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Conférences Servier - GRSNC - Université de Montréal

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DOSSIERconcentration <strong>de</strong> sérotonine augmenteautour <strong>de</strong>s neurones, l’activation <strong>de</strong> cesrécepteurs bloque la décharge <strong>de</strong>s neuronesqui en sont munis et, dans le cas<strong>de</strong>s neurones à sérotonine, la relâche <strong>de</strong>ce transmetteur. »Le professeur Descarries a montré quedès le début d’un traitement avec uninhibiteur spécifique <strong>de</strong> la recapture <strong>de</strong>sérotonine (ISRS) – les médicaments <strong>de</strong> lafamille du Prozac –, une internalisation<strong>de</strong> ces récepteurs dans les neurones àsérotonine les rendait inefficaces à freinerle relâchement du neurotransmetteur.« Après quelques semaines <strong>de</strong> traitement,les neurones à sérotonine retrouventleur taux <strong>de</strong> décharge initial en présencedu médicament, ce qui permet une augmentation<strong>de</strong> la neurotransmission,laquelle serait la clé du traitement <strong>de</strong>la dépression. »Ces travaux ai<strong>de</strong>nt à comprendrepourquoi les antidépresseurs prennentun certain nombre <strong>de</strong> semaines avant <strong>de</strong>faire effet et pourquoi ils n’agissent paschez tous les patients. À terme, les découvertes<strong>de</strong> Laurent Descarries pourraientpermettre d’observer, par imagerie cérébrale,l’état <strong>de</strong>s récepteurs <strong>de</strong> la sérotoninechez un patient et d’anticiper si l’individurépondra ou non à un traitement aux ISRS. INFORMATION :Richard Robitaille, Ph. D.Tél. : (514) 343-6111, poste 1946ou (514) 343-6111, poste 1275richard.robitaille@umontreal.caLaurent Descarries, M.D.Tél. : (514) 343-7070laurent.<strong>de</strong>scarries@umontreal.caLes PROmesses<strong>de</strong> La GÉnÉtiqueL’un <strong>de</strong>s grands espoirs amenés par ladécouverte <strong>de</strong> la plasticité neuronale estsans aucun doute lié à la guérison <strong>de</strong>spathologies et <strong>de</strong>s lésions. En effet, si lesystème nerveux est capable <strong>de</strong> se modifieravec le temps, il ne serait pas étonnantqu’il soit en mesure <strong>de</strong> se réparer.C’est dans cette optique que Adriana DiPolo, professeure au Département <strong>de</strong>pathologie et <strong>de</strong> biologie cellulaire, mèneses recherches.Dans le cadre d’un <strong>de</strong> ses projets, elleétudie le glaucome, une maladie quiattaque le nerf optique, entraînant lamort <strong>de</strong>s neurones et pouvant mener à lacécité. Son équipe utilise le rat commemodèle pour mener à bien ses travaux.« Nous testons actuellement une approchequi a recours à la thérapie génique,explique la chercheuse d’origine vénézuélienne.Nous infectons les neuronesavec <strong>de</strong>s plasmi<strong>de</strong>s qui contiennent ungène bien spécifique. Ce <strong>de</strong>rnier co<strong>de</strong>pour <strong>de</strong>s facteurs neurotrophiques,capables <strong>de</strong> stimuler la croissance neuronale.En observant le nerf optique sousmicroscope, nous pouvons voir si cetteintervention ai<strong>de</strong> à retar<strong>de</strong>r la mort<strong>de</strong>s neurones ou même à réparer <strong>de</strong>sneurones endommagés. »La chercheuse collabore <strong>de</strong>puis peuavec une équipe <strong>de</strong> l’École d’optométriedans l’espoir <strong>de</strong> pousser ses observationsencore plus loin. Bientôt, on implantera<strong>de</strong>s électro<strong>de</strong>s dans le cerveau <strong>de</strong>s rats,dans la région responsable <strong>de</strong> la vision.L’équipe d’Adriana Di Polo pourra alorsenregistrer <strong>de</strong> façon plus précise le <strong>de</strong>gré<strong>de</strong> vision dont dispose le rat au cours <strong>de</strong>sexpériences.Le <strong>GRSNC</strong> compte dans ses rangs unnouveau membre qui s’intéresse aussiaux manipulations génétiques. PierreDrapeau, titulaire <strong>de</strong> la Chaire <strong>de</strong> recherchedu Canada en neurosciences etrécipiendaire du prix Barbara Turnbull en2006 pour la recherche sur la moelleépinière, a déménagé ses pénates dansle pavillon Roger-Gaudry, où il dirigemaintenant le Département <strong>de</strong> pathologieet <strong>de</strong> biologie cellulaire, tout en poursuivantses recherches sur la génétique dupoisson zébré, un petit poisson d’eaudouce origi-naire <strong>de</strong>s régions tropicales.« Des chercheurs <strong>de</strong> l’Oregon ontdécouvert que cette espèce était unexcellent modèle pour étudier le développementdu système nerveux, indique-t-il.Les gènes impliqués dans le développement<strong>de</strong> sa moelle épinière sont lesmêmes que ceux que l’on trouve chezl’humain. »En collaboration avec une équipeinteruniversitaire financée par Génome54Recherche en santé novembre 2006Page 177

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