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Partenariats public-privé en Méditerranée - Decision Achats

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40 P A R T E N A R I A T S P U B L I C - P R I V É E N M É D I T E R R A N É Etés de réalisation (choix du type de rémunération, durée…) d’apprécier tous lesrisques inhér<strong>en</strong>ts et d’estimer la r<strong>en</strong>tabilité att<strong>en</strong>due. Le plus important lorsde cette étude est d’optimiser le partage des risques <strong>en</strong>tre les parties et de proposerune r<strong>en</strong>tabilité à même d’attirer le secteur privé. Les personnespubliques peuv<strong>en</strong>t parfois faire face à des problèmes de financem<strong>en</strong>t de cesétudes, qui demeur<strong>en</strong>t néanmoins indisp<strong>en</strong>sables. La part de subv<strong>en</strong>tion quiest nécessaire doit être appréciée à cette étude sur le partage des risques.Afin de mettre <strong>en</strong> place un ppp efficacem<strong>en</strong>t, certaines caractéristiquesdes procédures sont à respecter. La procédure pour la mise <strong>en</strong> place de pppcompr<strong>en</strong>d <strong>en</strong> effet plusieurs phases. Une phase de pré-qualification permet àla personne publique d’appréh<strong>en</strong>der la réaction du marché face au projet proposéet aux candidats de se grouper. Elle permet égalem<strong>en</strong>t une premièresélection des candidats selon leur savoir-faire et leur expéri<strong>en</strong>ce. L’appel d’offrespermet <strong>en</strong>suite d’évaluer les propositions selon des critères techniqueset/ou financiers. Il est important que les critères de sélection soi<strong>en</strong>t clairs, quela pondération de chaque critère soit déterminée auparavant, afin de garantirla transpar<strong>en</strong>ce et la clarté de l’appel d’offres.Même s’il n’y a plus de différ<strong>en</strong>ces fondam<strong>en</strong>tales <strong>en</strong>tre les ppp dits anglosaxonset les ppp dits latins, les contrats français qui s’appui<strong>en</strong>t sur un cadrede règles préétabli et non sur la jurisprud<strong>en</strong>ce peuv<strong>en</strong>t paraître plus complexesque les contrats anglais. Ce cadre imposé permet à la puissancepublique d’être <strong>en</strong> position de négociation plus sécurisante par rapport auxinvestisseurs et au secteur privé.Au début du ppp <strong>en</strong> France, les experts juridiques p<strong>en</strong>sai<strong>en</strong>t qu’à un projetdevait correspondre un contrat. Il est aujourd’hui admis qu’il est préférablede standardiser et de généraliser les procédures le plus possible afin defaciliter et d’accélérer la mise <strong>en</strong> place des ppp. En effet, même pour les pppbénéficiant d’une bonne préparation, les procédures sont très longues etdur<strong>en</strong>t au minimum deux ans. Ainsi, les ppp ne sont pas une solution immédiate<strong>en</strong> cas d’urg<strong>en</strong>ce.Malgré la complexité des contrats, une certaine flexibilité est tout demême nécessaire pour attirer les investisseurs et les opérateurs. Par exemple,la prés<strong>en</strong>ce de clauses <strong>en</strong>cadrant les suites de la résiliation du contrat ou de lasortie d’un opérateur est fortem<strong>en</strong>t conseillée.La fiscalité est l’un des aspects importants du développem<strong>en</strong>t des pppdans un pays, car elle est un facteur de concurr<strong>en</strong>ce primordial <strong>en</strong>tre les différ<strong>en</strong>tesrégions du monde mais égalem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre les pays au sein d’une mêmezone.Le financem<strong>en</strong>til n’est pas nécessaire de rev<strong>en</strong>ir sur le constat de besoin de financem<strong>en</strong>t: les projets d’infrastructure des Psem s’élèv<strong>en</strong>t selon la bei à 300 milliardsd’euros d’ici 2030.La crise financière a am<strong>en</strong>é à durcir les règles de solvabilité et de liquiditépour les banques et les investisseurs (Bâle III et Solv<strong>en</strong>cy II). Par ailleurs, avecla crise de l’Euro, le risque pays devi<strong>en</strong>t c<strong>en</strong>tral et les révolutions démocratiquesr<strong>en</strong>forc<strong>en</strong>t le peu d’appétit pour les investisseurs et les prêteurs à s’<strong>en</strong>gagersur des projets long terme pouvant aller jusqu’à 30 ans.

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