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Camille BORDES - La Gestion des arbres par les - Cooperation at ...

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Figure 2 Carte schém<strong>at</strong>ique de la zone de réserves transfrontalières Ouest africaine ;<br />

A.Rougier/RFI, 2010<br />

1.1.4.2 Les form<strong>at</strong>ions végéta<strong>les</strong> : conserv<strong>at</strong>ion de la flore in situ<br />

Selon un rapport pour la FAO 14 , la déforest<strong>at</strong>ion annuelle au Burkina Faso est de<br />

40’000 à 60’000 ha, tandis que la reforest<strong>at</strong>ion annuelle est de 1100 ha. Il précise que <strong>les</strong><br />

nouvel<strong>les</strong> superficies défrichées chaque année aux dépens <strong>des</strong> forêts n<strong>at</strong>urel<strong>les</strong> se situent<br />

principalement dans le Sud, le Sud-Ouest et l’Est du pays. On pourrait conduire à l’année<br />

2020 à une réduction <strong>des</strong> superficies forestières d’environ 3 000 000 ha. À l’échelle régionale,<br />

la surface couverte en végét<strong>at</strong>ion ligneuse aurait diminué de 6,4% <strong>par</strong> an de 1992 à 2002<br />

selon l’Institut Géographique du Burkina Faso, bien que la mise sous protection de près de<br />

15% du territoire tende à masquer le phénomène (C. RENAUDIN, 2009). L’enjeu de la<br />

protection de la flore semble donc conséquent.<br />

Les form<strong>at</strong>ions végéta<strong>les</strong> de la région de l’Est ont fait l’objet de plusieurs étu<strong>des</strong> de la<br />

<strong>par</strong>t <strong>des</strong> universitaires de Ouagadougou. On rencontre le plus souvent <strong>des</strong> savanes arbustives<br />

et arborées dominées <strong>par</strong> <strong>des</strong> Combrétacées. <strong>La</strong> chaîne de montagne du Gobnangou traversant<br />

la commune de Madjoari de <strong>par</strong>t en <strong>par</strong>t, est un écosystème <strong>par</strong>ticulier. Il s’y développe une<br />

diversité de groupements végétaux de forêts sèches et savanes arbustives (O. OUEDRAOGO,<br />

2009). Thiombiano cite <strong>les</strong> espèces indic<strong>at</strong>rices <strong>des</strong> aptitu<strong>des</strong> cultura<strong>les</strong> <strong>des</strong> sols. Les<br />

form<strong>at</strong>ions à Terminalia avicenniodi<strong>des</strong> colonisent <strong>les</strong> sols prisés <strong>par</strong> <strong>les</strong> agriculteurs tandis<br />

que <strong>les</strong> Combretacées envahissent <strong>les</strong> jachères aux sols squelettiques. Ces caractéristiques<br />

dues à « <strong>des</strong> facteurs environnementaux tels que la n<strong>at</strong>ure physico-chimiques <strong>des</strong> sols, la<br />

géomorphologie », le sont aussi aux pr<strong>at</strong>iques anthropiques (cueillette, feux, agropastoralisme…)<br />

(O. OUEDRAOGO). Les espaces protégés où cet impact est moindre, sont<br />

convoités <strong>par</strong> <strong>les</strong> hommes pour leur richesse en biodiversité et l’abondance <strong>des</strong> sols à bonne<br />

aptitude culturale.<br />

14 K.OUDRAOGO, FOSA, 2001<br />

<strong>Camille</strong> <strong>BORDES</strong> - <strong>La</strong> <strong>Gestion</strong> <strong>des</strong> <strong>arbres</strong> <strong>par</strong> <strong>les</strong> paysans - 2010<br />

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