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©D.R.<br />
ART CENTER<br />
est transformé en studios, loués à prix<br />
d’ami à des artistes qui y travaillent<br />
en permanence (photographes, peintres,<br />
illustrateurs, graphistes de toutes<br />
nationalités). Et le troisième est loué<br />
pour accueillir des séances photos,<br />
des réceptions, des manifestations<br />
culturelles, des tournages de fi lms…<br />
«Il fallait imaginer une activité qui<br />
génère assez d’argent pour payer le loyer<br />
(30 000$ mensuels) mais aussi produire<br />
de l’art, le tout en pleine récession !».<br />
À l’époque, les galeries new-yorkaises<br />
ferment les unes après les autres.<br />
Ce nouvel «entrepreneur culturel»<br />
imagine lui un modèle économique<br />
viable : les locations fi nancent<br />
les projets artistiques, les expositions<br />
et les spectacles de jeunes artistes<br />
qu’il a envie de promouvoir. Résultat :<br />
le lieu devient rapidement un centre<br />
culturel reconnu, qui booste<br />
le développement de ce jeune quartier<br />
branché mais pas particulièrement réputé<br />
pour son activité culturelle. The Invisible<br />
Dog a récemment été sélectionné comme<br />
lieu d’exposition par l’Armory Show,<br />
le plus grande foire d’art contemporain<br />
de New York. «Un privilège» qui confi rme<br />
encore la réussite du projet. «J’ai eu<br />
de la chance. C’était le bon moment, le<br />
bon endroit. Sans doute une conspiration<br />
des astres…». Sans doute.<br />
www.theinvisibledog.org<br />
DESIGN & ARCHITECTURE<br />
33<br />
À l’origine, Invisible<br />
Dog était un gadget qui<br />
avait fait fureur dans les<br />
années 70 et à l’époque,<br />
l’usine fabriquait des<br />
laisses rigides qui se<br />
terminaient par un collier<br />
vide pour promeneurs<br />
surréalistes. D’òu<br />
l’idée de Lucien Zayan<br />
d’appeler ce centre The<br />
Invisible Dog Art Center.<br />
© D.R.<br />
DÉCLOISONNÉ<br />
La Gallery R’Pure<br />
Ouverte en 2007, la Gallery R’Pure<br />
est un showroom dédié à la création<br />
d’objets et de mobilier signés par<br />
des designers du groupe Raison Pure<br />
ou des designers émergents comme<br />
François Azambourg, Jean-Marc Gady,<br />
Frederic Sofia… «C’est une plateforme<br />
pour leur permettre de s’exprimer<br />
librement, de mettre en avant<br />
leur savoir-faire», explique Odile Hainaut,<br />
sa créatrice. La galerie accueille des<br />
collections permanentes et des expositions.<br />
Un pari sans cesse renouvelé et<br />
«très excitant», puisqu’ici, «les réactions<br />
sont très fortes : on adore ou on déteste.<br />
C’est aussi ça la beauté de New York».<br />
www.galleryrpure.com<br />
ALTERNATIVE<br />
La «design week<br />
new-yorkaise»<br />
Alors que Milan, Londres ou Paris<br />
ont chacune leur Design week,<br />
un événement éphémère mais<br />
qui anime la ville entière, celle<br />
de New York reste étrangement, jusqu’ici,<br />
assez confidentielle. Depuis deux ans,<br />
Odile Hainaut a ainsi créé un événement<br />
satellite, Wanted Design, pour contribuer<br />
à lui donner une nouvelle envergure<br />
et valoriser le travail des meilleurs<br />
designers new-yorkais, américains,<br />
et étrangers. Au programme de l’édition<br />
<strong>2012</strong> : un atelier avec des écoles<br />
de design françaises et américaines,<br />
des conférences, des rencontres,<br />
et des expositions dont une sur le thème<br />
de la Nouvelle Vague.<br />
Wanted design, du 18 au 21 mai <strong>2012</strong>,<br />
<strong>2012</strong>.wanteddesignnyc.com<br />
MAI - JUIN <strong>2012</strong> - AGEFI LIFE