Kenya : le badinage électoral a fait craquer un pays modèle

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12 L’OCP signe avec un consortium indonésien pour la production d’engrais Dans le cadre de sa stratégie de développement à l’international, l’OCP signe un mémorandum d’entente avec un consortium de quatre compagnies indonésiennes dont la tête de file est PETROKOMIA. Cette convention porte sur la construction d’un complexe intégré de production d’acide phosphorique au Maroc ainsi que d’ammoniac et d’engrais phosphatés en Indonésie. L’objectif de cet accord étant d’assurer au marché indonésien un approvisionnement stable et durable en phosphates et acide phosphorique. A ce titre, la consommation indonésienne en engrais phosphatés devrait passer de 1,5 million de tonnes actuellement à 4 millions de tonnes à l’horizon 2020. Les IDE en hausse en Libye La Libye a drainé 1,73 milliard de dollars d’investissements directs étrangers (IDE) européens en 2006, contre 357 millions d’euros en 2004 et 1,04 milliard en 2005. Pour 2007, quelque 25 projets ont été enregistrés sur les dix premiers mois de 2007, en particulier dans les domaines de la finance, de l’énergie, de la métallurgie et de l’industrie. L’Algérie a investi 18 milliards de dollars dans l’habitat L'Algérie a consacré plus de 18 milliards de dollars au financement du secteur de l'habitat entre 2005 et 2009, a indiqué le ministre de l'Habitat Noureddine Moussa. « Ce montant englobe plus de 12 milliards de dollars alloués au financement du secteur de l'habitat et plus de 6 milliards destinés à l'amélioration de l'environnement urbanistique ». 12 000 touristes ont visité le Sahara algérien durant le dernier trimestre de l’année 2007. Un chiffre en hausse de 20% par rapport à la même période de 2006. Les régions les plus visitées sont le Tassili N’Ajjer (Djanet) et le Tassili Ahhagar (Tamanrasset). Vers un accord sur l’électrification rurale entre le Maroc et le Sénégal Une délégation sénégalaise a eu des entretiens mercredi à Casablanca avec les responsables de l’office marocain de l’électricité (ONE) pour finaliser la négociation des contrats de concession de l’électrification rurale du nord du Sénégal. La visite de la délégation conduite par Modibo Diop, directeur général de l’Agence sénégalaise de l’électrification rurale (ASER), vise la finalisation de la négociation des contrats de concession de l’électrification rurale des départements dans la région de St-louis (nord). Le Nigeria veut convertir les déchets solides en électricité Le gouvernement nigérian projette de construire une usine de conversion de déchets solides en électricité pour un montant de 80 millions de dollars. La compagnie américaine ZIA Metallurgical Processus International a déjà engagé environ 24 millions de dollars pour l’achat d’une première tranche d’équipements et pour les ouvrages génie civil de l’usine dont l’entrée en production devrait intervenir au premier trimestre 2008. Le Liberia signe des accords de concession avec des sociétés britanniques Le gouvernement libérien a signé des accords de concession avec les sociétés britanniques Equatorial Biofeuls Company et LINCO, dans l’optique de développer l’industrie du palmier à huile au Liberia. Les accords signés pour la partie libérienne par les ministres de l’Agriculture, des Finances et de la Justice sont l’aboutissement d’une année de renégociation, tandis qu’Equatorial Biofeuls et LINCO ont été représentées par Michael Frane et Joseph Jaoudi, respectivement. ECONOMIE Par Chérif Elvalide Sèye, Dakar Le 1 er janvier est passé, mais rien de nouveau, en Afrique de l’Ouest, dans les relations commerciales avec l’Union européenne. Est-ce à dire que les menaces de l’UE étaient pur bluff ? Pas véritablement. C’est que l’Afrique de l’Ouest a trouvé une parade. Tout sauf les armes La région dite Afrique de l’Ouest, les quinze pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest et la Mauritanie, comprend deux catégories de pays. Douze pays moins avancés (PMA) et quatre non PMA, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Nigeria. Dans les faits, pour la première catégorie de pays, rien n’a changé au 1 er janvier parce que malgré la suppression de l’accès au marché européen pour cause de fin des accords de Cotonou, ils peuvent continuer à accéder au marché européen grâce au TSA (Tout sauf les armes), une initiative de l’Union européenne de mars 2001 qui accorde un accès en franchise de droits pour tous les produits des PMA, à l’exception des armes et munitions, et sans restriction sous forme de quotas à l’exception du riz et du sucre, prévus en 2009. Il faut toutefois noter que le TSA est une disposition unilatérale de l’UE qu’elle peut suspendre à tout moment. Politiquement, on voit toutefois très mal l’UE le remettre en question alors même qu’en son sein, en juillet 2006, la Délégation parlementaire pour l'UE de l'Assemblée nationale française a adopté à l'unanimité un rapport soulignant que « la mise en œuvre du libreéchange entraînera un choc fiscal, agricole, industriel et sur la balance des paiements d'une telle ampleur pour nos partenaires, qu'il pourrait compromettre la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement.» Impact sur l’intégration Pour les quatre signataires, le risque est évité de perdre les avantages des accords de Cotonou pour ne plus bénéficier que Les Afriques - N° 11 - 10 au 16 janvier 2008 Afrique de l’Ouest : le Tarif extérieur commun violé La fin de Cotonou est sans effet sur les exportations ouest-africaines vers l’Europe. En revanche, les quatre pays signataires remettent en question le Tarif extérieur commun de la région. Les quatre pays ont violé les dispositions du Tarif extérieur commun des deux communautés régionales de l’Afrique de l’Ouest. Ce tarif doit être commun vis-à-vis des pays tiers (Art. 37). du Système de préférence généralisé de l’UE, qui n’est effectivement pas aussi favorable que Cotonou. La Côte d’Ivoire estime que la signature de l’accord intérimaire lui évite de perdre 300 millions d’euros de recettes fiscales, selon le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi. Il n’a pas expliqué comment le calcul a été fait et les chiffres sont contestés. Ce qui est indubitable, c’est que les principales exportations ivoiriennes, le cacao et le café, auraient pâti face aux productions asiatiques. Il en va de même pour le Ghana. Cependant, pour le Nigeria, qui exporte essentiellement du pétrole, l’impact aurait été nul. En revanche, l’impact sur l’intégration de la région peut être réel. Les quatre pays ont violé les dispositions du Tarif extérieur commun des deux communautés régionales de l’Afrique de l’Ouest. Ce tarif doit être commun vis-à-vis des pays tiers (Art. 37). Les quatre pays signataires ont convenu de se réunir à Accra ce jeudi 10 janvier pour harmoniser leurs positions. Ce ne sera pas de trop pour colmater les brèches ouvertes dans l’intégration régionale avant les sommets de l’UEMOA et de la CEDEAO qui se tiennent à partir du 17 janvier prochain à Ouagadougou. Gabon : 1,2 milliard de dollars d’emprunts pour rembourser le Club de Paris Le Gabon va rembourser par anticipation sa dette auprès du Club de Paris grâce à deux emprunts obligataires d’un montant total de 1,2 milliard de dollars. Par Chérif Elvalide Sèye, Dakar Le Gabon est entré de manière tonitruante dans le marché des emprunts obligataires. Alors que l’Afrique de l’Ouest, en avance sur ce chapitre, a déjà enregistré maints emprunts obligataires de la plupart des pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, l’Afrique centrale, dont la Bourse régionale des valeurs mobilières a pris un grand retard sur celle d’Abidjan, tardait à expérimenter ce nouveau système de collecte d’argent alors que le système des avances statutaires aux Trésors publics de la Banque centrale des Etats de l’Afrique centrale, à l’instar de la BCEAO, était appelé à disparaitre. Libreville a lancé presque simultanément en décembre dernier deux emprunts obligataires. Le premier a été placé le 6 décembre sur les marchés internationaux. Cette première expérience gabonaise se serait bien déroulée, malgré le montant particulièrement élevé. Nombreuses promesses Des sources du Ministère gabonais de l’économie, des finances, du budget et des privatisations révèlent que les promesses d’investissements enregistrées lors d’une tournée du ministre Paul Toungui en novembre en Europe et aux Etats-Unis s’élèvent à plus de 2,4 milliards de dollars. Il est vrai que le Gabon s’est entouré de ce qui se fait de mieux en l’espèce. L’emprunt a été piloté par L Citi et JPMorgan avec l’appui de Lazard Frères, après les feux verts des agences de notation Fitch Ratings et Standard & Poor’s, qui ont attribué au Gabon la note BB- (perspective stable). Malgré tout, l’obligation a été placée à un taux de 8,20%, supérieur donc à celui obtenu pour le second emprunt qui est de 5,5%, le 10 décembre, pour un mon- Le Gabon a profité de l’embellie des cours du pétrole. Il entend en profiter pleinement en payant par anticipation sa dette auprès du Club de Paris. tant de 200 millions de dollars à la Bourse régionale de l’Afrique centrale, BVMAC, dont elle abrite le siège. Période mal choisie Cet emprunt obligataire baptisé « Etat gabonais 5,5% 2007-2013 » devait être clos le 31 décembre. Il a dû être prorogé jusqu’au 8 janvier dernier. Selon l’APA, le 28 décembre 2007, à quelques jours de l’échéance, seuls 80% de l’objectif avait été collecté. La relative contreperformance ne s’expliquerait point par la méfiance des investisseurs, mais par la période choisie. La clôture des comptes en fin d’année aurait empêché les souscripteurs de mobiliser les ressources nécessaires. C’est BGFI Bourse, l’une des deux sociétés accréditée par la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (COSUMAF), qui a été mandatée par le Gabon pour piloter l’opération. Ces deux emprunts de Libreville ne s’expliquent pas par une quelconque crise de liquidité. Le Gabon a profité de l’embellie des cours du pétrole. Il entend en profiter pleinement en payant par anticipation sa dette auprès du Club de Paris, qui représente 86% de l'encours de la dette de l'État, 1,5 milliard de dollars US. Le Gabon va débourser sur fonds propres 300 millions de dollars, le reste étant couvert par les deux emprunts obligataires. L’encours de la dette gabonaise avait été alourdi par les rééchelonnements successifs dont Libreville a bénéficié ces dernières années, marquées par une baisse de ses recettes d’exportation pétrolière, avant que l’augmentation du prix du baril de pétrole n’inverse la tendance et permette au Gabon de faire face à la grave crise financière qui s’était traduite par des arrières de payements aux plans national et international. Le Gabon avait demandé une décote de 33% au Club de Paris. Il a obtenu 15% sauf pour la France qui a accordé un supplément de 5% au titre de son mécanisme de « conversion annulation ».
Les Afriques - N° 11 - 10 au 16 janvier 2008 Perspectives 2008 : les PVD au secours des riches Les pays à revenus élevés, avec un accroissement de 2,2% de leurs PIB, allaient plomber davantage l’économie mondiale, mais la bonne tenue des économies des pays en développement amortit le choc. Par Chérif Elvalide Sèye, Dakar L’année 2008 s’annonce morose pour les pays développés. Selon le rapport sur les perspectives économiques mondiales 2008 de la Banque mondiale, la croissance du PIB réel des pays à revenus élevés devrait ressortir à 2,2%. Les effets sur l’économie mondiale de cette faible croissance vont heureusement être atté- La Jordanie, le Maroc et la Tunisie, qui ont su diversifier leurs exportations, vont connaître une croissance à deux chiffres tirée par l’accroissement de la demande commerciale en Europe. nués par la bonne tenue des économies des pays en développement, dont la croissance légèrement en baisse devrait s’établir à 7,1%. Cette conjonction se traduirait par une croissance mondiale de 3,3%, confirmant la tendance baissière notée depuis 2006. Elle avait été de 3,9% contre 3,6% en 2007. Risque américain Ce scénario pourrait s’avérer quelque peu optimiste, reconnaît Uri Dadush du département du commerce international de la Banque mondiale qui a dirigé le groupe d’étude. « Globalement, la croissance des pays en développement ne devrait que modérément se ralentir au cours des deux prochaines années. Une décélération beaucoup plus marquée de l’activité aux États-Unis constitue toutefois un risque réel qui pourrait assombrir les perspectives à moyen terme des pays en développement ». Selon le rapport, l’affaiblissement du dollar, le spectre d’une récession aux États-Unis et la volatilité croissante des marchés financiers pourraient entraîner une baisse des revenus liés à l’exportation, des apports en capitaux pour les économies en développement ainsi qu’une réduction de la valeur de leurs investissements effectués en dollars à l’étranger. Presque une hypothèse d’école pour le rapport qui estime que les turbulences persisteront sur le marché du crédit international jusque vers la fin de 2008, mais que les grandes institutions financières pourront en supporter le coût. De même, la crise des subprimes ne devrait pas beaucoup affecter la consommation aux Etats-Unis. Cycle vertueux Les importations des pays en développement devraient rester fortes grâce à l’augmentation des revenus des pays exportateurs de produits de base et aider à soutenir la croissance mondiale. Les Etats-Unis en profiteraient grâce au dollar faible et atténueraient ainsi leur déficit courant, explique le rapport. Un cycle presque vertueux puisque la croissance enregistrée dans les pays en développement tire vers le haut les prix des produits de base, pétrole, métaux et minéraux. La bonne tenue des économies en développement ne s’explique pas que par la croissance de leurs revenus. Selon le rapport GEP 2008, « la gestion macroéconomique plus prudente et les progrès techniques ont contribué à accroître la productivité globale des facteurs et les revenus réels dans les pays en développement au cours des 15 dernières années.» Durant la première moitié de 2007, note le GEP, la production industrielle s’est accélérée dans toutes les régions en développement, en particulier grâce à la Chine, l’Inde et la Russie. Retrouvez chaque jour sur ECONOMIE 13 Des croissances à deux chiffres Plus spécifiquement, en Afrique, la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, dont la croissance s’était légèrement ralentie en 2007 (4,9%), devrait remonter à 5,4% cette année grâce à la hausse des prix du pétrole. L’Algérie et l’Iran en ont fait profiter leurs investissements dans les infrastructures. D’autres pays de la région, moins liés au pétrole, la Jordanie, le Maroc et la Tunisie, qui ont Le PIB de la région Afrique subsaharienne va continuer à progresser. De 6,1 % en 2007, il devrait ressortir à 6,4 % en 2008, principalement sous l’impulsion de la forte demande intérieure. su diversifier leurs exportations, vont connaître une croissance à deux chiffres tirée par l’accroissement de la demande commerciale en Europe. Le PIB de la région Afrique subsaharienne va continuer à progresser. De 6,1% en 2007, il devrait ressortir à 6,4% en 2008, principalement sous l’impulsion de la forte demande intérieure. L’investissement devrait rester vigoureux, malgré le resserrement des conditions de crédit sur les marchés internationaux. En revanche, la demande privée en Afrique du Sud devrait se ralentir par suite du relèvement des taux d’intérêt et de l’érosion des revenus réels. Autre bémol, un léger ralentissement des exportations pourrait ramener la croissance de l’Afrique subsaharienne à un taux de 5,8% en 2009. www.lesafriques.com Actualités Brèves par pays Blogs matières premières Archives Formule d’abonnement au journal (papier et en ligne) par carte de crédit L’ONEP signe un contrat de gestion de l’eau potable avec le Cameroun Le gouvernement camerounais et l’Office national de l’eau potable du Maroc (ONEP) ont signé un contrat de partenariat portant sur la gestion et la commercialisation du service public de l’eau potable. Par ce partenariat, une page est tournée pour la Société nationale des eaux du Cameroun (SNEC) qui avait jusque-là le monopole dans ce secteur. La partie marocaine, qui sera représentée par La Camerounaise des eaux, aura comme partenaire la Cameroon Water Utilities Corporation (CAM- WATER), société de patrimoine à capitaux publics, en charge de la gestion des biens et droits affectés au service public de l’eau potable en milieu urbain et périurbain. Intenses investissements libyens au Gabon Le président gabonais Omar Bongo Ondimba, qui a fêté dimanche son 72e anniversaire, a procédé au lancement, le même jour à Libreville, des travaux de construction d’un complexe hôtelier sur le front de mer de la capitale gabonaise. Œuvre de la Libye, cette infrastructure hôtelière comprendra une tour de 30 étages, des résidences et des centres commerciaux. La Libye a déjà à son actif plusieurs investissements au Gabon. Tripoli a déjà racheté la radio panafricaine Africa N°1, basée à Libreville, ainsi que l’Hôtel Intercontinental, le meilleur du pays. Nigeria : les ambitions de la zone de libre-échange d’Olokola Le gouvernement fédéral nigérian ainsi que le gouvernement de l'Etat d'Ondo (sud-ouest) ont conclu des arrangements pour attirer 15 milliards de dollars d'investissements étrangers dans la zone de libre-échange d'Olokola dans les deux ans à venir, a informé un officiel du gouvernement dans la capitale d'Ondo, Akure, le week-end dernier. Femi Agagu, proche du gouverneur d'Ondo, a indiqué que déjà, les gouvernements et certaines entreprises privées avaient attiré une usine d'engrais pour 2,5 milliards de dollars dans cette zone. 4 milliards de dollars investis dans le « Transguinéen » Le plus grand projet minier de toute l’histoire de la Guinée est le projet Transguinéen, qui assurera dans les sept années à venir l’exploitation et l’exportation annuelle de 25 millions de tonnes de minerais de fer du Nimba et Simandou, pour un investissement de plus de 4 milliards de dollars US, a appris APA samedi de source officielle à Conakry. Le Transguinéen a plusieurs composantes, dont la construction d’une ligne de chemin de fer entre Lola, au sud du pays, et la Basse Guinée, (plus de 1000 km) ainsi que la construction d’un port en eau profonde dans la localité de Matakang, également en Basse Guinée. Le Bénin se dote d’une institution de prévoyance des risques agricoles Le gouvernement béninois vient de créer une institution de prévoyance des risques agricoles, dénommée Assurance mutuelle agricole du Bénin, en vue de prendre désormais en charge les catastrophes qui surviendront dans le monde agricole. « La création de cette institution de prévoyance des risques agricole au Bénin s’inscrit dans la vision du président Yayi Boni de faire du Bénin une puissance agricole dynamique, compétitive, créatrice de richesses et répondant aux besoins de développement économique et social de la population », a déclaré Roger Dovonou, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche. L’Ethiopie booste ses exportations L’Ethiopie a exporté, au cours des cinq derniers mois pour 443,7 millions de dollars, soit 29% de plus que pour la même période de 2006. Il s’agit d’un montant jamais égalé par le pays durant les dix dernières années. Parmi les produits exportés : le café, les graines oléagineuses, le khat, les céréales, le cuir, l’or et les fleurs. Le gouvernement espère atteindre 1,7 milliard de dollars pour l’ensemble de l’année 2007 contre 1,2 milliard de dollars en 2006.
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