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Breunig (1996) considère que ces dernières classifications ne sont pas exactement adaptées auxdonnées géographiques. Il suggère de voir la représentation spatiale indépendamment de la représentationgraphique et de classer les modèles géométriques suivant une approche analogue àcelle utilisée pour les modèles géographiques 2D : des modèles vectoriels, de tesselation 3 , analytiqueset hybrides 4 .Cette classification est très proche de celle de Requicha (1980) : les modèles hybrides, de tesselationet vectoriels correspondent aux trois classes précédemment décrites, c’est à dire le modèleconstructif, le modèle par énumération spatiale et le modèle par frontière. Le modèle hybridene se limite pas à une association de primitives volumiques homogènes mais permet l’intégrationde primitives modélisées différemment comme, par exemple, le POLY-system de Meier etLoacker (1987) ou l’AIM-P de Dyballa et al (1991).Au même titre que Cambray (1994), Breunig (1996) a créé une autre classe qui rassemble, sousle terme « modèles analytiques », les représentations par balayage et les formes paramétrables.Cette catégorie est, dans la classification de Requicha, incluse dans les méthodes constructives.Enfin, la classification de Pouliot et al (2006) catégorise les représentations géométriques enfonction des deux approches de modélisation orientées soit espace soit objet. La classe orientéeespace est équivalente à la modélisation par énumération spatiale de Requicha. La classe orientéeobjet sépare les représentations s’appuyant sur la frontière, équivalentes à la classe éponymede Requicha, de celles qui sont fondées sur des formes paramétrables. Les auteurs distinguenttrois représentations : les modélisations par balayage, constructives et paramétrables.Toutes ces classifications sont relativement proches (Figure 2.3). Cependant la classificationproposée par Requicha a l’avantage, en plus de sa simplicité, de ne pas différencier, pour lesméthodes constructives, la manière d’agréger et de créer les primitives solides évitant ainsi certainesconfusions liées à la représentation par balayage.Nous passons en revue dans la suite de ce chapitre les modèles géométriques et nous les analysonset les comparons à l’aide de la grille de critères, illustrée à la Figure 1.2, pour pouvoir proposercelui qui permettra de répondre, le plus aisément, à ces quelques questions :– le modèle géométrique permet-il le calcul du volume de l’objet ?– est-il aisé, à partir de ce modèle, de calculer le centre de l’objet ?– le modèle permet-il une mise en évidence des caractéristiques géométriques de l’objetcomme le parallélisme ou l’orthogonalité ?– quelle morphologie (orientation et principales directions) de l’objet représente-t-il ?– quelle est l’implantation spatiale de l’objet qu’il modélise ?– est-il adapté au parcours de l’objet (autour et à travers) ?– permet-t-il une détection des relations de voisinage ?3 Modèle de tesselation : ce type de modèle géométrique modélise l’objet par son découpage, plus ou moinsrégulier, en primitives volumiques (ex. : tétraèdres, cubes, etc.).4 Modèle hybride : ce type de représentation se fonde sur la combinaison de formes paramétrables.33

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