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Conférences Servier - GRSNC - Université de Montréal

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DOSSIERa B C dmanipulation intermodale <strong>de</strong> l’attention : modalité tactile (vert) et modalité visuelle (noir).Les singes ont été entraînés à faire une discrimination tactile <strong>de</strong> la texture :a) changement <strong>de</strong> pério<strong>de</strong> spatiale <strong>de</strong>s surfaces déplacées sous les doigts ;B) direction <strong>de</strong> déplacement (indiquée par la flèche), ainsi qu’une tâche <strong>de</strong> discriminationvisuelle.C) Quand l’attention est dirigée vers la modalité tactile, les neurones du cortexsomatosensoriel primaire montrent une augmentation additive <strong>de</strong> leur taux <strong>de</strong>décharge en comparaison avec la situation où l’attention est dirigée vers la modalitévisuelle.d) Les neurones du cortex somatosensoriel secondaire montrent une augmentation <strong>de</strong>leur sensibilité à la pério<strong>de</strong> spatiale (effet multiplicatif) quand l’attention est dirigéevers la modalité tactile. Ces observations représentent les bases neuronales sousjacentes<strong>de</strong> l’amélioration <strong>de</strong> la perception tactile avec l’attention dirigée.à apaiser sa douleur. « L’hypnose spectaclene rend pas justice à l’hypnoseclinique, déplore-t-il. Elle donne l’impressionque l’hypnotiseur contrôle lesujet alors qu’en réalité, l’hypnose passenécessairement par l’individu ciblé. C’estce <strong>de</strong>rnier qui, ultimement, déci<strong>de</strong> s’ilveut intégrer ou non à son expérience lesimages mentales suggérées par l’hyp notiseurou le clinicien. »Le professeur Rainville croit qu’il estpossible d’enseigner aux individus àse placer eux-mêmes dans un étatd’hypnose et à contrôler leur douleur, enappelant <strong>de</strong>s images <strong>de</strong> situations apaisantes,par exemple. Ses hypothèses <strong>de</strong>recherche ont été confirmées par plusieursexpériences impliquant l’imagerie cérébrale.Il regrette qu’il n’y ait pas, dans lescliniques <strong>de</strong> la douleur, plus <strong>de</strong> psychologuesformés pour ai<strong>de</strong>r les patients parl’hypnose. Il pense que ce genre <strong>de</strong> spécialisteaurait aussi sa place aux côtés <strong>de</strong>l’anesthésiste, autant dans les sallesd’opération que dans celles réservées auréveil après une chirurgie. InformatIon :Elaine Chapman, Ph. D.Tél. : (514) 343-2304c.elaine.chapman@umontreal.caPierre Rainville, Ph. D.Tél. : (514) 343-6111, poste 3935ou (514) 343-6111, poste 4359pierre.rainville@umontreal.caCrédit : Institut universitaire <strong>de</strong> gériatrie <strong>de</strong> Montréal50Recherche en santé novembre 2006Page 173Étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’actioncérébrale <strong>de</strong> l’analgésiehypnotique à l’ai<strong>de</strong> d’unéquipement d’imageriemédicale à l’Institutuniversitaire <strong>de</strong> gériatrie<strong>de</strong> montréal.

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