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adolescents atteints de - Children's Mental Health Ontario

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hypothèses susceptibles d’être confirmées par la suite, ils n’ont vraiment pas <strong>de</strong> valeur eneux-mêmes.Viennent les étu<strong>de</strong>s précédant et suivant le traitement qui permettent d’évaluer certaines variablesimportantes. Les preuves accumulées dans le cadre <strong>de</strong> ce genre d’étu<strong>de</strong>s (p. ex., comparaison<strong>de</strong>s scores développementaux avant et après le traitement) peuvent donner à penserque le traitement est efficace, mais elles ne permettent jamais d’en être sûr étant donné qued’autres facteurs susceptibles d’intervenir pourraient expliquer les changements dans les scores(p. ex., maturation, scolarisation, attention, interventions autres que l’intervention à l’étu<strong>de</strong>).Il est absolument nécessaire pour établir si l’intervention a effectivement causé le changementobservé et pour écarter d’autres explications plausibles que les étu<strong>de</strong>s comportent le recoursà <strong>de</strong>s groupes <strong>de</strong> comparaison ou à <strong>de</strong>s groupes témoins. À titre d’exemple, si la situationd’un groupe <strong>de</strong> personnes recevant un traitement X s’améliore, on peut en déduire que cetraitement est efficace. Or, si la situation <strong>de</strong>s membres du groupe témoin (qui n’ont pas reçule traitement X) s’améliore dans la même mesure, il faut en déduire que cette améliorationest attribuable à un autre facteur. Les idées et les attentes <strong>de</strong>s personnes qui participent à <strong>de</strong>srecherches au sujet <strong>de</strong> l’efficacité d’un traitement (ou, en l’occurrence, les idées et les attentes<strong>de</strong>s parents et <strong>de</strong>s enseignants) peuvent aussi influer <strong>de</strong> façon considérable sur les résultatsobtenus. Il s’agit <strong>de</strong> « l’effet placebo », autre facteur qui fait ressortir l’importance <strong>de</strong>sgroupes témoins ou <strong>de</strong> comparaison.Selon les circonstances, il existe évi<strong>de</strong>mment différents types <strong>de</strong> groupes témoins et <strong>de</strong>comparaison. Du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> la conception <strong>de</strong> la recherche, la meilleure métho<strong>de</strong> consisteà administrer le traitement X ou à ne pas administrer <strong>de</strong> traitement (ou un traitement Y) <strong>de</strong>façon aléatoire. Cette métho<strong>de</strong> pose cependant <strong>de</strong> graves difficultés <strong>de</strong> nature éthique ettechnique. Une autre option fréquemment utilisée est celle <strong>de</strong> jumeler <strong>de</strong>s groupes (constitution<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux groupes équivalents pour ce qui est <strong>de</strong>s caractéristiques importantes comme l’âge et leniveau cognitif; le traitement X est administré au premier groupe alors que le second ne reçoitaucun traitement ou le traitement Y). Une autre option consiste à établir une liste d’attenteen vue <strong>de</strong> la constitution d’un groupe <strong>de</strong> comparaison dont feraient partie <strong>de</strong>s enfants ou <strong>de</strong>s<strong>adolescents</strong> présentant les mêmes caractéristiques que celles du groupe témoin, mais auxquelsle traitement X n’aurait pas été administré au moment <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong>, faute <strong>de</strong> ressources. Quelleque soit la façon dont on s’y prend, l’important est <strong>de</strong> s’assurer que les caractéristiques <strong>de</strong>s<strong>de</strong>ux groupes ne soient pas systématiquement différentes, ce qui influerait sur les résultats <strong>de</strong>l’étu<strong>de</strong>. Ainsi, si les enfants ou les <strong>adolescents</strong> du groupe recevant le traitement X avaient unniveau <strong>de</strong> fonctionnement inférieur à celui du groupe <strong>de</strong> comparaison, et que le traitement Xsoit efficace, mais seulement avec <strong>de</strong>s enfants ayant un niveau <strong>de</strong> fonctionnement élevé, l’étu<strong>de</strong>pourrait révéler que la situation du groupe <strong>de</strong> comparaison s’est améliorée autant que celledu groupe ayant reçu le traitement. Par conséquent, on pourrait peut-être conclure à tort quele traitement X n’est pas utile. De la même façon, si un certain type <strong>de</strong> traitement est plusefficace avec les très jeunes enfants, une étu<strong>de</strong> portant sur <strong>de</strong>s enfants et <strong>de</strong>s <strong>adolescents</strong>26 Santé <strong>Mental</strong>e pour Enfants <strong>Ontario</strong>

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