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adolescents atteints de - Children's Mental Health Ontario

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classique très complexes qu’il a entendus à la radio. Justin passe la majorité <strong>de</strong> son temps àétudier, à travailler à l’ordinateur ou à jouer du piano au lieu <strong>de</strong> fréquenter d’autres <strong>adolescents</strong>.Justin se plaint à sa mère qu’il n’a pas d’ami. Il n’est jamais allé à une danse à l’écolesecondaire et il n’a jamais eu <strong>de</strong> petite amie. À l’école, il mange à midi avec un enfant plusjeune qui est inscrit à un programme d’éducation <strong>de</strong> l’enfance en difficulté, mais les <strong>de</strong>uxgarçons ne se fréquentent pas à l’extérieur <strong>de</strong> l’école. Lorsque sa mère prend <strong>de</strong>s dispositionspour qu’il passe du temps avec d’autres <strong>adolescents</strong> qui sont <strong>de</strong>s amis <strong>de</strong> la famille, les chosesse passent mal et Justin ne sait jamais trop pourquoi. Ces <strong>de</strong>rniers temps, il recherche encoremoins la compagnie <strong>de</strong>s autres qu’à l’habitu<strong>de</strong> et ses notes se sont mises à baisser. Il a mêmedu mal à sortir du lit le matin et il tombe souvent endormi avant d’avoir terminé son travailscolaire. Il mange mal et semble perdre du poids.3.3. Prévalence et étiologieD’après les étu<strong>de</strong>s menées, la prévalence <strong>de</strong>s TSA est d’environ 3 par 1 000 personnes pourl’ensemble du spectre (Yeargin-Allsopp et al., 2003). De façon générale, plus <strong>de</strong> garçons que<strong>de</strong> filles sont <strong>atteints</strong> <strong>de</strong> ces troubles (4:1), mais l’écart entre les garçons et les filles disparaîtpresque lorsque se manifeste une altération marquée <strong>de</strong>s capacités cognitives. Bien que lesrecherches démontrent une augmentation <strong>de</strong> l’inci<strong>de</strong>nce générale <strong>de</strong>s TSA (Croen, Grether,Hoogstrate et Selvin, 2002; Wing et Potter, 2002), il est possible que cette augmentationapparente soit attribuable à une définition plus large <strong>de</strong> l’autisme, à une sensibilisation accrueaux TSA et à <strong>de</strong>s pratiques d’évaluation systématiques (NRC, 2001; Wing et Potter, 2002). Leshypothèses liant l’augmentation <strong>de</strong>s taux <strong>de</strong> TSA à la vaccination contre la rougeole,les oreillons et la rubéole (vaccins ROR) ont été réfutées (Roberts et Harford, 2002).L’étiologie <strong>de</strong>s TSA continue <strong>de</strong> susciter <strong>de</strong>s interrogations bien que les recherches sepoursuivent dans les domaines <strong>de</strong> la génétique, <strong>de</strong> la neurologie et <strong>de</strong>s troubles du métabolisme(Gillberg et Coleman, 2000; Kabot, Masi et Segal, 2003). De nombreuses personnes ont bonespoir que la recherche génétique permettra <strong>de</strong> trouver un marqueur génétique spécifique pources troubles. L’hérédité familiale semble un domaine <strong>de</strong> recherche qui présente <strong>de</strong> l’intérêtétant donné que les frères et les sœurs d’enfants autistes sont plus susceptibles que les autresenfants <strong>de</strong> développer l’autisme ou un trouble associé. Dans une étu<strong>de</strong> portant sur 48 paires<strong>de</strong> jumeaux, Bailey, Le Couteur, Gottesman et Bolton (1995) ont constaté que 60 % <strong>de</strong>sjumeaux i<strong>de</strong>ntiques souffraient <strong>de</strong> TSA, mais que ce n’était le cas d’aucuns faux jumeaux.Lorsqu’ils ont réexaminés les paires <strong>de</strong> jumeaux pour déceler <strong>de</strong>s anomalies cognitives etsociales plus vastes, ils ont trouvé une concordance chez 92 % <strong>de</strong>s jumeaux i<strong>de</strong>ntiques et 10 %<strong>de</strong>s faux jumeaux. Ces chercheurs concluent à une gran<strong>de</strong> influence <strong>de</strong> la génétique dansl’apparition <strong>de</strong>s TSA bien que les enfants <strong>atteints</strong> <strong>de</strong> ces troubles héritent peut-être <strong>de</strong> leursparents d’un ensemble plus vaste <strong>de</strong> déficiences cognitives et sociales, ce que reflète un tauxaccru <strong>de</strong> troubles anxieux et <strong>de</strong> troubles affectifs chez les membres <strong>de</strong>s familles comptant <strong>de</strong>spersonnes atteintes <strong>de</strong> TSA. Il est aussi question d’un lien génétique avec la fragilité duchromosome X et la sclérose tubéreuse. En effet, on constate une inci<strong>de</strong>nce plus élevée <strong>de</strong> cas36 Santé <strong>Mental</strong>e pour Enfants <strong>Ontario</strong>

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