Grenelle Besancon re.. - La maison de l'environnement de Franche ...

GROUPE 3 :Instaurer un environnement respectueux de la santéPersonnes, ayant participé aux travaux du groupe 3 :Muriel Anguenot, DNEPascal Blain, Collectif alternatives à l’incinérationMichel Georges, HSNEJean Cambillard, UFC 21 Collectif Saône&Doubs vivants-Sundgau vivantContributions de- Jean Cambillard sur les pollutions atmosphériques issues de la circulation routière et leurs effetspotentiels sur la santé ;- Gilles Sené et Pascal Blain sur les MIOM et la dispersion de polluants majeurs dans lesécosystèmes.« Les impacts sur la santé humaine des dégradations de l’environnement sont pour certainsscientifiquement validés, pour d’autres suffisamment documentés pour mériter une action visantà en réduire les risques, pour les derniers enfin soupçonnés, voire encore inconnus, maispotentiellement suffisamment graves pour exiger une vigilance soutenue.Face à l’urgence, six axes fondateurs doivent être posés : le principe de précaution 1 , le principede substitution, la prise en compte explicite de la politique environnementale en tant quecomposante d’une politique de santé, le lien fort entre santé environnementale et santé del’écosystème, la nécessité d’une gouvernance et d’une démocratie participatives, le principe dupollueur - payeur.Sur la base de ce constat le Groupe 3 : « Instaurer un environnement respectueux de la santé »,propose des actions impliquant les professionnels de la santé et de l’environnement mais aussiles acteurs économiques, les collectivités territoriales et les citoyens, pour rechercher desconvergences scientifiques, une meilleure gouvernance, et un appui aux décisions publiques. »Nos réflexions et propositionsL’essentiel est dit dans ces lignes de la synthèse nationale.Nous voudrions insister sur la complexité de notre mode de vie et du monde que nous avons transformé dans lesens d’une moindre capacité à notre vie, comme celles de tous les autres êtres vivants.Car ce sont dans les gestes, les comportements les plus banaux, les plus essentiels que sous sommes confrontésà des substances ou molécules toxiques (organiques ou minérales) ou à des phénomènes physiques dangereux(ondes électromagnétiques) : en respirant, en buvant, en mangeant, en vivant à proximité d’émetteur detéléphonie portable ou sur son lieu de travail.Nous devons donc résolument apprendre à rendre notre environnement moins dangereux et à mieux s’enprotéger. C’est donc toute une éducation, plus que de sensibilisation ou information, qu’il faut mettre en œuvreauprès de chacun d’entre nous, tout en sachant que nous ne nous transformerons pas tous en savant(e)s.De façon complémentaire, notre recherche doit se muer d’une science de la promotion d’un improbable progrès,en une science de la précaution : et ainsi nous proposer une environnement moins dangereux, moins complexe.L’exemple de la gestion des déchets est éloquent : qui sait précisément qu’en déposant un objet usager dans sapoubelle, si celle-ci part à l’incinération, on se rend responsable de pollutions graves et durables desécosystèmes et organismes vivants.1 Tel que défini dans la charte constitutionnelle : « Lorsque la réalisation d'un dommage, bien qu'incertaine en l'état desconnaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l'environnement, les autorités publiquesveillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d'attributions, à la mise en oeuvre deprocédures d'évaluation des risques et à l'adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisationdu dommage ».Page 22 sur 34