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ANNEXE 1 - F3E

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37sont surtout les populations en milieu rural qui en souffrent le plus. En effet, dansces zones, la plupart des équipements (forages, puits collectifs, citernes) ne sontplus fonctionnels faute de moyens des communautés pour les réparer. Lesmaladies causées par la consommation des eaux de fleuves sont fréquentes(malarias, ver de guinée, etc.).• Des conditions d’hygiène des habitants très précaires : quasi inexistencede structures sanitaires publiques (latrines, douches) particulièrement dans lesvillages ; insalubrité liée aux dépôts sauvages des ordures et à la divagation desanimaux domestiques ; prolifération des moustiques.1.7. Infrastructures structurantes1.7.1. Routes et pistesDans toutes les localités des deux préfectures, les principales voies qui relient les cantonset les villages entre eux, ou avec leurs environs sont des pistes latéritiques en trèsmauvais état. Ces pistes deviennent impraticables en saison pluvieuse. Il n’existe pas deroutes carrossables reliant les villages entre eux ou les chefs-lieux de préfectures auxautres localités ou préfectures. Les seuls moyens de communication sont les pistes, cequi entraîne l’enclavement de plusieurs localités. Il se pose alors de véritablesproblèmes d’acheminement des produits agricoles locaux vers les marchés des autreslocalités et même vers la capitale Lomé. Seuls les chefs lieux de canton comme Notsé,Kpédomé et Wahala sont desservis par la route nationale 1 qui relie Lomé à Cinkassé aunord du Togo. A l’intérieur de tous les cantons des deux préfectures, les moyens detransport sont le vélo, le taxi moto, et parfois les voitures principalement le jour dumarché.1.7.2. Equipements marchandsLes équipements marchands comme les marchés, les gares routières et les abattoirsjouent un rôle primordial dans les échanges économiques et commerciaux entre leslocalités et constituent des sources de revenus importantes pour les collectivités (taxes).Malheureusement leur développement est handicapé par l’enclavement des villages etdes cantons. Les marchés ont également des capacités d’accueil limité et ne possèdentpas d’équipements et de services adaptés (hangars, magasins de stockage, blocssanitaires, etc.)Dans le Moyen Mono, seul Kpékplémé dispose d’un marché à caractère sous-régional caril accueille aussi bien les acheteurs et les vendeurs venant des villages et cantonsproches mais également ceux venant des préfectures limitrophes (Haho et Ogou) et duBénin. Il existe aussi une gare routière et un abattoir au sein du marché. Mais lescapacités d’accueil sont limitées et les équipements sont précaires et vétustes nepermettant pas de rendre des services de qualité aux usagers. Tado abrite un marché quin’a pas de hangars et n’est pas entretenu. Il n’existe pas non plus d’abattoir, ni de garesroutières. A Tohoun et Saligbé, les marchés sont souvent animés la nuit rendant difficilele recouvrement des taxes.Beaucoup de cantons ne disposent d’aucun d’équipement à caractère structurant,marchand ou socio-culturel, nécessaire à leur développement.Dans les villages, il n’existe aucun équipement administratif ni d’autres équipements deprestations de service ou marchands.Dans le Haho également, la situation n’est guère reluisante. A part Notsé et Wahala quidisposent de marchés à caractère régional et sous-régional, les autres localités sontdépourvues d’équipements nécessaires à leur développement.

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