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Kenya : le badinage électoral a fait craquer un pays modèle

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16<br />

Mali : la privatisation<br />

de la CMDT désapprouvée<br />

par <strong>le</strong>s syndicats<br />

La privatisation de la Compagnie malienne pour <strong>le</strong> développement<br />

texti<strong>le</strong> (CMDT), <strong>un</strong>e des plus importantes sociétés<br />

au Mali, est <strong>un</strong>e « véritab<strong>le</strong> catastrophe », a déclaré à la presse<br />

<strong>un</strong> responsab<strong>le</strong> syndical de la société. « C’est <strong>un</strong>e véritab<strong>le</strong><br />

catastrophe. Plusieurs centaines de travail<strong>le</strong>urs seront licenciés<br />

alors qu’il n’y a pas de plan social en vue », a déclaré lors d’<strong>un</strong>e<br />

conférence de presse dimanche soir Diawara Zakariyaou,<br />

secrétaire général de la section cotonnière affiliée à l’Union<br />

nationa<strong>le</strong> des travail<strong>le</strong>urs du Mali (UNTM), principa<strong>le</strong> centra<strong>le</strong><br />

syndica<strong>le</strong> du <strong>pays</strong>. « Nous réagissons pour la première fois<br />

depuis que la privatisation est entrée dans sa phase active. Nous<br />

refusons <strong>un</strong>e privatisation sauvage. C’est <strong>un</strong> très mauvais choix<br />

de l’Etat » malien, a-t-il poursuivi.<br />

Des postes-clé pour<br />

<strong>le</strong> Rwanda et <strong>le</strong> Bur<strong>un</strong>di<br />

au sein de la CAE<br />

Le Rwanda et <strong>le</strong> Bur<strong>un</strong>di, quelques mois après <strong>le</strong>ur adhésion<br />

à la Comm<strong>un</strong>auté de l’Afrique de l’Est, sont en passe d’occuper<br />

vingt hauts postes au sein de l’organisation d’intégration,<br />

en dépit d’<strong>un</strong>e barrière linguistique qui risque de compliquer<br />

ces nominations. Le secrétaire général adjoint de la comm<strong>un</strong>auté,<br />

Dr. Tangus Rotich, a annoncé que plus de 100 candidats<br />

du Bur<strong>un</strong>di et du Rwanda ont déjà été présé<strong>le</strong>ctionnés<br />

pour <strong>le</strong>s importants postes en compétition<br />

Vingt tour-opérateurs<br />

français ignorent la prise<br />

de position de <strong>le</strong>ur<br />

gouvernement<br />

Près de vingt TO français ont décidé de maintenir <strong>le</strong>urs<br />

voyages en Mauritanie, dans <strong>un</strong> comm<strong>un</strong>iqué reçu samedi<br />

par l`AFP à Nouakchott, en affirmant ne pas comprendre<br />

la prise de position de la France qui a « fortement déconseillé<br />

» cette destination jeudi. Point-Afrique Voyages, par<br />

ail<strong>le</strong>urs affréteur, et dix-sept des tour-opérateurs (TO)<br />

partenaires « décident, après mûre réf<strong>le</strong>xion, de maintenir<br />

la destination Mauritanie, mais de laisser <strong>le</strong> choix à tous nos<br />

clients », déclarent-ils dans <strong>un</strong> comm<strong>un</strong>iqué conjoint.<br />

« Nous ne comprenons pas la prise de position du gouvernement<br />

français, étant donné qu’auc<strong>un</strong> élément supplémentaire<br />

quant à l’insécurité en Mauritanie ne nous est parvenu<br />

», affirment-ils.<br />

Accord de développement<br />

durab<strong>le</strong> de la pêche<br />

artisana<strong>le</strong> méditerranéenne<br />

Le Maroc et la FAO ont signé <strong>un</strong> accord pour <strong>le</strong> développement<br />

durab<strong>le</strong> de la pêche artisana<strong>le</strong> méditerranéenne au<br />

Maroc et en T<strong>un</strong>isie. Le projet est financé par l'Agence espagno<strong>le</strong><br />

de coopération internationa<strong>le</strong> pour <strong>un</strong> montant de<br />

450 000 euros étalé sur trois années. Il sera mis en œuvre<br />

dans <strong>un</strong> premier temps à Tanger (nord du Maroc) et Gabbès<br />

(T<strong>un</strong>isie).<br />

L’Algérie et la Libye ne sont pas<br />

encore membres de<br />

l’Organisation mondia<strong>le</strong> du<br />

commerce (OMC). Ces deux<br />

<strong>pays</strong> pétroliers sont admis<br />

comme Etats observateurs. Au<br />

même titre que la Russie, <strong>le</strong><br />

Soudan, l’Iran ou l’Ethiopie.<br />

Pascal Lamy, à la tête de l’OMC<br />

depuis 2005, souhaite <strong>un</strong>e<br />

accession de l’Algérie. « Mais<br />

cette accession n’est pas <strong>un</strong>e<br />

priorité du gouvernement algérien<br />

», nous dit-il, quelque peu<br />

inquiet par <strong>le</strong> manque de visibilité<br />

à Alger sur cette perspective<br />

GESTION PUBLIQUE<br />

Les Afriques - N° 11 - 10 au 16 janvier 2008<br />

La charge de l’OMC<br />

contre <strong>le</strong>s « dérogations<br />

préférentiel<strong>le</strong>s »<br />

Des produits africains sont mis en demeure de perdre, en 2008, <strong>le</strong>ur accès préférentiel au marché<br />

européen. L’OMC ne veut plus de dérogation avantageuse. A Genève, Pascal Lamy, <strong>le</strong> DG de l’OMC,<br />

et ses cadres, expliquent pourquoi.<br />

Par Faycal Metaoui, Alger<br />

L’accession de l’Algérie à l’OMC n’est pas<br />

« <strong>un</strong>e priorité »<br />

: « Il y a <strong>un</strong> moment que cela<br />

dure ». En 1987, à l’époque du<br />

GATT, l’Algérie avait demandé<br />

<strong>un</strong>e accession. A cette date, <strong>un</strong><br />

premier groupe de travail avait<br />

été installé à Genève sans se<br />

ré<strong>un</strong>ir. Il a fallu attendre 1998<br />

pour qu’<strong>un</strong>e première ré<strong>un</strong>ion se<br />

tienne et qu’on commence à<br />

plancher sur la demande algérienne.<br />

Ce n’est qu’en 2006<br />

qu’<strong>un</strong> rapport sur l’évolution des<br />

négociations avec l’Algérie est<br />

comm<strong>un</strong>iqué aux 151 Etats<br />

membres de l’OMC. Le groupe<br />

de travail, dirigé par l’ambassa-<br />

Va<strong>le</strong>ntine Rugwabiza, directrice généra<strong>le</strong><br />

adjointe de l’Organisation mondia<strong>le</strong><br />

du commerce (OMC), est convaincue<br />

que la libération des échanges<br />

contribue au développement des <strong>pays</strong><br />

et réduit la pauvreté. El<strong>le</strong> cite <strong>le</strong>s exemp<strong>le</strong>s<br />

de la Thaïlande et de l’Inde. Mais<br />

el<strong>le</strong> a <strong>un</strong> regret : « Les échanges interafricains<br />

n’ont pas dépassé <strong>le</strong>s 9% en<br />

2006 », dit-el<strong>le</strong>. Cet ex-représentante<br />

permanente du Rwanda auprès de<br />

l’ONU à Genève s’exprime lors d’<strong>un</strong><br />

débat organisé avec des journalistes<br />

étrangers au siège de l’organisation,<br />

abrité par <strong>le</strong> centre William Rappard, à<br />

la rue de Lausanne, à Genève, célèbre<br />

pour ses 1300 fenêtres et ses 1000 portes...<br />

Le centre, qui a abrité par <strong>le</strong> passé<br />

« Depuis 1995,<br />

la légalité des régimes<br />

de l’UE en matière<br />

de bananes et de sucre<br />

a été contestée par<br />

des <strong>pays</strong> comme <strong>le</strong> Brésil,<br />

<strong>le</strong> Mexique ou<br />

la Thaïlande. »<br />

l’Organisation internationa<strong>le</strong> du travail<br />

(OIT), est connu aussi pour <strong>le</strong>s deux statues<br />

de la porte d’entrée. L’<strong>un</strong>e symbolise<br />

la Paix, l’autre la Justice. « Les Africains<br />

préfèrent dépendre de partenaires lointains.<br />

Ils font plus faci<strong>le</strong>ment du commerce<br />

avec l’Asie qu’entre eux. Ce genre de décisions<br />

n’est pas pris par l’OMC... », ajoutet-el<strong>le</strong>,<br />

assise aux côtés de l’Américain<br />

Keith Rockwell, porte-paro<strong>le</strong> de l’OMC.<br />

Ces trois dernières années, <strong>le</strong> commerce<br />

entre l’Afrique et l’Asie a crû de 50%.<br />

Le Brésil, <strong>le</strong> Mexique et la Thaïlande<br />

parmi <strong>le</strong>s adversaires à la dérogation<br />

Cela ne <strong>fait</strong> pas <strong>le</strong>s affaires de l’Union<br />

européenne (UE) qui, lors du<br />

deuxième sommet Afrique-Europe de<br />

Lisbonne, a échoué à obtenir <strong>un</strong><br />

consensus autour de la signature des<br />

deur de l’Uruguay Guil<strong>le</strong>rmo<br />

Val<strong>le</strong>s, s’est ré<strong>un</strong>i à huit reprises<br />

et a envoyé <strong>un</strong> paquet de questions<br />

à l’Algérie sur, entre autres,<br />

<strong>le</strong> système commercial, <strong>le</strong><br />

régime douanier, la doub<strong>le</strong><br />

taxation gazière, la propriété<br />

intel<strong>le</strong>ctuel<strong>le</strong> et <strong>le</strong> verrouillage<br />

du secteur audiovisuel. Comme<br />

<strong>le</strong> pétro<strong>le</strong> et <strong>le</strong> gaz échappent<br />

au système OMC, l’Algérie n’a<br />

toujours pas perçu l’importance<br />

d'accélérer son accession à<br />

cette organisation, puisque <strong>le</strong>s<br />

hydrocarbures constituent <strong>le</strong><br />

gros de ses exportations.<br />

Accords de partenariat économique<br />

(APE). Cette signature devait être<br />

conclue avant fin 2007 avec 76 <strong>pays</strong> de<br />

l’Afrique, Caraïbe et Pacifique (ACP),<br />

comme prévu dans l’accord de<br />

Cotonou. Les APE, qui sont négociés<br />

depuis 2002, doivent permettre l’existence<br />

de zones de libre-échange et la<br />

suppression des régimes avantageux<br />

accordés jusque-là par l’UE aux produits<br />

du sud (franchise de droits de<br />

douane à l’importation). A Bruxel<strong>le</strong>s,<br />

on appel<strong>le</strong> cela « la relation d’égal à<br />

égal ». Ces mesures préférentiel<strong>le</strong>s sont<br />

mal vues à l’OMC qui, à contrecoeur, a<br />

accordé <strong>un</strong> Waiver (dérogation) limité<br />

dans <strong>le</strong> temps. « En attendant de se<br />

conformer aux normes », estime Darlan<br />

Marti de South Centre, <strong>un</strong>e organisation<br />

intergouvernementa<strong>le</strong> de <strong>pays</strong> en<br />

développement, basée à Genève. Selon<br />

lui, <strong>le</strong>s préférences commercia<strong>le</strong>s <strong>un</strong>ilatéra<strong>le</strong>s<br />

sont contraires aux règ<strong>le</strong>s de<br />

l’OMC. « Depuis 1995, la légalité des<br />

régimes de l’UE en matière de bananes et<br />

de sucre a été contestée par des <strong>pays</strong><br />

comme <strong>le</strong> Brésil, <strong>le</strong> Mexique ou la<br />

Thaïlande », remarque-t-il.<br />

Lamy : « Les préférences qui naissent<br />

d’accord bilatéraux sont fragi<strong>le</strong>s »<br />

Le Français Pascal Lamy, directeur général<br />

de l’OMC, considère que <strong>le</strong> régime<br />

préférentiel accordé aux ACP, est discriminatoire.<br />

« Les préférences européennes<br />

sont accordées aux ACP mais pas aux <strong>pays</strong><br />

de l’Amérique latine ou de l’Asie. Quand<br />

la préférence est dirigée vers <strong>un</strong>e catégorie<br />

de <strong>pays</strong>, il faut <strong>un</strong>e dérogation de l’OMC.<br />

Aux membres de l’OMC de la donner ou<br />

de ne pas la donner. Les Européens et <strong>le</strong>s<br />

Africains savent que cette fois-ci, ils n’auront<br />

pas cette dérogation », explique-t-il<br />

lors d’<strong>un</strong>e rencontre dans la green room,<br />

la sal<strong>le</strong> la plus connue du secrétariat de<br />

l’OMC où se négocient d’importantes<br />

questions commercia<strong>le</strong>s. Il rappel<strong>le</strong><br />

qu’en 2001, lorsqu’il fallait accorder ou<br />

non la dérogation, <strong>le</strong>s Philippines et la<br />

Thaïlande s’étaient opposés. Ces deux<br />

<strong>pays</strong> asiatiques avaient exigé des tarifs<br />

douaniers réduits pour <strong>le</strong> thon en boîte<br />

destiné au marché européen. « On s’est<br />

débrouillé en quelque sorte pour payer ces<br />

deux <strong>pays</strong> aux fins d’accepter la dérogation.<br />

Et, je ne par<strong>le</strong> pas de la banane qui<br />

est à l’origine d’<strong>un</strong>e batail<strong>le</strong> entre <strong>le</strong>s producteurs<br />

de l’Amérique du Sud et ceux de<br />

l’Afrique », ajoute-t-il. Mais il prend <strong>le</strong><br />

soin de souligner que <strong>le</strong> régime GOA<br />

adopté par <strong>le</strong>s Etats-Unis, consistant à<br />

accorder des préférences aux produits<br />

africains, n’a pas bénéficié d’<strong>un</strong>e dérogation<br />

de l’OMC. Selon lui, <strong>le</strong>s préférences<br />

qui naissent d’accords bilatéraux sont<br />

généra<strong>le</strong>ment plus fragi<strong>le</strong>s.<br />

Esther Busser, de la Confédération syndica<strong>le</strong><br />

internationa<strong>le</strong> (CSI), propose quant<br />

à el<strong>le</strong> de prolonger la période de négociation<br />

des APE au delà de la date limite de<br />

fin 2007. « L’impossibilité de respecter<br />

cette date limite ne devrait pas mener à<br />

<strong>un</strong>e fin précipitée des accords de préférence<br />

commercia<strong>le</strong> actuels (...) L’UE et <strong>le</strong>s <strong>pays</strong><br />

ACP pourraient avancer l’argument efficace<br />

que l’incertitude quant aux résultats<br />

du cyc<strong>le</strong> de négociation de Doha, s’ajoutant<br />

aux difficultés spécifiques affectant <strong>le</strong>s<br />

<strong>pays</strong> ACP, mérite <strong>un</strong>e prolongation tempo-<br />

« Les Africains préfèrent<br />

dépendre de partenaires<br />

lointains. Ils font plus<br />

faci<strong>le</strong>ment du commerce<br />

avec l’Asie<br />

qu’entre eux. »<br />

raire des préférences de Cotonou »,<br />

a-t-el<strong>le</strong> affirmé, lors d’<strong>un</strong> débat organisé<br />

au siège du Bureau international du travail<br />

(BIT), à Genève.<br />

L’extension du tout sauf <strong>le</strong>s armes, <strong>un</strong><br />

compromis d’attente ?<br />

Le Doha ro<strong>un</strong>d, lancé en 2001, devait<br />

être conclu en 2005, mais <strong>le</strong>s embûches<br />

rencontrées au cours des négociations<br />

ont retardé cette échéance. Esther<br />

Busser propose d’élargir, d’<strong>un</strong>e certaine<br />

manière, l’initiative « Tout sauf <strong>le</strong>s<br />

armes » (TSA) aux <strong>pays</strong> ACP <strong>le</strong>s plus<br />

pauvres. En 2001, l’UE a libéralisé l’ensemb<strong>le</strong><br />

des importations de produits en<br />

provenance des Pays <strong>le</strong>s moins avancés<br />

(PMA), à l’exception des armes et des<br />

m<strong>un</strong>itions. Pour Pascal Lamy, <strong>le</strong> TSA<br />

n’est pas discriminatoire puisqu’il<br />

s’adresse à tous <strong>le</strong>s PMA sans exception.<br />

Les PMA ne sont, pour l’instant, pas<br />

concernés par <strong>le</strong>s APE, destinés aux<br />

<strong>pays</strong> en développement. Selon <strong>un</strong>e<br />

étude de Pricewaterhouse Coopers, <strong>le</strong>s<br />

<strong>pays</strong> non PMA auraient plus à perdre<br />

sans APE. « Etant donné <strong>le</strong>s contraintes<br />

actuel<strong>le</strong>s, notamment <strong>le</strong>s faib<strong>le</strong>s niveaux<br />

de compétitivité, <strong>le</strong>s faib<strong>le</strong>s marges de<br />

bénéfice et <strong>le</strong>s coûts de transport é<strong>le</strong>vés,<br />

tous <strong>le</strong>s <strong>pays</strong> ACP cherchent à conserver<br />

<strong>un</strong> accès au marché de l’UE, sans droits<br />

ni contingents tarifaires, et à négocier ces<br />

aspects dans <strong>le</strong>s APE, au risque sinon<br />

d’être moins compétitifs », est-il noté.<br />

D’après cette étude, commandée par la<br />

Commission européenne, <strong>le</strong> secteur de<br />

l’horticulture au <strong>Kenya</strong>, <strong>le</strong>ader en<br />

Afrique orienta<strong>le</strong>, s’écrou<strong>le</strong>rait sans <strong>le</strong>s<br />

préférences tarifaires actuel<strong>le</strong>s. En<br />

Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire est<br />

<strong>le</strong> seul <strong>pays</strong> à avoir signé <strong>un</strong> accord<br />

d'étape avant d’établir des APE avec<br />

l’UE en juin 2008. Cette décision a mis<br />

dans la gêne <strong>le</strong>s partenaires de la Côte<br />

d’Ivoire au sein de la CEDEAO<br />

(Comm<strong>un</strong>auté économique des Etats<br />

d'Afrique de l'Ouest) engagés dans <strong>un</strong> «<br />

front du refus » des APE. Pourtant,<br />

Guy-Alain Emmanuel Gauze, ambassadeur<br />

de Côte d’Ivoire à l’OMC, admet<br />

lors d’<strong>un</strong> débat que « <strong>le</strong>s <strong>pays</strong> africains<br />

n’ont pas eu <strong>le</strong>s bénéfices tant escomptés<br />

de cette libéralisation en termes de croissance<br />

économique et de développement ».

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