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Conférences Servier - GRSNC - Université de Montréal

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Poisson zébréQuébec, Pierre Drapeau tente <strong>de</strong> mieuxcomprendre le rôle joué par divers gènesdans <strong>de</strong>s maladies qui affectent le systèmenerveux, dont la sclérose latérale amyotrophique,l’autisme, la schizophrénie oula dyslexie. « On pense que la mutation <strong>de</strong>différents gènes serait impliquée dansces maladies », explique-t-il.En remplaçant dans l’embryon le gènedu poisson par le gène humain correspondant,mais muté, l’équipe <strong>de</strong> PierreDrapeau peut obtenir <strong>de</strong> précieusesindications sur la défectuosité du gèneen question. « Bien sûr, le poisson nedéveloppera pas la schizophrénie oul’autisme. Toutefois, le poisson qui reçoitun gène défectueux a généralement dumal à nager. Si l’on observe ce genre <strong>de</strong>phénomène, on sait que le gène, dansla forme étudiée, entraîne <strong>de</strong> sérieusesconséquences biologiques. »Le chercheur ne croit pas qu’unethérapie génique puisse éventuellementpermettre <strong>de</strong> traiter ces maladies, beaucouptrop complexes et multifactorielles.Il pense toutefois que ses recherchespourraient ai<strong>de</strong>r à trouver <strong>de</strong>s marqueurs,c’est-à-dire <strong>de</strong>s séquences génétiquesassociées à <strong>de</strong>s maladies données, quipermettraient <strong>de</strong> diagnostiquer ces<strong>de</strong>rnières plus rapi<strong>de</strong>ment afind’appliquer aussi vite que possible lesthérapies d’apprentissage qui sont fortutiles pour les enfants atteints <strong>de</strong> cesmaladies graves.Et Adriana Di Polo a-t-elle espoir queses recherches ai<strong>de</strong>ront les patients dontles nerfs ont été endommagés par lamaladie ou un acci<strong>de</strong>nt ? « Je pense queoui, répond-elle. C’est vrai qu’on entendparler <strong>de</strong>puis un certain temps <strong>de</strong> régénérationneuronale et qu’on est encoreloin <strong>de</strong> voir marcher un patient qui a subiune lésion <strong>de</strong> la moelle épinière. Maisc’est le propre <strong>de</strong> la recherche : entre unepercée prometteuse et une applicationclinique, il faut du temps… et bien <strong>de</strong>sefforts. » INFORMATION :Pierre Drapeau, Ph. D.Tél. : (514) 343-6294p.drapeau@umontreal.caAdriana Di Polo, Ph. D.Tél. : (514) 343-6109ou (514) 343-5742ZFIN and Oregon Zebrafish Laboratoriesadriana.di.polo@umontreal.caLe GrOuPe De reCHerCHeDOSSIER Sur Le SySTèMe Nerveux CeNTrALCerveauantérieurCerveaumoyenTronccérébralTube neuralŒilChor<strong>de</strong> dorsaleSomitesInterneurones glycinergiquesInterneurones glutamatergiquesPage 178Le poisson zébré, dont on voit ici unembryon, possè<strong>de</strong> dans sa colonnevertébrale <strong>de</strong>s fonctions motrices quisont proches <strong>de</strong>s nôtres : réflexe au toucheret locomotion. Cette parenté génétiquepermet <strong>de</strong> comprendre comment les réseauxcomplexes <strong>de</strong> neurones se développent,établissent <strong>de</strong>s connexions entre eux etdonnent naissance à <strong>de</strong>s comportements.elle permet aussi <strong>de</strong> vérifier si un défaut<strong>de</strong> transmission synaptique, c’est-à-direentre neurones, pourrait être à la base<strong>de</strong> certaines maladies psychiatriques.novembre 2006Recherche en santé55

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