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ANNEXE 1 - F3E

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35est une option pour atténuer les difficultés des communes et un facteur déterminant pourle développement local. Elle serait bénéfique et apporterait du codéveloppement entredes communes ayant une forte potentialité et des communes moins riches. Il est ainsipossible de créer au niveau des 2 préfectures (HAHO et MOYEN MONO) deux à trois pôlesintercommunaux et susciter une émulation entre les pôles. »D’autres pensent que « dans le cas du Togo, l’intercommunalité communes rurales/communes urbaines est difficile à mettre en place. Les communes rurales se méfieraienttoujours des communes urbaines. En revanche l’intercommunalité entre des communesrurales est tout à fait envisageable. Sociologiquement, des communes rurales entre ellespeuvent bien s’entendre alors qu’avec des communes urbaines le décalage est tropimportant ».Une troisième catégorie d’acteurs locaux voit plusieurs obstacles dans la coopérationentre les communes : « les cantons ne peuvent pas se regrouper, c’est une question dementalités, de différences ethniques et culturelles et de peur de l’autre. La mise enœuvre de projets communs pose le problème de localisation des actions, de leadership etde partage des ressources. »Enfin, au cours des ateliers locaux 16 , les acteurs ont manifesté une certaine inquiétudevoire une certaine réticence concernant la notion de solidarité territoriale. La majorité desparticipants ne sont pas convaincus que l’intercommunalité réduirait les inégalités entreles territoires « riches » et les territoires « pauvres ».1.4.2. Les regroupements possiblesDans le Moyen Mono, les acteurs pensent qu’une intercommunalité est possible entre lescantons de Saligbé, Tado, Ahassomé et Kpékplémé. Ces localités constituent une seuleethnie et ils ont l’habitude de travailler ensemble. Seul le canton de Tohoun aura unedémarche plus individuelle.Dans le HAHO, les acteurs pensent que l’intercommunalité est nécessaire et lesregroupements suivants sont possibles sur la base de critères géographiques :- Kpégnon / Wahala- Djémigni/Asrama- Notsé/Kpédomé/DaliaLe canton de Dalia est excentré par rapport à l’ensemble. Mais c’est un canton très vasteet le chef lieu n’a pas de marché. Il peut s’ouvrir sur Notsé.1.5. Economie1.5.1. Activités dominantesL’agriculture demeure l’activité économique principale dans les deux préfectures. Elleoccupe près de 85% de la population active. C’est essentiellement aujourd’hui uneagriculture de subsistance depuis la crise de la filière coton. Elle procure très peu derevenus aux paysans. On y cultive surtout le maïs, l’arachide, le manioc, le haricot, lesoja, le palmier à huile, le mil, l’igname et le coton. Ces cultures de type traditionnel sontpratiquées avec du matériel rudimentaire comme la houe, la daba et les fourches. Laculture de palmier à huile est prédominante dans le Moyen Mono, alors que dans le Hahoc’est plutôt la culture de l’ananas produit en grande quantité par l’ONG OIC(Opportunities Industrialization Centers) 17 . Outre l’agriculture, l’élevage constitue une16 Voir compte rendu des ateliers en annexe 817 ONG spécialisée dans le domaine agropastoral créée en 1976.

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