Renforcer la réglementation <strong>re</strong>lative aux risques liés auxradiofréquences pour atteind<strong>re</strong> un seuil <strong>de</strong> 0,6V/m.4. Renforcer et partager les connaissances dans le domaine <strong>de</strong> la santé environnementaleChanger d’échelle dans le domaine <strong>de</strong> la <strong>re</strong>cherche et <strong>de</strong> Soutien <strong>de</strong> not<strong>re</strong> réseau associatifl’évaluation et asseoir l’expertise. De nomb<strong>re</strong>ux moyenssont inventoriés.(tous ne sont pas <strong>re</strong>pris ci-<strong>de</strong>ssous)Développer <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong> prédiction et d’ai<strong>de</strong> à la Soutien <strong>de</strong> not<strong>re</strong> réseau associatifdécision, en particulier sur les dangers et risques <strong>de</strong>ssubstances chimiques, y inclus en développant lesmétho<strong>de</strong>s alternatives à l’expérimentation animale.Transfé<strong>re</strong>r les missions du BERPC à l’AFSSET.Soutien <strong>de</strong> not<strong>re</strong> réseau associatifModifier AFSSET <strong>de</strong> tête <strong>de</strong> réseau en agence <strong>de</strong> Soutien <strong>de</strong> not<strong>re</strong> réseau associatifmoyens.Création d’Institut national <strong>de</strong> la Recherche en Santé A condition <strong>de</strong> l’intég<strong>re</strong>r dans lesEnvironnementale.structu<strong>re</strong>s <strong>de</strong> contrôle déjà existantesCréer un Haut Conseil <strong>de</strong> l’Expertise afin <strong>de</strong> garantir la Soutien <strong>de</strong> not<strong>re</strong> réseau associatiftranspa<strong>re</strong>nce, la déontologie et les méthodologies <strong>de</strong>l’expertise. 8Changer d’approche dans la surveillance et la veille Soutien <strong>de</strong> not<strong>re</strong> réseau associatifenvironnementale et sanitai<strong>re</strong>. De nomb<strong>re</strong>ux moyenssont développés dont :Un programme <strong>de</strong> bio-surveillance <strong>de</strong> la population seradéfini, pour caractériser l’état sanitai<strong>re</strong> et évaluer lesrésultats <strong>de</strong>s politiques.(texte <strong>re</strong>tenu + développé)Développer information tant sur les données environnementsque sur la santé-environnement du public etSoutien <strong>de</strong> not<strong>re</strong> réseau associatif<strong>de</strong>s professionnels.(texte <strong>re</strong>tenu + développé)Rend<strong>re</strong> obligatoi<strong>re</strong> dans la formation continue et initiale<strong>de</strong> nomb<strong>re</strong>ux acteurs.(texte <strong>re</strong>tenu + développé)Soutien fort <strong>de</strong> not<strong>re</strong> réseauassociatif,à condition <strong>de</strong> n’oublier aucuneformation (agricole ent<strong>re</strong> aut<strong>re</strong>s)8 Certains souhaiteraient qu’elle ait aussi <strong>de</strong>s compétences sur les lanceurs d’alerte. Réflexion non finalisée par manque<strong>de</strong> temps mais abordée d’une maniè<strong>re</strong> plus globale au sein du GT 5.Page 26 sur 34
GROUPE 4 :Agricultu<strong>re</strong>, distribution :favoriser <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> production et <strong>de</strong>consommation durablesPersonnes, ayant participé aux travaux du groupe 4 :Henri Renaud, DNEJacques <strong>La</strong>nçon, JNEMarguerite Pier<strong>re</strong>l, HSNEThierry Grosjean, Capen 71, Collectif Saône&Doubs vivants-Sundgau vivantContributions <strong>de</strong> Thierry Grosjean, Gilles BenestGlobalement nous attendons que l’agricultu<strong>re</strong> nourrisse (avant que <strong>de</strong> nourrir nos moteurs), et ce <strong>de</strong>maniè<strong>re</strong> à nous gar<strong>de</strong>r en santé durablement, tout en <strong>re</strong>spectant sols, eaux et atmosphè<strong>re</strong> (etclimats). Et ainsi que l’agricultu<strong>re</strong> <strong>re</strong>trouve ses fondamentaux agronomiques.Les dérives <strong>de</strong> l’agricultu<strong>re</strong> industrielle et <strong>de</strong>s activités agroalimentai<strong>re</strong>s <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniè<strong>re</strong>s décenniessont patentes ; elles ne peuvent satisfai<strong>re</strong> ni la société, ni les agriculteurs, <strong>re</strong>ndus <strong>re</strong>sponsables <strong>de</strong>tout et pour tous : il n’est que temps <strong>de</strong> leur <strong>re</strong>donner dignité et <strong>re</strong>spect <strong>de</strong> leur position sociale.Nos positions n’ont jamais eu d’aut<strong>re</strong>s objectifs.Dans ce contexte, nous soutenons très fortement le développement <strong>de</strong> l’agricultu<strong>re</strong> en qualitébiologique : 15% <strong>de</strong> la SAU en 2015, 20% en 2020 et plus : cette évolution doit êt<strong>re</strong> assuméecollectivement par les ai<strong>de</strong>s publiques (ai<strong>de</strong>s à la conversion et au maintien). Le soutien <strong>de</strong> la<strong>de</strong>man<strong>de</strong> ne sera pas non plus oublié.Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> cette évolution, l’objectif <strong>de</strong> diviser par 2 l’utilisation <strong>de</strong>s pestici<strong>de</strong>s d’ici 2012 estnécessai<strong>re</strong> et nous le soutenons fortement. <strong>La</strong> gestion <strong>de</strong>s masses d’eaux en bénéficiera di<strong>re</strong>ctementau niveau qualitatif, <strong>de</strong> même que l’ensemble <strong>de</strong>s écosystèmes associés à l’eau.Nous soutenons aussi très fortement la mise œuv<strong>re</strong> d’une certification Haute QualitéEnvironnementale, à condition que les critè<strong>re</strong>s en soient parfaitement i<strong>de</strong>ntifiés et cohé<strong>re</strong>nts :- 10% <strong>de</strong> zone <strong>de</strong> régulation écologique,- 70% d’efficience agroécologique : (Produits - Intrants)/Intrants,- absence d’utilisation <strong>de</strong>s pestici<strong>de</strong>s (au moins ceux <strong>re</strong>connus comme les 47 plus toxiques).Nous <strong>de</strong>mandons une expertise complète, tant énergétique, sanitai<strong>re</strong>, environnementale que socioéconomique(toutes échelles confondues) sur la filiè<strong>re</strong> <strong>de</strong>s agro-carburants, afin, ent<strong>re</strong> aut<strong>re</strong>s, <strong>de</strong> nepas affaiblir not<strong>re</strong> autosuffisance alimentai<strong>re</strong>, ni <strong>de</strong> poursuiv<strong>re</strong> sur l’impasse <strong>de</strong> l’industrialisation <strong>de</strong>l’agricultu<strong>re</strong>.Ces diffé<strong>re</strong>nts points sont à la base d’une définition exigeante d’une agricultu<strong>re</strong> paysanne durable,intégrant les aspects économiques, environnementaux comme sociaux.Enfin, nous <strong>de</strong>mandons que <strong>de</strong>s schémas di<strong>re</strong>cteurs <strong>de</strong>s enseignements agricoles intèg<strong>re</strong>nt dans leursprogrammes les fondamentaux agronomiques évoqués en haut <strong>de</strong> page.Page 27 sur 34