC ECONOMIQUE RECLASSEMENTS<br />

Notes 3.5.4 3.5.5 3.5.6 3.5.7 3.5.8<br />

Actifs à long terme<br />

Immobilisations corporelles - (43,4) 41,4 - - (2,0)<br />

Immeubles de placement (1) - 43,4 - - 43,4<br />

Immobilisations incorporelles - - - - - -<br />

Immobilisations financières (0,6) - - - - (0,6)<br />

Autres (1) - - 6,7 - - 6,7<br />

(0,6) - 48,1 - - 47,5<br />

Actifs à court terme<br />

Stocks - - - - - -<br />

Clients et autres créances 0,6 - (8,9) - 0,1 (8,2)<br />

Disponibilités et valeurs mobilières de placement - - - - (0,4) (0,4)<br />

Autres (1) - - 8,9 - - 8,9<br />

0,6 - - - (0,3) 0,3<br />

Charges à répartir (2) - - (48,1) - - (48,1)<br />

Total Actif - - - - (0,3) (0,3)<br />

Capitaux propres<br />

Capital social - - - - - -<br />

Prime d’émission - - - 173,0 - 173,0<br />

Réserves consolidées - - - (173,0) - (173,0)<br />

Révaluation d’actif et autres réserves (1) - - - - - -<br />

Intérêts minoritaires - - - - - -<br />

Total Capitaux Propres (1) - - - - - -<br />

Passifs à long terme<br />

Provisions pour risques et charges - - - - 0,4 0,4<br />

Emprunts (37,9) - - - - (37,9)<br />

Produits constatés d’avance (50,0) - - - - (50,0)<br />

Autres (1) 20,6 - - - - 20,6<br />

(67,3) - - - 0,4 (66,9)<br />

Passifs à court terme<br />

Créditeurs et charges à payer 16,8 - - - (0,7) 16,1<br />

Emprunts à court terme (1) 0,5 - - - 0,5<br />

Instruments financiers dérivés (1) - - - - - -<br />

Produits constatés d’avance (1) 50,0 - - - - 50,0<br />

Provisions pour risques et charges (1) - - - - - -<br />

67,3 - - - (0,7) 66,6<br />

Total Passif - - - - (0,3) (0,3)<br />

(1) Nouvelle ligne dans le bilan aux normes IFRS.<br />

(2) Cette ligne n’est plus utilisée dans le bilan aux normes IFRS.


3.4 DESCRIPTION DES AJUSTEMENTS NECESSAIRES POUR<br />

LA CONVERSION EN NORMES IFRS DES ETATS<br />

FINANCIERS ETABLIS SELON LES REGLES ET PRINCIPES<br />

COMPTABLES FRANCAIS<br />

3.4.1 Immobilisations corporelles - Approche par<br />

composants (norme IAS 16)<br />

Selon les principes comptables français : Les<br />

immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût<br />

historique déduction faite des amortissements cumulés<br />

et des dépréciations cumulées pour pertes de valeur, et<br />

sont amorties sur leur durée d’utilité estimée.<br />

Selon les normes IFRS : Les immobilisations corporelles<br />

seront également inscrites à leur coût historique<br />

déduction faite des amortissements cumulés et des<br />

dépréciations pour pertes de valeur, et seront amorties<br />

sur leur durée d’utilité estimée.<br />

Le Groupe a décidé de ne pas appliquer les options<br />

suivantes autorisées par les normes IFRS :<br />

• L’exception prévue dans la norme IFRS 1, qui consiste<br />

à évaluer certains éléments des immobilisations<br />

corporelles à leur juste valeur à la date de transition en<br />

normes IFRS et à retenir cette juste valeur comme<br />

coût historique supposé des actifs à la date du bilan<br />

d’ouverture établi en normes IFRS, et<br />

• Le modèle de réévaluation prévu dans la norme IAS<br />

16, « Immobilisations corporelles », qui consiste à<br />

réévaluer les immobilisations corporelles à leur juste<br />

valeur à chaque fin de période.<br />

Approche par composants – Les normes IFRS exigent<br />

également que les actifs soient définis en retenant<br />

l’approche par composants, qui consiste à identifier<br />

séparément les actifs comptabilisés avec suffisamment<br />

de précision pour que les actifs appartenant à un<br />

ensemble d’actifs plus important soient amortis<br />

séparément sur leur durée d’utilité. Les dépenses<br />

ultérieures destinées au remplacement du composant<br />

d’une immobilisation corporelle donnée seront<br />

capitalisées et le composant remplacé sera mis au<br />

rebut. Toute dépense ultérieure, autre que les dépenses<br />

améliorant de manière significative la durée de vie ou<br />

l’utilité de l’actif concerné, sera constatée en charges<br />

lorsqu’elle sera encourue.<br />

Les livres comptables des immobilisations du Groupe<br />

présentant déjà un niveau élevé de détail, la création de<br />

composants additionnels dans le bilan d’ouverture n’a<br />

pas eu d’impact significatif.<br />

Grosses réparations programmées – Dans le cadre des règles<br />

et principes comptables français les dépenses futures de<br />

rénovation font l’objet d’une provision pour grosses<br />

réparations constituées de façon linéaire pendant la<br />

période séparant deux réparations. En normes IFRS, les<br />

dépenses de grosses réparations programmées seront<br />

constatées en charges lorsqu’elles seront encourues, à<br />

l’exception des dépenses qui répondent à la définition d’un<br />

composant d’immobilisation (à savoir : remplacement<br />

et/ou amélioration d’un composant existant).<br />

En conséquence, pour la conversion en normes IFRS du<br />

bilan établi selon les règles et principes français, le solde<br />

des provisions pour grosses réparations, d’un montant de<br />

87,7 millions d’euros au 1 er octobre 2004, a été extourné<br />

et porté au crédit des capitaux propres. De plus, les<br />

dépenses de grosses réparations programmées qui ont<br />

été encourues par le passé ont été analysées en détail<br />

pour identifier celles qui répondaient à la définition de<br />

composants d’immobilisations. Il résulte de cette analyse<br />

que la valeur nette comptable des immobilisations<br />

corporelles a été augmentée de 8,1 millions d’euros et les<br />

capitaux propres ont été crédités à due concurrence au 1 er<br />

octobre 2004. Ainsi, l’impact net de l’adoption des<br />

normes IFRS sur les capitaux propres d’ouverture au titre<br />

du traitement comptable des grosses réparations<br />

programmées s’élève à 95,8 millions d’euros.<br />

Valeurs résiduelles – Selon les normes IFRS et en<br />

cohérence avec les principes comptables français,<br />

aucune valeur résiduelle n’a été prise en compte car le<br />

Groupe envisage d’utiliser ses immobilisations<br />

corporelles pendant la totalité de leur durée d’utilité.<br />

3.4.2 Immobilisations corporelles – Subventions<br />

publiques (norme IAS 20)<br />

Selon les principes comptables français : Le Groupe a<br />

bénéficié de subventions des collectivités territoriales<br />

d’un montant de 12,3 millions d’euros pour acquérir des<br />

terrains entre les exercices 1990 et 2000, pour aider le<br />

Groupe à développer les infrastructures nécessaires<br />

pour le site. Ces subventions ont été comptabilisées en<br />

produits constatés d’avance et constatés de façon linéaire<br />

en produits exceptionnels sur les 10 années suivant leur<br />

date d’attribution. Au 1 er octobre 2004, le solde des<br />

produits constatés d’avance relatifs à l’ensemble des<br />

subventions est de 0,4 million d’euros.<br />

Selon les normes IFRS : Il est possible d’opter pour le<br />

même traitement que celui prévu par les principes<br />

comptables français actuels ou de porter les subventions<br />

en diminution du coût d’acquisition de l’actif auquel<br />

elles se rapportent. Le Groupe a choisi de changer de<br />

méthode et de comptabiliser ces subventions en<br />

diminution du coût des terrains concernés.<br />

3.4.3 Immobilisations corporelles – Contrats de<br />

location (norme IAS 17)<br />

Selon les principes comptables français : Le Groupe<br />

comptabilise en loyers l’ensemble des contrats de<br />

location lorsque les sommes sont contractuellement<br />

dues et ne capitalise pas les locations qui répondent à la<br />

définition d’une transaction de financement.<br />

Selon les normes IFRS : Les loyers qui se traduisent par le<br />

transfert au locataire de presque tous les risques et<br />

avantages afférents à la propriété de l’actif sont<br />

comptabilisés comme un financement d’actif.<br />

Conformément à la norme IAS 17, les actifs loués dans le<br />

50 - 51 <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. - <strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005


RAPPORT SPECIAL DU GERANT SUR LA<br />

TRANSITION AUX NORMES IFRS<br />

cadre de contrats correspondant à des contrats de location<br />

financière sont capitalisés et amortis sur leur durée<br />

d’utilité et les obligations afférentes au contrat de location<br />

sont comptabilisées comme des emprunts. Les paiements<br />

de loyers sont ventilés entre le remboursement des<br />

emprunts et le paiement des intérêts sur la base du taux<br />

marginal d’emprunt du Groupe. De plus, en référentiel<br />

IFRS, les paiements des contrats de location simples<br />

(résultant des contrats de location autres que les contrats<br />

de crédit-bail) doivent être comptabilisés en charges de<br />

façon linéaire sur la durée de la location à moins qu’une<br />

autre méthode ne soit plus représentative du rythme de<br />

l’avantage donné à l’utilisateur.<br />

Pour l’établissement de son bilan d’ouverture en<br />

application des normes IFRS, le Groupe a analysé ses<br />

engagements liés aux contrats de location au 1 er octobre<br />

2004 pour identifier les contrats de location<br />

correspondant à une transaction de financement. Suite à<br />

cette analyse, les capitaux propres ont augmenté de 0,6<br />

million d’euros et ont été comptabilisés au 1er octobre<br />

2004 des actifs immobilisés d’une valeur nette de 4,7<br />

millions d’euros et des emprunts d’un montant de 4,1<br />

millions d’euros.<br />

Au cours de l’exercice 2005, aucun nouveau contrat de<br />

location n’a été capitalisé. De plus, un ajustement de 1,6<br />

million d’euros a été porté au débit des capitaux propres<br />

d’ouverture en normes IFRS, pour ajuster les charges<br />

liées aux contrats de location simple pour refléter l’impact<br />

de la méthode linéaire par rapport à la méthode utilisée en<br />

principes comptables français qui consiste à comptabiliser<br />

en charge les sommes contractuellement dues.<br />

3.4.4 Immobilisations corporelles – Dépréciation des<br />

actifs (norme IAS 36)<br />

Selon les principes comptables français : Le Groupe<br />

effectue régulièrement des tests de dépréciation de ses<br />

actifs immobilisés pour s’assurer que la valeur nette<br />

comptable des immobilisations corporelles n’excède pas<br />

leur valeur d’usage ou leur juste valeur. Selon les<br />

principes comptables français, les flux de trésorerie<br />

opérationnels non actualisés des deux segments<br />

d’activités du Groupe que sont les activités touristiques<br />

et les activités de développement immobilier, ont été<br />

regroupés pour le besoin des calculs.<br />

Selon les normes IFRS : La norme IFRS 36 requiert que<br />

le Groupe effectue un test de dépréciation au moment<br />

du bilan d’ouverture du 1 er octobre 2004 et chaque fois<br />

qu’il existe des indicateurs de dépréciation. Pour le<br />

besoin de ces tests, et conformément à la méthode<br />

utilisée en application des principes comptables<br />

français, les actifs d’exploitation ont été regroupés en<br />

unités génératrices de trésorerie qui correspondent aux<br />

deux segments d’activité du Groupe.<br />

L’unité génératrice de trésorerie des activités<br />

touristiques comprend les parcs à thèmes, les hôtels, le<br />

<strong>Disney</strong> Village et les installations y afférent. L’unité<br />

génératrice de trésorerie des activités de développement<br />

immobilier comprend essentiellement des<br />

immobilisations corporelles (terrains) liées à des baux à<br />

construction à long terme signés avec des tiers.<br />

En normes IFRS, une provision pour dépréciation est<br />

enregistrée lorsque la valeur recouvrable d’unité<br />

génératrice de trésorerie est inférieure à la valeur nette<br />

comptable de l’actif utilisé. Pour le Groupe, la valeur<br />

recouvrable d’une unité génératrice de trésorerie<br />

représente sa « valeur d’usage » qui est calculée comme<br />

la valeur actuelle des flux de trésorerie futurs estimés<br />

qui devraient être générés par l’utilisation continue des<br />

immobilisations corporelles et de leur cession à la fin de<br />

leur durée d’utilisation.<br />

L’analyse des dépréciations d’actifs sur le bilan<br />

d’ouverture en normes IFRS a été réalisée au 1 er octobre<br />

2004 et n’a pas donné lieu à ajustement.<br />

3.4.5 Dettes financières et intérêts (normes IAS 23, 32<br />

et 39)<br />

Selon les principes comptables français : Actuellement,<br />

le Groupe enregistre ses dettes financières à leur coût<br />

d’origine. Les charges d’intérêts sont traitées selon la<br />

méthode des dettes engagées en utilisant le taux<br />

contractuel. De plus, les frais d’émission des emprunts<br />

sont différés et étalés sur la durée contractuelle des<br />

emprunts concernés ; cependant les coûts engagés pour<br />

renégocier ou modifier les termes de la dette existante<br />

sont comptabilisés en charges exceptionnelles dès qu’ils<br />

sont encourus.<br />

Selon les normes IFRS : Les emprunts et les effets à<br />

payer et à recevoir sont comptabilisés selon la méthode<br />

du taux d’intérêt effectif. Les coûts d’émission des<br />

emprunts sont différés et amortis sur la durée<br />

contractuelle de la dette concernée. Si les modifications<br />

négociées s’avèrent significatives, les frais engagés pour<br />

la renégociation des termes des instruments de la dette<br />

existante sont constatés en charges financières lorsqu’ils<br />

sont encourus. Les coûts relatifs aux modifications non<br />

significatives de la dette existante sont différés et<br />

constatés en charges financières en utilisant la méthode<br />

du taux d’intérêt effectif sur la durée de vie résiduelle de<br />

la dette renégociée.<br />

Le portefeuille de la dette du Groupe englobe des dettes<br />

fixes et variables contractées pour le financement de la<br />

construction de <strong>Disney</strong>land Resort Paris. Certains<br />

éléments de ce portefeuille ont été restructurés ou<br />

modifiés substantiellement lors des négociations qui<br />

ont été finalisées au cours des exercices 1994, 2000 et<br />

2005. Les modifications des accords de prêt du Groupe<br />

intervenues au cours des différents exercices ont porté<br />

sur des abandons d’intérêts et des reports de paiement<br />

du principal. Conformément aux règles et principes<br />

comptables français, ces modifications ont été<br />

comptabilisées compte tenu des conditions<br />

contractuelles au titre des années concernées et n’ont<br />

pas été prises en compte dans l’évaluation des prêts du<br />

Groupe restant à rembourser ni dans l’évaluation des<br />

charges d’intérêts pour les périodes qui n’ont pas été<br />

impactées par ces modifications.


Du fait de l’application des normes IFRS, le bilan d’ouverture au 1 er octobre 2004 (premier jour de l’exercice 2005)<br />

intègre une réduction des capitaux propres de 82,8 millions d’euros qui représente l’impact de la méthode du taux<br />

d’intérêt effectif sur les charges d’intérêts cumulées du Groupe à cette date. De plus, le bilan d’ouverture et les états<br />

financiers de l’exercice 2005 ont été retraités pour des montants non significatifs apparus lors du traitement des coûts<br />

de restructuration de la dette, des contrats de crédit-bail et de l’actualisation des dettes courantes et des créances<br />

clients à long terme pour tenir compte de l’effet temps dans leur valorisation.<br />

Le tableau ci-dessous résume les ajustements et les emprunts nets* à la date du bilan d’ouverture :<br />

Reconcilation des emprunts au 1 er octobre 2004 :<br />

FORMAT : AUGMENTATION/(DIMINUTION)<br />

COUTS<br />

D’EMISSION<br />

DETTES<br />

D’EMPRUNT ACTUALISATION PROVISIONNEES EMPRUNTS<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) PRINCIPAL (1) DIFFERES (2) D’EMPRUNTS SUR MTIE (3) NET<br />

Normes Françaises – 1 er Octobre 2004 1 968,5 (9,2) - - 1 959,3<br />

Ajustements IFRS :<br />

Ajustements résultant de la Restructuration de 1994 - - - 82,8 82,8<br />

Ajustements résultant de la Restructuration de 2005 - (9,5) - - (9,5)<br />

Sous-total Méthode du taux d’intérêt Effectif - (9,5) - 82,8 73,3<br />

Dettes liées aux contrats de crédit-bail 4,1 - - - 4,1<br />

Normes IFRS – 1er Octobre 2004 1 972,6 (18,7) - 82,8 2 036,7<br />

(1) Hors intérêts courus mais comprenant une dette à long terme, d’un montant de 22,5 millions d’euros au 1 er octobre 2004, classée en « Créditeurs et charges<br />

à payer » en normes françaises et en « Autres dettes à long termes » en normes IFRS.<br />

(2) Les coûts d’émission d’emprunt différés sont classées sur la ligne « Charges à répartir » dans le bilan aux normes françaises et sur la ligne « Autres actifs »<br />

dans le bilan aux normes IFRS.<br />

(3) MTIE signifie Méthode du Taux d’Intérêt Effectif. Les dettes liées à la MTIE sont classées dans la ligne « Autres passifs à long terme » dans le bilan aux normes<br />

IFRS.<br />

Au cours de l’exercice 2005, le Groupe et ses partenaires ont finalisé une importante restructuration. Les termes de<br />

plusieurs prêts du Groupe ont été modifiés de manière significative. Conformément aux paragraphes 39-42 de la<br />

norme IFRS 39, les prêts modifiés de façon significative ont été comptabilisés comme une extinction de la dette<br />

existante qui a été imputée sur une ligne spécifique des charges financières du compte de résultat.<br />

L’écart entre la juste valeur de la nouvelle dette et la valeur comptable de la dette existante a généré un gain de<br />

58,9 millions d’euros suite à l’extinction de la dette. Les prêts qui ont été modifiés de façon significative ont été de<br />

nouveau comptabilisés à leur valeur de marché à la date effective de la restructuration (23 février 2005) reflétant une<br />

réduction de 19,3 millions d’euros par rapport à leur valeur nominale. Cette réduction sera amortie en charge<br />

d’intérêts sur la durée des prêts restant à courir. Au 30 septembre 2005, le solde de la réduction non encore amorti<br />

s’élevait à 17 millions d’euros. Selon les règles et principes comptables français, il n’a été procédé à aucun ajustement<br />

sur les valeurs comptables des prêts modifiés.<br />

Le tableau ci-dessous présente un rapprochement entre les emprunts nets* et les charges financières établis d’une<br />

part conformément aux principes comptables français et d’autre part en normes IFRS au 30 septembre 2005 et pour<br />

l’exercice clos à cette date :<br />

52 - 53 <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. - <strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005


RAPPORT SPECIAL DU GERANT SUR LA<br />

TRANSITION AUX NORMES IFRS<br />

Reconciliation des emprunts au 30 septembre 2005 :<br />

FORMAT : AUGMENTATION/(DIMINUTION)<br />

COUTS<br />

D’EMISSION<br />

DETTES<br />

D’EMPRUNT ACTUALISATION PROVISIONNEES EMPRUNTS<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) PRINCIPAL (1) DIFFERES (2) D’EMPRUNTS SUR MTIE (3) NET<br />

Normes françaises – 30 septembre 2005 1 926,3 (6,7) - - 1 919,6<br />

Ajustements IFRS :<br />

Ajustements résultant de la Restructuration de 1994 - - - 25,1 25,1<br />

Ajustements résultant de la Restructuration de 2005 - (11,2) (17,0) 1,3 (26,9)<br />

Coûts d’émissions d’emprunts – Phases IA/IB - 1,5 - - 1,5<br />

Actualisation des dettes à long terme - - (4,2) - (4,2)<br />

Sous-total Méthode du taux d’intérêt effective - (9,7) (21,2) 26,4 (4,5)<br />

Dettes liées aux contrats de crédit-bail 1,5 - - - 1,5<br />

Normes IFRS – 30 septembre 2005 1 927,8 (16,4) (21,2) 26,4 1 916,6<br />

(1) Hors intérêts courus mais comprenant une dette à long terme, d’un montant de 20,3 millions d’euros au 30 septembre 2005, classée en « Créditeurs et<br />

charges à payer » en normes françaises et en « Autres dettes à long termes » en normes IFRS.<br />

(2) Les coûts d’émission d’emprunt différés sont classées sur la ligne « Charges à répartir » dans le bilan aux normes françaises et sur la ligne « Autres actifs »<br />

dans le bilan aux normes IFRS.<br />

(3) Les actualisations sont classées sur la même ligne que les éléments liés à ces actualisations dans le bilan aux normes IFRS.<br />

(4) Les dettes liées aux provisions relatives à la méthode du taux d’intérêt effectif sont classées sur la ligne « Autres passifs à long terme » dans le bilan aux normes<br />

IFRS.<br />

* Les emprunts nets représentent le capital des prêts restant à rembourser ou des autres obligations à long terme, augmenté des intérêts courus et déduction<br />

faite des frais d’émission d’emprunt à étaler et de l’actualisation des emprunts.<br />

Reconcilation des charges financières au 30 septembre 2005 :<br />

CONTRATS DE<br />

COUTS<br />

CHARGES COUVERTURE INTERETS D’EMISSION COMMISSIONS<br />

(EN MILLIONS D’EUROS) D’INTERET TAUX D’INTERET CAPITALISÉS DES EMPRUNTS & AUTRES TOTAL<br />

Normes Françaises – Exercice 2005 84,2 0,1 (0,8) 2,4 5,9 91,8<br />

Ajustements IFRS :<br />

Ajustements liés à la Méthode du Taux<br />

d’Intérêt Effectif (4,3) - - - - (4,3)<br />

Charges d’Intérêt relatives aux emprunts<br />

liés aux contrats de crédit-bail 0,5 - - - - 0,5<br />

Autres - - - (1,3) (0,8) (2,1)<br />

Sous-total Ajustements IFRS (3,8) - - (1,3) (0,8) (5,9)<br />

Normes IFRS – Exercice 2005 80,4 0,1 (0,8) 1,1 5,1 85,9<br />

3.4.6 Instruments financiers – Dérivés (normes IAS 32 et 39)<br />

Selon les principes comptables français : Les instruments financiers sont évalués au coût historique et les variations<br />

de leur juste valeur ne sont pas enregistrées dans les états financiers. Actuellement, le Groupe utilise des produits<br />

dérivés pour couvrir ses flux de trésorerie futurs contre les risques de taux d’intérêt et ses flux de trésorerie dans des<br />

devises autres que l’euro. Les flux de trésorerie associés à ces produits dérivés sont comptabilisés selon le principe<br />

des créances acquises et des dettes engagées pour compenser les gains et les pertes générés par les flux de trésorerie<br />

sous-jacents objets de la couverture.<br />

Selon les normes IFRS : Les instruments financiers sont évalués à leur juste valeur dans le bilan. Les variations de la<br />

juste valeur de ces instruments doivent être enregistrées dans le compte de résultat à moins qu’il ne s’agisse d’un<br />

instrument de couverture de flux de trésorerie, auquel cas les mouvements de juste valeur seront considérés comme<br />

des éléments constitutifs des capitaux propres.<br />

Les ajustements nets relatifs aux dérivés de taux d’intérêt et de change dans le bilan d’ouverture et les états financiers<br />

de l’exercice 2005, en vertu des normes IFRS, n’ont pas été significatifs.


3.4.7 Abandons d’intérêts/Apports concédés par TWDC<br />

au cours de l’exercice 2005<br />

Selon les principes comptables français : Les abandons<br />

ou les contributions émanant de l’actionnaire principal<br />

sont comptabilisés en produits exceptionnels.<br />

Selon les normes IFRS : Le cadre théorique de l’IASB<br />

prévoit au paragraphe 35 que les transactions sont<br />

comptabilisées et présentées en fonction de leur<br />

substance économique et pas seulement en fonction de<br />

leur forme juridique.<br />

Au cours de l’exercice 2005, The Walt <strong>Disney</strong> Company<br />

(« TWDC »), qui consolide le Groupe dans ses états<br />

financiers, a accordé au Groupe un abandon définitif de<br />

10 millions d’euros sur le remboursement du solde<br />

d’une ligne de crédit arrivant à expiration. De plus,<br />

TWDC a versé au Groupe 2,7 millions d’euros de<br />

liquidités pour le financement d’une amélioration du<br />

système informatique destinée à satisfaire les besoins en<br />

informations financières de TWDC. En appliquant les<br />

principes comptables français, l’abandon de 10 millions<br />

d’euros de la ligne de crédit a été comptabilisé en<br />

produits exceptionnels, alors que les liquidités versées<br />

pour l’amélioration du système informatique ont été<br />

enregistrées en produits constatés d’avance au 30<br />

septembre 2005 et devaient être comptabilisées en<br />

produits sur la durée de vie de l’amélioration du système<br />

informatique. En appliquant le principe de la primauté<br />

de la substance sur l’apparence conformément aux<br />

normes IFRS, l’abandon de dette et l’apport de trésorerie<br />

pour l’amélioration du système informatique consentis<br />

par TWDC ont été comptabilisés en tant qu’apports de<br />

capitaux supplémentaires par TWDC et non comme un<br />

produit.<br />

3.4.8 Retraites et autres avantages des salariés (norme<br />

IAS 19)<br />

Selon les principes comptables français : Actuellement, le<br />

Groupe évalue et publie les engagements en matière de<br />

retraite dont bénéficient les employés. Toutefois, cette<br />

obligation n’est pas comptabilisée dans ses états financiers.<br />

Selon les normes IFRS : Les engagements en matière de<br />

retraite doivent être comptabilisés dans les états<br />

financiers. Les hypothèses actuarielles utilisées par le<br />

Groupe pour les informations communiquées en<br />

principes comptables français sont cohérentes avec<br />

celles utilisées pour comptabiliser ses engagements aux<br />

termes des normes IFRS.<br />

Tous les employés du Groupe cotisent à des caisses de<br />

retraite conformément à la réglementation française.<br />

Certains employés cotisent également à une caisse<br />

complémentaire. Les cotisations sont versées aux caisses<br />

de retraite par les employés et par le Groupe. Les<br />

cotisations de retraite versées par le Groupe sont constatées<br />

en charges lorsqu’elles sont encourues. Le Groupe n’a pas<br />

d’engagement futur portant sur ces avantages.<br />

Indépendamment des cotisations aux caisses de retraite<br />

telles que décrites ci-dessus, les conventions collectives du<br />

Groupe prévoient des indemnités de départ allant de un<br />

mois et demi à 3 mois de salaire brut pour les employés<br />

quittant le Groupe à l’âge de 60 ans ou plus s’ils font état<br />

au minimum d’un an d’ancienneté. Au 1 er octobre 2004, le<br />

calcul actuariel de l’engagement lié à cet avantage<br />

atteignait 8,8 millions d’euros. Ce montant a été inscrit au<br />

bilan du Groupe comme l’exige la norme IAS 19.<br />

3.4.9 Rémunération sous forme d’actions<br />

(norme IFRS 2)<br />

Selon les principes comptables français : <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong><br />

S.C.A. a attribué des options de souscription d’actions à<br />

certains employés du Groupe. Selon les principes<br />

comptables français, aucune charge n’est constatée eu<br />

égard à l’attribution des options de souscription d’actions.<br />

Au moment de l’exercice des options de souscription<br />

d’actions, <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. émet de nouvelles actions<br />

par augmentation de capital. Seul le prix d’exercice reçu<br />

pour ces actions, qui donne lieu à une écriture ayant pour<br />

contrepartie le capital social et la prime d’émission, est<br />

comptabilisé dans les états financiers.<br />

Selon les normes IFRS : La norme IFRS 2 exige la<br />

comptabilisation d’une charge égale à la juste valeur des<br />

services rendus par les employés en contrepartie des<br />

instruments de capitaux propres qui leur ont été<br />

attribués. La dépense de rémunération relative aux<br />

options de souscription d’actions (que le Groupe évalue<br />

à la date d’attribution en utilisant le modèle Black-<br />

Scholes-Merton) est différée puis imputée au compte de<br />

résultat sur la période pendant laquelle les options<br />

peuvent être levées.<br />

Conformément aux obligations prévues par la première<br />

adoption des normes IFRS pour l’application de la<br />

norme IFRS 2, seule la comptabilisation des options de<br />

souscription d’actions des employés attribuées après le<br />

7 novembre 2002 et non entièrement acquises au<br />

1 er janvier 2005 nécessite un ajustement avec effet<br />

rétroactif. Le Groupe n’ayant pas attribué de nouvelles<br />

options de souscription d’actions pendant cette période,<br />

la norme IFRS 2 n’a pas d’impact sur les états financiers<br />

du bilan d’ouverture au 1 er octobre 2004 (premier jour de<br />

l’exercice 2005).<br />

En septembre 2005, <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. a attribué<br />

53 millions d’options de souscription d’actions au<br />

management, ce qui donne lieu à une dépense de<br />

rémunération totalisant 2,8 millions d’euros, nette des<br />

abandons estimés. Cette dépense sera reconnue pendant<br />

la période de quatre années de jouissance des options.<br />

Pour l’exercice 2005, la dépense de rémunération<br />

relative à cette attribution était de 0,1 million d’euros<br />

(calculée au prorata).<br />

3.4.10 Comptabilisation des revenus (norme IAS 18)<br />

Selon les principes comptables français : Les activités<br />

opérationnelles du Groupe sont réparties sur deux<br />

segments : les activités touristiques et les activités de<br />

développement immobilier. Selon les principes<br />

comptables français, les revenus sont évalués à leur<br />

valeur nominale lorsqu’ils sont acquis.<br />

54 - 55 <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. - <strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005


RAPPORT SPECIAL DU GERANT SUR LA<br />

TRANSITION AUX NORMES IFRS<br />

Dans les activités touristiques du Groupe, les revenus<br />

sont générés principalement par les services offerts aux<br />

visiteurs et par les ventes de marchandises, de<br />

nourriture et de boissons. Les revenus générés par les<br />

services sont comptabilisés au moment où ils sont<br />

fournis aux visiteurs, alors que les ventes de<br />

marchandises, de nourriture et de boissons sont<br />

comptabilisées au niveau du point de vente. Ces activités<br />

génèrent également des revenus liés à des contrats à<br />

long terme de partenariat conclus avec diverses sociétés<br />

tierces qui contribuent aux services proposés aux<br />

visiteurs du Groupe. Ces revenus sont comptabilisés sur<br />

une base linéaire pendant la durée des contrats.<br />

Pour les activités de développement immobilier, les<br />

transactions comprennent principalement des ventes de<br />

terrains à des promoteurs (occasionnellement avec des<br />

conditions de paiement différé), des opérations de baux à<br />

construction et des services de gestion et de<br />

développement de projets vendus à des tiers. Les revenus<br />

liés aux ventes de terrains sont comptabilisés au moment<br />

de la signature et du transfert de propriété. Les revenus<br />

générés par les contrats de baux à construction sont<br />

comptabilisés sur une base linéaire pendant la durée du<br />

contrat, alors que les produits associés aux services de<br />

gestion et de développements de projets sont<br />

comptabilisés lorsque la prestation du service est rendue.<br />

Selon les normes IFRS : La règle définie dans la norme<br />

IAS 18 est cohérente avec les principes de<br />

comptabilisation des revenus appliqués actuellement<br />

par le Groupe conformément aux principes comptables<br />

français, à l’exception de la règle sur l’évaluation des<br />

produits générés par des transactions qui donnent lieu à<br />

des paiements intervenant sur une période plus longue<br />

que le cycle d’exploitation (un an pour le Groupe). La<br />

norme IAS 18 prévoit au paragraphe 11 que l’évaluation<br />

du produit de ces transactions soit actualisée. De plus,<br />

l’application de la règle prévue par la norme IAS 18 qui<br />

concerne la comptabilisation des produits générés par<br />

des contrats portant sur plusieurs éléments, peut exiger<br />

que le Groupe diffère les produits provenant de<br />

transactions futures pouvant avoir été comptabilisés sur<br />

des périodes de temps plus courtes en principes<br />

comptables français. Le bilan d’ouverture établi en<br />

normes IFRS au 1 er octobre 2004 (premier jour de<br />

l’exercice 2005) intègre l’impact d’une commission<br />

différée payée par un fournisseur pendant la période du<br />

contrat concerné (conformément aux principes<br />

comptables français, cette commission a été<br />

comptabilisée en totalité l’année où elle a été perçue) et<br />

celui de l’actualisation des produits associés à la vente de<br />

terrains avec paiements échelonnés.<br />

3.4.11 Consolidation des entités ad-hoc<br />

(norme IAS 27, SIC 12)<br />

Selon les principes comptables français : Conformément<br />

à la loi de Sécurité Financière, le Groupe consolide<br />

actuellement les sociétés de financement qui sont en<br />

substance contrôlées par le Groupe. Les entités ad-hoc<br />

ainsi consolidées détiennent une partie substantielle des<br />

actifs d’exploitation du Groupe.<br />

Selon les normes IFRS : Les filiales contrôlées par une<br />

société mère doivent être consolidées. La norme IAS 27,<br />

« Etats financiers consolidés et comptabilisation des<br />

participations dans les filiales », étend, via SIC-12, la<br />

définition des filiales en y incluant les entités qui<br />

réalisent des activités pour le compte ou au nom de<br />

l’entreprise présentant les états financiers. Les critères<br />

de contrôle sont les suivants :<br />

• l’entité ad-hoc réalise des activités au nom de<br />

l’entreprise présentant les états financiers ;<br />

• l’entreprise présentant les états financiers dispose de<br />

pouvoirs de décision (directement ou indirectement<br />

au travers d’un mécanisme d’auto-pilotage) ;<br />

• l’entité présentant les états financiers a le droit<br />

d’obtenir la majeure partie des avantages des entités<br />

ad-hoc ; ou<br />

• l’entreprise présentant des états financiers conserve<br />

la majorité des risques résiduels ou inhérents aux<br />

entités ad-hoc ou à leurs actifs.<br />

L’application de la norme IAS 27 et de la SIC 12 n’a<br />

nécessité aucun ajustement des états financiers établis<br />

selon les principes comptables français.<br />

3.4.12 Impôts sur le résultat (norme IAS 12)<br />

Selon les principes comptables français : Les différences<br />

temporaires entre le résultat imposable et le résultat<br />

consolidé avant impôt donnent lieu à la constatation<br />

d’impôts différés calculés selon la méthode du report<br />

variable sur la base des taux et des règles fiscales<br />

résultant des textes fiscaux en vigueur à la clôture de<br />

l’exercice et qui seront applicables lorsque la différence<br />

deviendra effective.<br />

Selon les normes IFRS : Généralement, le traitement<br />

comptable prévu par la norme IAS 12, « Impôt sur les<br />

revenus », est cohérent avec la méthode retenue<br />

actuellement par le Groupe conformément aux<br />

principes comptables français.<br />

Les écarts temporaires entre le résultat fiscal et le<br />

résultat consolidé avant impôt du Groupe sont minimes.<br />

De plus, le Groupe faisait état d’environ 0,9 milliard<br />

d’euros et 1,0 milliard d’euros de déficits fiscaux<br />

reportables au 1 er octobre 2004 et au 30 septembre 2005,<br />

respectivement. En application des principes<br />

comptables français, les actifs d’impôts différés liés à ces<br />

pertes fiscales reportables ont été comptabilisés<br />

conformément au principe de prudence édicté par les<br />

principes comptables français en matière de<br />

comptabilisation de cet actif.<br />

La mise en conformité avec la norme IAS 12 n’a<br />

nécessité aucun ajustement des états financiers établis<br />

selon les principes comptables français.


3.5 DESCRIPTION DES RECLASSEMENTS EN NORMES IFRS<br />

3.5.1 Présentation générale du compte de résultat<br />

D’après la norme IFRS 1, le compte de résultat peut être<br />

présenté par nature ou par destination. Le Groupe<br />

présente pour l’instant son compte de résultat par<br />

destination et n’a pas encore pris de décision sur le fait<br />

de maintenir la présentation actuelle ou d’adopter une<br />

présentation des coûts par nature. Cette décision sera<br />

prise avant la publication des états financiers du Groupe<br />

pour le premier semestre de l’exercice 2006, qui sera la<br />

première publication des résultats du Groupe présenté<br />

conformément aux normes IFRS. Cette décision ne<br />

devrait pas modifier la présentation même du compte de<br />

résultat mais pourrait affecter le contenu des notes aux<br />

états financiers.<br />

De plus, la ligne « Résultats exceptionnels » figurant<br />

actuellement dans le compte de résultat établi selon les<br />

principes comptables français n’apparaîtra plus en<br />

format IFRS. La ligne « Résultats des sociétés mises en<br />

équivalence » a été ajoutée au compte de résultat établi<br />

en normes IFRS (voir section 3.5.8. du présent rapport).<br />

3.5.2 Revenus d’agence (norme IAS 18)<br />

Selon les principes comptables français : Actuellement,<br />

le Groupe classe les revenus générés par les ventes aux<br />

visiteurs des prestations de voyages fournies par des<br />

tiers sans déduire le coût de ventes afférents à ces<br />

services.<br />

Selon les normes IFRS : Les revenus générés par le<br />

Groupe en qualité de mandataire et non directement<br />

doivent être inscrits nets des coûts afférents (le revenu<br />

constitue la commission nette de telles transactions).<br />

Les activités du Groupe comprennent celles exercées par<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Vacances S.A.S. (« EDV »), une agence de<br />

voyages française sous licence. EDV fournit des services<br />

d’agences de voyages à des particuliers souhaitant<br />

réserver un séjour à <strong>Disney</strong>land Resort Paris. En plus<br />

des produits spécifiques <strong>Disney</strong>land Resort Paris, EDV<br />

propose également des prestations de voyages (par<br />

exemple par avion ou par train, ou des locations de<br />

voitures) et des excursions hors du site d’<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong><br />

(par exemple Paris ou la Vallée de la Loire). De plus, le<br />

Groupe a signé des contrats avec plusieurs hôtels<br />

détenus par des tiers localisés soit sur le site du Resort<br />

soit dans les environs, ce qui donne au Groupe le droit<br />

de vendre des chambres dans ces hôtels dans les<br />

packages de voyage proposés par EDV.<br />

Dans le cadre des normes IFRS, ces transactions satisfont<br />

aux critères des prestations de mandataires et sont<br />

comptabilisées en revenus nets (coûts des ventes exclus).<br />

3.5.3 Eléments exceptionnels<br />

Selon les principes comptables français : Certains types<br />

de revenus et de dépenses sont actuellement classés en<br />

éléments exceptionnels, notamment les pertes et profits<br />

exceptionnels sur la vente ou la mise au rebut<br />

d’immobilisations, les coûts de restructuration et les<br />

coûts de pré-ouverture de parcs à thèmes.<br />

Selon les normes IFRS : La catégorie des éléments<br />

exceptionnels n’existe pas. Les normes IFRS classent ces<br />

coûts comme des coûts d’exploitation ou des coûts<br />

financiers selon leur nature ou leur destination.<br />

3.5.4 Présentation générale du bilan<br />

Dans la norme IAS 1, la distinction entre les éléments<br />

courants et non courants du bilan constitue le<br />

changement le plus significatif de la présentation du<br />

bilan en normes IFRS par rapport au bilan établi selon<br />

les principes comptables français.<br />

De plus, conformément aux principes comptables<br />

français, les intérêts minoritaires ont été présentés<br />

séparément des capitaux propres. Dans les normes<br />

IFRS, les intérêts minoritaires sont présentés au sein<br />

des capitaux propres.<br />

Les nouvelles lignes et les lignes qui ne sont plus<br />

incluses dans le bilan établi en normes IFRS sont<br />

indiquées dans la section 3.3 de ce rapport.<br />

3.5.5 Immeubles de rapport (norme IAS 40)<br />

Selon les principes comptables français : Un immeuble<br />

de rapport est comptabilisé au coût d’acquisition,<br />

déduction faite des cumuls d’amortissements et de<br />

dépréciation.<br />

Selon les normes IFRS : Un immeuble de rapport est<br />

défini comme un bien immobilier (terrain et/ou<br />

immeuble, ou partie d’un immeuble) détenu à des fins<br />

de location et/ou d’appréciation du capital, et non pour :<br />

• une utilisation pour la production ou la fourniture de<br />

marchandises, de services ou à des fins<br />

administratives ; ou<br />

• la vente dans le cadre de l’activité courante.<br />

Les normes IFRS donnent la possibilité d’évaluer un<br />

immeuble de rapport à sa juste valeur ou à son coût<br />

d’acquisition. Dans la méthode de la juste valeur, un<br />

immeuble de rapport est évalué à sa juste valeur sans<br />

déduction des coûts de transaction, les ajustements de<br />

valeur étant portés dans le compte de résultat le cas<br />

échéant. Dans la méthode du coût d’acquisition, les<br />

immeubles de rapport sont comptabilisés au coût<br />

d’acquisition, déduction faite des amortissements et des<br />

dépréciations.<br />

Le Groupe loue des terrains d’une valeur nette<br />

comptable de 43,4 millions d’euros à différents tiers<br />

dans le cadre de baux de construction. Ces biens<br />

constituent des immeubles de rapport aux termes des<br />

normes IFRS et sont inscrits en tant que tels sur une<br />

ligne distincte du bilan. Le Groupe a opté pour<br />

l’évaluation de ses biens au coût d’acquisition.<br />

3.5.6 Charges à répartir<br />

Actuellement, le bilan établi selon les principes<br />

comptables français comprend une rubrique « Charges<br />

à répartir » qui inclut les coûts d’émission d’emprunts à<br />

répartir et diverses contributions versées aux pouvoirs<br />

56 - 57 <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. - <strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005


RAPPORT SPECIAL DU GERANT SUR LA<br />

TRANSITION AUX NORMES IFRS<br />

publics locaux pour la construction de certaines<br />

infrastructures secondaires sur le site du resort.<br />

Dans le bilan établi en normes IFRS, la ligne « charges<br />

à répartir » n’existe plus. Les coûts d’émission des<br />

emprunts à répartir ont été reclassés sur la ligne<br />

« Autres actifs à long terme ». Les contributions du<br />

Groupe aux coûts d’infrastructures du site du resort ont<br />

été transférées dans les « Immobilisations corporelles ».<br />

3.5.7 Abandons définitifs accordés par TWDC à<br />

l’occasion de la restructuration financière de 1994<br />

Selon les principes comptables français : Les abandons<br />

ou contributions reçus d’un actionnaire sont<br />

comptabilisés en produits exceptionnels. Les autres<br />

formes d’aide consenties par un actionnaire principal<br />

sont comptabilisées selon la nature juridique de la<br />

transaction.<br />

Selon les normes IFRS : Le cadre de l’IASB prévoit au<br />

paragraphe 35 que les transactions sont comptabilisées et<br />

présentées conformément à leur substance économique<br />

et pas seulement en fonction de leur nature juridique.<br />

Au cours de l’exercice 1994, le Groupe a entrepris une<br />

restructuration financière majeure. Dans le cadre de<br />

cette restructuration, TWDC s’est engagée à faire les<br />

concessions et les contributions suivantes en faveur du<br />

Groupe :<br />

• TWDC a accepté d’abandonner définitivement 184,2<br />

millions d’euros de dettes courantes dues par le<br />

Groupe à TWDC en mars 1994,<br />

• TWDC a accepté de souscrire 152,4 millions d’euros<br />

d’obligations remboursables en actions émises par le<br />

Groupe dans le cadre de la restructuration de 1994.<br />

Les obligations avaient une durée de 10 ans et un taux<br />

d’intérêt de 1 %. La juste valeur de ces obligations, si<br />

l’on tient compte du taux d’intérêt courant et des<br />

conditions de conversion au moment de leur<br />

émission, a été estimée à 49,4 millions d’euros<br />

représentant pour le Groupe un avantage de 114,3<br />

millions d’euros. Les 49,4 millions d’euros de juste<br />

valeur comprenaient 11,2 millions d’euros d’intérêts<br />

liés à ces obligations. Ces obligations sont arrivées à<br />

échéance le 11 juillet 2004.<br />

Chacune des transactions décrites ci-dessus a été<br />

analysée en normes IFRS, en appliquant le principe de<br />

la substance économique par rapport à celui de la nature<br />

juridique. En conséquence, les reclassements suivants<br />

par rapport aux classements établis selon les principes<br />

comptables français ont été opérés entre le report à<br />

nouveau et la prime d’émission pour refléter l’apport<br />

supplémentaire en capital de TWDC :<br />

(EN MILLIONS D’EUROS)<br />

Abandon définitif de dettes courantes (184,2)<br />

Intérêts des obligations convertibles en actions 11,2<br />

Total des reclassements (173,0)<br />

Voir section 3.4.7 pour une analyse des<br />

abandons/apports supplémentaires de TWDC au cours<br />

de l’exercice 2005.<br />

3.5.8 Co-entreprises<br />

Selon les principes comptables français : Les entités<br />

pour lesquelles un contrôle conjoint est juridiquement<br />

établi dans un accord contractuel, sont comptabilisées<br />

selon la méthode de consolidation proportionnelle.<br />

Selon les normes IFRS : Les entités sous contrôle<br />

conjoint par accord contractuel peuvent être consolidées<br />

par la méthode de consolidation proportionnelle ou par<br />

la méthode de mise en équivalence.<br />

Actuellement, le Groupe détient conjointement deux coentreprises<br />

:<br />

• Convergence Achats S.A.R.L. – co-entreprise avec le<br />

Groupe Flo pour la négociation des contrats d’achats<br />

alimentaires, et<br />

• Les Villages Nature de Val d’<strong>Euro</strong>pe S.A.R.L. – coentreprise<br />

avec Pierre et Vacances pour effectuer une<br />

étude de faisabilité portant sur un développement<br />

potentiel du resort.<br />

Les activités associées à ces entreprises sont<br />

actuellement comptabilisées selon la méthode de la<br />

consolidation proportionnelle. Le Groupe a changé de<br />

méthode de consolidation de ces entités et opté pour la<br />

méthode par mise en équivalence conforme aux<br />

principes comptables américains. L’ajustement n’a pas<br />

d’impact net sur les capitaux propres.<br />

3.5.9 Commissions de Cartes de Crédit et Gains et<br />

Pertes de changes<br />

Actuellement, les charges liées aux commissions de<br />

cartes de crédit ainsi que les gain et pertes de change<br />

sont classées en charges financière dans le compte de<br />

résultat établi selon les principes comptables français.<br />

Selon les normes IFRS, les charges liées aux commissions<br />

de cartes de crédit et la gains et pertes de change seront<br />

comptabilisées en charges d’exploitation directes.<br />

3.5.10 Impact des ajustements IFRS sur le tableau de<br />

financement<br />

Les retraitements et les reclassements générés par la<br />

première adoption des normes IFRS n’ont pas d’impact<br />

significatif sur la trésorerie. Le retraitement lié au<br />

changement de méthode de consolidation des coentreprises<br />

a pour effet de diminuer la trésorerie de<br />

0,3 million d’euros au 30 septembre 2005.<br />

Le tableau de financement requis par la norme IAS 7 est<br />

assez proche de celui que le Groupe présente déjà sur la<br />

base des principes comptables français. Par conséquent,<br />

il est peu probable qu’il y ait un changement majeur<br />

dans la présentation du tableau consolidé des flux de<br />

trésorerie.


<strong>Rapport</strong> spécial des Commissaires aux Comptes<br />

sur la transition aux normes IFRS<br />

PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT<br />

CADERAS MARTIN<br />

63, RUE DE VILLIERS 76, RUE DE MONCEAU<br />

92200 NEUILLY-SUR-SEINE 75008 PARIS<br />

RAPPORT SPECIFIQUE DES COMMISSAIRES AUX<br />

COMPTES SUR LES INFORMATIONS IFRS 2005<br />

Aux Actionnaires<br />

EURO DISNEY S.C.A.<br />

Chessy<br />

Mesdames, Messieurs,<br />

A la suite de la demande qui nous a été faite et en notre<br />

qualité de commissaires aux comptes de la société <strong>Euro</strong><br />

<strong>Disney</strong> S.C.A., nous avons effectué un audit des<br />

informations IFRS 2005 présentant l’impact attendu du<br />

passage au référentiel IFRS, tel qu’adopté dans l’Union<br />

européenne, sur le tableau de variation des capitaux<br />

propres consolidés et le bilan consolidé au 30 septembre<br />

2005 ainsi que sur le compte de résultat consolidé de<br />

l’exercice clos à cette date (« les Informations<br />

Financières IFRS »), telles qu’elles sont présentées dans<br />

les parties 2 et 3 de la note « Transition aux IFRS » jointe<br />

au présent rapport.<br />

Les Informations Financières IFRS ont été établies sous<br />

la responsabilité du Gérant, <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A.S., dans le<br />

cadre du passage au référentiel IFRS, tel qu’adopté dans<br />

l’Union européenne, pour l’établissement des comptes<br />

consolidés de l’exercice 2006, à partir du bilan et du<br />

compte de résultat inclus dans les comptes consolidés<br />

de l’exercice clos le 30 septembre 2005 préparés en<br />

conformité avec les règles et principes comptables<br />

français (les « Comptes Consolidés »), qui ont fait l’objet<br />

de notre part d’un audit selon les normes<br />

professionnelles applicables en France. Notre audit nous<br />

a conduit à exprimer une opinion sans réserve sur ces<br />

Comptes Consolidés. Il nous appartient, sur la base de<br />

notre audit, d’exprimer une opinion sur les<br />

Informations Financières IFRS.<br />

Nous avons effectué notre audit selon les normes<br />

professionnelles applicables en France ; ces normes<br />

requièrent la mise en œuvre de diligences permettant<br />

d’obtenir l’assurance raisonnable que les Informations<br />

Financières IFRS ne comportent pas d’anomalies<br />

significatives. Un audit consiste à examiner, par<br />

sondages, les éléments probants justifiant les données<br />

contenues dans ces Informations Financières. Il<br />

consiste également à apprécier les principes comptables<br />

suivis et les estimations significatives retenues pour leur<br />

établissement et à apprécier leur présentation<br />

d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles<br />

fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée<br />

ci-après.<br />

A notre avis, les Informations Financières IFRS ont été<br />

établies, dans tous leurs aspects significatifs,<br />

conformément aux règles d’élaboration décrites dans les<br />

notes annexes, lesquelles précisent comment la norme<br />

IFRS 1 et les autres normes comptables internationales<br />

adoptées dans l’Union européenne ont été appliquées et<br />

indiquent les normes, interprétations, règles et<br />

méthodes comptables qui, selon la direction, devraient<br />

être applicables pour l’établissement des comptes<br />

consolidés de l’exercice 2006 selon le référentiel IFRS<br />

tel qu’adopté dans l’Union européenne.<br />

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus,<br />

nous attirons votre attention sur la partie 2 de la note qui<br />

expose les raisons pour lesquelles l’information<br />

58 - 59 <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. - <strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005


RAPPORT SPECIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES<br />

SUR LA TRANSITION AUX NORMES IFRS<br />

comparative présentée dans les comptes consolidés de<br />

l’exercice 2006 pourrait être différente des Informations<br />

Financières IFRS présentées ci-avant.<br />

Par ailleurs, nous rappelons que, s’agissant de préparer le<br />

passage au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union<br />

européenne pour l’établissement des comptes consolidés<br />

de l’exercice 2006, les Informations Financières IFRS ne<br />

constituent pas des comptes consolidés établis selon le<br />

référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne,<br />

permettant de donner, au regard de ce référentiel, une<br />

image fidèle du patrimoine, de la situation financière et<br />

du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et<br />

entités comprises dans la consolidation.<br />

Neuilly-sur-Seine et Paris, le 15 novembre 2005<br />

Les Commissaires aux Comptes<br />

PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT<br />

CADERAS MARTIN<br />

Jean-Christophe Georghiou<br />

Associé<br />

Antoine Gaubert<br />

Associé


Eléments financiers des cinq derniers exercices<br />

d’<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A.<br />

Capital en fin d’Exercice<br />

EXERCICE CLOS LE 30 SEPTEMBRE<br />

2005 2004 2003 2002 2001<br />

Capital social (en euros) 38 976 490 10 826 803 802 512 670 804 883 343 804 768 524<br />

Nombre d’actions ordinaires existantes 3 897 649 046 1 082 680 292 1 055 937 724 1 055 937 724 1 055 787 093<br />

Nombre maximal d’actions futures à créer :<br />

– par conversion d’obligations convertibles - - - 23 158 755<br />

– par conversion d’Obligations Remboursables<br />

– en Actions (ORA) - 26 728 794 26 728 794 26 728 794<br />

– par exercice de Bons de Souscription d’Actions - 103 338 319 103 338 319 103 338 319<br />

– par exercice des options de souscription d’actions 98 233 131 26 549 130 29 309 663 33 347 171 25 325 000<br />

Opérations et résultats de l’Exercice (en millions d’euros)<br />

Chiffre d’affaires (H.T.) 13,9 951,1 937,7 961,2 910,4<br />

Résultat avant impôts, amortissements et provisions (782,1) (104,2) (5,8) 6,7 48,3<br />

Impôts sur les bénéfices/(produit d’impôt) 0,2 (2,6) (5,2) (2,8) (8,4)<br />

Résultat net (781,3) (140,9) (110,2) (46,1) 31,0<br />

Dividendes - - - - -<br />

Bénéfice par action (en millions d’euros)<br />

Résultat par action après impôts mais avant<br />

amortissements et provisions (0,2) (0,09) NS 0,01 0,05<br />

Résultat par action après impôts, amortissements<br />

et provisions (0,2) (0,13) (0,10) (0,04) 0,03<br />

Dividende attribué à chaque action - - - - -<br />

Personnel<br />

Effectif moyen 11 12 082 12 143 12 389 11 029<br />

Montant de la masse salariale (en millions d’euros) 0,8 259,1 265,8 255,3 227,4<br />

Montant des sommes versées au titre des avantages<br />

sociaux (en millions d’euros) 0,3 101,0 94,3 91,7 74,5<br />

60 - 61 <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. - <strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005


Structure d’Organisation du Groupe <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A.<br />

SOCIETE « HOLDING »<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. (la « Société »)<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. est la société holding du Groupe et<br />

est la société cotée. Le principal actif de la Société est sa<br />

participation de 82 % dans le capital de sa filiale, <strong>Euro</strong><br />

<strong>Disney</strong> Associés S.C.A. L’associé commandité de la<br />

Société est EDL Participations S.A.S., une filiale de<br />

TWDC et le Gérant de la Société est <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A.S.,<br />

qui est également une filiale de TWDC.<br />

SOCIETES D’EXPLOITATION<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Associés S.C.A.(« EDA »)<br />

EDA exploite le Parc <strong>Disney</strong>land, le Parc Walt <strong>Disney</strong><br />

Studios, le <strong>Disney</strong>land Hotel, le Ranch Davy Crockett<br />

ainsi que le golf et gère les activités de développement<br />

immobilier du Groupe.<br />

EDA est une filiale détenue directement par la Société,<br />

qui détient 82 % de son capital. Les 18 % restant sont<br />

détenus par deux filiales indirectes de TWDC : EDL<br />

Corporation S.A.S. et <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Investments S.A.S.<br />

Les associés commandités d’EDA sont <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong><br />

Commandité S.A.S., une société détenue à 100 % par la<br />

Société, <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Investments S.A.S. et EDL<br />

Corporation S.A.S., deux sociétés détenues<br />

indirectement à 100 % par TWDC. Le Gérant est <strong>Euro</strong><br />

<strong>Disney</strong> S.A.S.<br />

EDL Hôtels S.C.A.<br />

EDL Hôtels S.C.A., société indirectement détenue à 100<br />

% par EDA, exploite tous les Hôtels autres que le<br />

<strong>Disney</strong>land Hotel et le Ranch Davy Crockett, ainsi que le<br />

<strong>Disney</strong> Village ; elle est constituée sous la forme d’une<br />

société en commandite par actions régie par les mêmes<br />

principes qu’EDA.<br />

L’associé commandité d’EDL Hôtels S.C.A. est EDL<br />

Hôtels Participations S.A.S., une société par actions<br />

simplifiée détenue à 100 % par la Société. Le gérant<br />

d’EDL Hôtels S.C.A. est <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A.S., qui est<br />

également le gérant de la Société et d’EDA.<br />

SOCIETES DE FINANCEMENT<br />

A compter du 1 er octobre 2003 (premier jour de<br />

l’Exercice 2004), les Sociétés de Financement décrites ci<br />

dessous ont été intégrées dans les comptes consolidés<br />

du Groupe (voir le paragraphe intitulé « Principes des<br />

consolidation » dans la note 2 des états financiers<br />

consolidés).<br />

Société de Financement de la Phase IA<br />

La Société de Financement de la Phase IA, constituée<br />

sous forme de société en nom collectif, est propriétaire<br />

du Parc <strong>Disney</strong>land et le loue à EDA.<br />

Les associés de la Société de Financement de la Phase IA<br />

sont des banques, institutions financières et sociétés qui<br />

détiennent au total 83 % de son capital, et <strong>Euro</strong><br />

<strong>Disney</strong>land Participations S.A.S., une société par actions<br />

simplifiée contrôlée indirectement à 100 % par TWDC,<br />

qui en détient 17 %. Le Groupe ne détient aucune part de<br />

la Société de Financement de la Phase IA. Toutefois, la<br />

Société est solidairement responsable d’une partie<br />

significative de l’endettement de la Société de<br />

Financement de la Phase IA (approximativement deux<br />

tiers de l’encours au titre de l’Emprunt de la Phase IA).<br />

Les associés de la Société de Financement de la Phase IA<br />

sont indéfiniment et solidairement responsables des<br />

engagements financiers de celle-ci. Toutefois, les<br />

banques parties à l’Emprunt de la Phase IA et la CDC,<br />

pour les prêts participatifs de la CDC, ont en pratique<br />

renoncé à tout recours à l’encontre des associés de la<br />

Société de Financement de la Phase IA. Les charges<br />

d’intérêts supportées durant la période de construction<br />

et les charges d’amortissement depuis l’ouverture du<br />

Parc <strong>Disney</strong>land le 12 avril 1992 jusqu’au 31 décembre<br />

1996 ont engendré des pertes fiscales pour la Société de<br />

Financement de la Phase IA. Le statut juridique de la<br />

Société de Financement de la Phase IA permet à ses<br />

associés de prendre directement en charge ces pertes<br />

fiscales dans leurs propres résultats fiscaux. En<br />

conséquence, les associés ont consenti à la Société de<br />

Financement de la Phase IA des avances d’associés<br />

subordonnées portant intérêts à un taux inférieur au<br />

taux du marché.<br />

La Société de Financement de la Phase IA est gérée par<br />

la Société de Gérance d’<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong>land S.A.S., une<br />

société détenue indirectement à 100 % par TWDC.<br />

Sociétés de Financement de la Phase IB<br />

Les Sociétés de Financement de la Phase IB sont toutes<br />

constituées sous la forme de sociétés en nom collectif<br />

régies par les mêmes principes que la Société de<br />

Financement de la Phase IA. Chacune de ces sociétés (i)<br />

est locataire en vertu d’un contrat de bail à construction<br />

du terrain appartenant à EDL Hôtels S.C.A. sur lequel<br />

est situé l’hôtel financé ou le <strong>Disney</strong> Village selon le cas,<br />

(ii) est propriétaire de l’hôtel en question ou du <strong>Disney</strong><br />

Village selon le cas, et (iii) donne en location ledit hôtel<br />

ou le <strong>Disney</strong> Village à EDL Hôtels S.C.A.


Les associés des Sociétés de Financement de la Phase IB<br />

sont des banques et institutions financières qui sont des<br />

prêteurs des Sociétés de Financement de la Phase IB. Le<br />

Groupe ne détient aucune part des Sociétés de<br />

Financement de la Phase IB. EDL Hôtels S.C.A., filiale de<br />

la Société, a cependant garanti aux prêteurs et associés<br />

des Sociétés de Financement de la Phase IB le respect par<br />

les Sociétés de Financement de la Phase IB des<br />

engagements de celles-ci au titre des financements qui<br />

leur ont été accordés. Les associés des Sociétés de<br />

Financement de la Phase IB sont indéfiniment et<br />

solidairement responsables des obligations des Sociétés<br />

de Financement de la Phase IB. Toutefois, les prêteurs<br />

des Sociétés de Financement de la Phase IB ont renoncé<br />

à tout recours contre les associés des Sociétés de<br />

Financement de la Phase IB. Les charges d’intérêts<br />

supportées au cours de la période de construction et les<br />

charges d’amortissement du 12 avril 1992 au<br />

31 décembre 1995 (à l’exception du Centre de<br />

Divertissements Associés S.N.C. qui a généré des pertes<br />

fiscales jusqu’au 31 décembre 1998) ont engendré des<br />

pertes fiscales pour les Sociétés de Financement de la<br />

Phase IB. La structure juridique des Sociétés de<br />

Financement de la Phase IB a permis à leurs associés de<br />

prendre en charge directement ces pertes fiscales dans<br />

leurs propres résultats fiscaux. En conséquence, les<br />

associés ont consenti aux Sociétés de Financement de la<br />

Phase IB des avances portant intérêts à un taux inférieur<br />

au taux du marché.<br />

En vertu des statuts respectifs des Sociétés de<br />

Financement de la Phase IB, le gérant des différentes<br />

Sociétés de Financement de la Phase IB est EDL Services<br />

S.A.S., une filiale à 100 % d’EDA.<br />

Centre de Congrès Newport S.A.S.<br />

Centre de Congrès Newport S.A.S., filiale détenue<br />

indirectement à 100 % par TWDC, a conclu, d’une part,<br />

un bail à construction avec EDL Hôtels S.C.A. en vertu<br />

duquel elle a financé et fait construire le Centre de<br />

Congrès Newport Bay Club et, d’autre part, un contrat de<br />

crédit-bail en vertu duquel elle loue cet immeuble à EDL<br />

Hôtels S.C.A., qui dispose au titre de ce contrat de créditbail<br />

d’une option d’achat sur l’immeuble.<br />

62 -63<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. - <strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005


ORGANIGRAMME DU GROUPE EURO DISNEY S.C.A.<br />

Sociétés du Groupe<br />

The Walt <strong>Disney</strong> Company<br />

EDL Corporation S.A.S.<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Investments S.A.S.<br />

100 %<br />

100 %<br />

100 %<br />

Walt <strong>Disney</strong><br />

International France S.A.S.<br />

EDL<br />

Participations S.A.S.<br />

Prince<br />

Alwaleed*<br />

Public<br />

10 %<br />

50,22 %<br />

100 %<br />

99,9 %<br />

EDL<br />

Holding Company<br />

39,78 %<br />

100 %<br />

Walt <strong>Disney</strong><br />

Participations S.A.S.<br />

100 %<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong><br />

S.A.S.<br />

Centre de Congrès<br />

Newport S.A.S.<br />

Société de Gérance<br />

d’<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong>land S.A.S.<br />

100 %<br />

100 %<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong>land<br />

S.N.C.<br />

17 %<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong>land<br />

Participations S.A.S.<br />

100 %<br />

18 %<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong><br />

Commandité S.A.S.<br />

100 %<br />

EURO DISNEY<br />

S.C.A.<br />

82 %<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong>land<br />

Imagineering S.A.R.L.<br />

100 %<br />

EDL Services<br />

S.A.S.<br />

100 %<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Associés<br />

S.C.A.<br />

99,99 %<br />

0,00001 %<br />

EDL Hôtels<br />

S.C.A.<br />

Hôtel New-York<br />

Associés S.N.C.<br />

100 %<br />

EDL Hôtels<br />

Participations S.A.S.<br />

Newport Bay Club<br />

Associés S.N.C.<br />

Sequoia Lodge<br />

Associés S.N.C.<br />

Cheyenne Hotel<br />

Associés S.N.C.<br />

Hotel Santa Fe<br />

Associés S.N.C.<br />

100 %<br />

100 %<br />

80 %<br />

100 %<br />

ED Resort Services<br />

S.A.S.<br />

Val d <strong>Euro</strong>pe<br />

Promotion S.A.S.<br />

ED Spectacles<br />

S.A.R.L.<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong><br />

Vacances S.A.S.<br />

50 %<br />

20 %<br />

Les Villages Nature de Val<br />

d’<strong>Euro</strong>pe S.A.R.L.<br />

99,9 %<br />

0,00001 %<br />

0,00001 %<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Vacaciones<br />

S.A.<br />

Centre de Divertissements<br />

Associés S.N.C.<br />

50 %<br />

100 %<br />

Convergence Achats<br />

S.A.R.L.<br />

SETEMO Imagineering<br />

S.A.R.L.<br />

40 %<br />

Débit de Tabac<br />

S.N.C.<br />

60 %<br />

Filiales directes et/ou indirectes de TWDC<br />

Filiales directes et/ou indirectes d’<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A.<br />

Société de Financement de la Phase IA<br />

Sociétés de Financement de la Phase IB<br />

50 % ED Finances S.N.C.<br />

50 %<br />

(4 entities)<br />

Lien de capital en %<br />

Gérance<br />

* via KINGDOM 5-KR-135. Ltd, une société dont les actions sont détenues par les trusts au bénéfice du Prince Alwaleed et de sa famille.<br />

Associé commandité


Eléments financiers des cinq derniers exercices du<br />

Groupe <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A.<br />

PRO FORMA<br />

(EN MILLIONS D’EUROS, SAUF INDICATION CONTRAIRE) 2005 2004 2003 (1) 2002 2001<br />

Données financières relatives au compte de résultat :<br />

Chiffre d’affaires par secteur :<br />

Tourisme 1 047,3 1 036,2 1 023,2 1 043,9 964,3<br />

Développement immobilier 28,7 11,8 23,6 27,3 37,2<br />

Chiffre d’affaires total 1 076,0 1 048,0 1 046,8 1 071,2 1 001,5<br />

EBITDA (2) 117,1 122,9 181,6 239,8 239,2<br />

Marge opérationnelle (26,9) (23,9) 32,1 175,7 185,2<br />

Loyers de crédit-bail et charges financières nettes (87,9) (105,7) (111,2) (170,8) (147,5)<br />

Résultat courant (114,8) (129,6) (79,1) 4,9 37,7<br />

Résultat net (94,9) (145,2) (58,3) (33,1) 30,5<br />

Résultat net par action (en euros) (0,03) (0,14) (0,05) (0,03) 0,03<br />

PRO FORMA<br />

2005 2004 2003 (1) 2002 2001<br />

Données financières relatives au tableau<br />

de financement et au bilan :<br />

Flux de trésorerie nets liés à l’exploitation 18,4 124,6 124,7 48,7 143,6<br />

Investissements (3) 94,8 29,3 24,8 277,5 243,9<br />

Actif consolidé 2 894,1 2 876,6 2 954,4 2 708,6 3 110,7<br />

Emprunts consolidés 1 943,4 2 052,8 (4) 2 448,4 821,3 1 141,2<br />

Fonds propres et quasi fonds propres 295,7 (59,9) 85,6 1 397,6 1 430,7<br />

Intérêts minoritaires 106,3 339,6 (4) (41,3) – –<br />

2005 2004 2003 2002 2001<br />

Indicateurs clés de l’activité :<br />

Parcs à Thèmes<br />

Fréquentation (en millions de visiteurs) 12,3 12,4 12,4 13,1 12,2<br />

Dépenses moyennes par visiteur (en euros, TVA exclue) (5) 44,3 42,7 40,7 40,1 38,9<br />

Hôtels<br />

Taux d’occupation (6) 80,7% 80,5 % 85,1 % 88,2 % 86,0 %<br />

Dépense moyenne par chambre (en euros, TVA exclue) (7) 179,1 186,6 183,5 175,1 168,6<br />

(1) A compter du 1 er octobre 2003, le Groupe a adopté les nouvelles règles comptables que la loi de Sécurité Financière a rendues obligatoires et qui portent sur<br />

la consolidation des Sociétés de Financement, entités dont le Groupe ne détient juridiquement aucun titre de capital. Les informations pro forma présentées<br />

ci-dessus pour l’Exercice 2003 incluent l’impact de ce changement de méthode comptable à compter du 1 er octobre 2002.<br />

(2) L’EBITDA représente la marge opérationnelle avant loyers de crédit-bail, charges financières nettes, dotations aux amortissements, éléments exceptionnels<br />

et impôt sur les sociétés.<br />

(3) Les investissements comprennent les acquisitions relatives aux immobilisations corporelles, incorporelles et aux charges différées. Depuis le 1 er octobre 2002<br />

(premier jour de l’exercice 2003), le Groupe a adopté de nouveaux principes comptables, relatifs aux dépenses de rénovation des actifs. En conséquence, les<br />

dépenses de rénovation des actifs, qui étaient auparavant enregistrées en charges à répartir et amorties sur cinq ans, font désormais l’objet d’une provision<br />

pour grosses réparations constatée selon le mode linéaire sur la période comprise entre deux rénovations.<br />

(4) A compter du 30 septembre 2004, EDA, une des Sociétés de Financement consolidées du Groupe, a été recapitalisée, ce qui a induit une diminution de<br />

384,1 millions d’euros des emprunts et une augmentation équivalente des intérêts minoritaires.<br />

(5) Montants HT moyens par jour comprenant le prix d’entrée et les dépenses en restauration, marchandises et autres services dans les Parcs à Thèmes.<br />

(6) Nombre de chambres occupées par jour en pourcentage du nombre de chambres total (environ 5 800 chambres).<br />

(7) Montants HT moyens par jour comprenant le prix de la chambre et les dépenses en restauration, marchandises et autres services dans les Hôtels.<br />

64 <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. - <strong>Rapport</strong> <strong>Financier</strong> 2005


Notes


Notes


© <strong>Disney</strong>, <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A., société en commandite par actions, au capital de 38 976 490,46 euros<br />

334 173 887 RCS MEAUX – B.P.100 – 77777 Marne-la-Vallée Cedex 4 - France

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