11.07.2015 Views

Download the PhD thesis - Recherche - Ign

Download the PhD thesis - Recherche - Ign

Download the PhD thesis - Recherche - Ign

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

– les problèmes de (re)mise en cohérence des données et de mise en relation des objets. Lesmodèles de description des relations entre objets, fondés sur des principes de topologie,nécessitent une reconstruction précise de la géométrie des objets. Si deux objets ne sontpas parfaitement mis en relation, comme l’illustre la Figure 3, certains calculs risquentd’être erronés ;– le manque d’outils d’analyse spatiale et de requêtes 3D à l’exception de quelques algorithmesde parcours de graphe (Ramos, 2003 ; Lee et Kwan, 2005) ou de simplification(Kada, 2005).Fig. 3 – Deux exemples d’incohérence entre un MNT et un bâtiment.L’acquisition et la reconstruction des bâtiments ou des MNT sont souvent imprécises, ce qui entraîne parfois desincohérences géométriques entre les objets géographiques (dans le cas présent entre un MNT (A) et un bâtiment(B)). Cas 1 : la relation topologique est une relation d’intersection (le bâtiment est traversé par le MNT), alorsque, dans la réalité, le bâtiment repose sur le MNT. Cas 2 : en termes de topologie, le bâtiment est « suspendu »et il est, par conséquent, non-adjacent au MNT, alors qu’il l’est dans la réalité.Les difficultés expliquent très certainement la faible utilisation des SIG 3D notamment dansl’aide à la décision. Les outils d’analyse existants, ainsi que les algorithmes de remise en cohérencedes données, reposent, pour tout ou partie sur des modèles de type carte topologique, dontles principales déclinaisons sont présentées dans la partie I. Ces modèles explicitent, à l’aide deprimitives topologiques, qui pour les plus simples correspondent aux nœuds, arcs et faces, lesrelations entre les primitives géométriques. Ils permettent d’assurer une certaine cohérence géométriquemais surtout de parcourir, à l’aide d’opérateurs topologiques, la géométrie des objetset de leur voisinage. Décrivant les relations de voisinage, ces modèles reposent sur une approche« locale » 21 pour répondre aux requêtes ou réaliser les analyses spatiales (ex. : la simplification).21 L’approche « locale » s’intéresse, pour une primitive géométrique, à ses relations de voisinage. Elle se distingued’une approche « globale » qui prend en compte l’objet dans sa globalité. Cette deuxième approche décrit,en particulier, la place des primitives géométriques par rapport à lui-même (ex. : haut, bas).17

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!