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Dernière édition en pdf - La Terrasse

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50 danse octobre 2013 / N°213 la terrasse la terrasse octobre 2013 / N°213 danse 51SAISON 2013-2014 - 96/98 rue st-d<strong>en</strong>is 92700 colombes - 01 56 83 81 81MJC-TCSINON TAPEZ #RUMEURS URBAINES - ACHILLE GRIMAUDI HAVE A DREAMCIE CHOREONYX / BRUCE TAYLORROOM 83CIE CORINNE LANSELLECELLULAIRCIE LA LICORNE / ALAIN GRUTTADAURIAPINOCCHIOCIE MORDOREERMEN, TITRE PROVISOIREPASCAL TOKATLIANVASSILISSA LA BELLETHEATRE DE L’OMBRELLESI D’AVENTURE TU PARTAISLA CITE DES MENESTRELSHIP HOP IS STRONGRIEN... ET M’AIME TROPCIE PAILLE PRODUCTIONSREVES D’ECORCECIE LE 7EME TIROIRL’AFFAIRE DUSSAERTJACQUES MOUGENOTLE LONG VOYAGE D’ULYSSEULYSSE - LE CYCLOPE - CIRCE - PENELOPE - L’INTEGRALECIE LE TEMPS DE VIVRE - RACHID AKBALDANSE DU MONDEWALLYJ’AI ARRETE LES BRETELLES !OLDELAFBP ZOOMMELANGE 2 TEMPSNON STOP JEUNE DANSESERENA FISSEAUD’UNE ILE A L’AUTRE...mjctheatre.compour lesprofesseursde danse<strong>en</strong> conservatoireet structuresassociativesou privées,<strong>en</strong> MJC et c<strong>en</strong>tresd’animation,coordinateurs dedépartem<strong>en</strong>tsdanse,danseursprofessionnels,musici<strong>en</strong>saccompagnateurs.What the Body Does Not Remember à partirde « mom<strong>en</strong>ts extrêmes ». « L’int<strong>en</strong>sité de cesmom<strong>en</strong>ts où l’on n’a pas le choix, où les décisionssont prises à notre place, comme le coupde foudre, ou la seconde juste avant l’accid<strong>en</strong>tqui était inévitable »… Toute la pièce est uneconfrontation : <strong>en</strong>tre danseurs, <strong>en</strong>tre groupesde danseurs, <strong>en</strong>tre l’individu et la masse structuréequi l’<strong>en</strong>toure, <strong>en</strong>tre la danse et la musique,<strong>en</strong>tre des aspirations contradictoires…Un quart de siècle plus tard, la recréation dela pièce est l’occasion de pr<strong>en</strong>dre le pouls d<strong>en</strong>otre époque : que nous r<strong>en</strong>voie, aujourd’hui,cette énergie belliqueuse ? En 2013, pour quellescauses est-on prêt à se jeter, à corps perdu,dans une lutte sans merci ? M. ChavanieuxApostrophe-Théâtre des Louvrais,place de la Paix, 95300 Pontoise. Le 8 octobreà 20h30. Tél. 01 30 17 00 31.Théâtre Jean Vilar-Vitry-sur-Seine /Institut du Monde ArabeChor Fouad BoussoufTranseFouad Boussouf livre ici sa toute nouvellepièce, tout <strong>en</strong> rondeurs et <strong>en</strong> tournoiem<strong>en</strong>ts.Où l’écriture hip hop se fond dans la recherchede la transe.Transe, nouvelle création de Fouad Boussouf.<strong>La</strong> place du répertoire chorégraphiquedans la pédagogieRythme, mouvem<strong>en</strong>t, percussions corporellesPédagogie transversale à la musiqueet à la danseAborder la danze jazz au 1 er cycleL’int<strong>en</strong>tion scénique et ses signesPrés<strong>en</strong>tation de la saisonle jeudi 14 novembre 2013à Micadanses (Paris 4 e arr.)Entrée libre sur inscriptionToutes nos r<strong>en</strong>contres professionnelleset formations sur :www.ariam-idf.comAriam Ile-de-France9 rue <strong>La</strong> Bruyère - 75009 Paris - 01 42 85 45 28contact@ariam-idf.com© Sylvain Lefeuvrephe hip hop, il n’est pas celui qui se cantonneà un seul style, flirtant parfois avec le cirque etla danse contemporaine. Pour cette création,c’est vers l’Ori<strong>en</strong>t qu’il s’est tourné, convoquantchants soufis et poèmes de MahmoudDarwich. Les corps s’<strong>en</strong>gag<strong>en</strong>t alors dans untournoiem<strong>en</strong>t qui recompose leur rapport àl’espace et à l’autre. Mais, loin de s’<strong>en</strong>fermerdans une transe individuelle, ils se laiss<strong>en</strong>tt<strong>en</strong>ter par la conquête de l’Autre, dans desrapprochem<strong>en</strong>ts où la vie peut exulter. Jouantde cette figure du cercle, de la révolution descorps et de cette énergie déployée debout ouau sol, les sept danseurs de Transe embrass<strong>en</strong>tle rythme et la répétition et offr<strong>en</strong>t auxspectateurs une t<strong>en</strong>sion palpable. N. YokelThéâtre Jean Vilar, 1 place Jean-Vilar,94400 Vitry-sur-Seine. Le 18 octobre 2013à 21h. Tél. 01 55 53 10 60.Institut du Monde Arabe, 1 rue des Fossés-Saint-Bernard, place Mohammed-V, 75005 Paris.Le 19 octobre 2013 à 20h30. Tél. 01 40 51 38 14.Théâtre de la Cité Internationalechor Marcelo EvelinMatadouroOn sort de Matadouro comme d’un marathon.Épuisé, passablem<strong>en</strong>t hébété – mais aussirévélé à soi-même, comme à l’issue de touteépreuve.Matadouro (« Abattoirs »), créé <strong>en</strong> 2010, est letroisième volet de la trilogie que le chorégraphebrésili<strong>en</strong> Marcelo Evelin a consacré auroman Os Sertoes d’Euclides da Cunha. Mar-reprise / Maison de la Culture de Bourgesconception et réalisation Philippe JametTRAVAILPhilippe Jamet prés<strong>en</strong>te Travail,une œuvre très aboutie mêlant<strong>en</strong>quête docum<strong>en</strong>taire et créationchorégraphique, sur la place et les<strong>en</strong>s du travail dans nos vies.Dans la continuité de ses Portaits dansés glanésdans le monde, Philippe Jamet explore lasignification du travail dans notre société <strong>en</strong>associant <strong>en</strong>quête docum<strong>en</strong>taire et créationartistique. Il a interrogé et filmé tr<strong>en</strong>te-six personnesde diverses générations et professions,issues de Bourges, Calais, Bobigny, Paris, Vitryet Sénart. Le spectacle comm<strong>en</strong>ce par la diffusiondes <strong>en</strong>treti<strong>en</strong>s réalisés dans trois villes,suivie d’une performance chorégraphiqueassociant trois travailleurs et trois danseurs –des « travailleurs chorégraphiques ». Le travailaccompli par Philippe Jamet et son équipe esttel que les six interprètes parvi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t à composerun <strong>en</strong>semble vif, cohér<strong>en</strong>t et rythmé, qui<strong>en</strong>tre <strong>en</strong> résonance de multiples façons avecles propos des personnes interrogées, et articuleavec finesse les relations <strong>en</strong>tre l’individuet le collectif. Contraintes, soumission, r<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>t,instinct de survie, abs<strong>en</strong>ce de liberté,soif de liberté… : les corps parl<strong>en</strong>t, et s’écout<strong>en</strong>t.Philippe Jamet s’appuie notamm<strong>en</strong>t surl’histoire personnelle de l’un des danseurs,Martin Kravitz, internationalem<strong>en</strong>t reconnu,qui évoque la relation à son père et sa décisionde dev<strong>en</strong>ir danseur malgré un corps quin’était pas a priori fait pour ça. Un parcoursqui rappelle qu’avec le travail l’homme réalise« son propre but dont il a consci<strong>en</strong>ce », selonles mots de Karl Marx, et que le travail est unevoie d’accès à la réalisation de soi, comme l’affirmeHegel !Parole libre et réfléchieL’œuvre de Philippe Jamet est réussie car elleexpose de façon flagrante et avec une grandeLe corps comme champ de bataille.C’est <strong>en</strong> puisant aux sources de sa propre histoireque Fouad Boussouf a pu imprégner sarecherche de multiples influ<strong>en</strong>ces. ChorégraceloEvelin a relié cet ouvrage emblématiquede la culture brésili<strong>en</strong>ne, qui retrace la bataillede l’armée républicaine contre les paysansdémunis du Nordeste, aux écrits d’Agamb<strong>en</strong>sur les « corps tuables » d’Auschwitz : descorps qui résist<strong>en</strong>t, <strong>en</strong>core et <strong>en</strong>core, alorsmême que tout est perdu. Dans une coursesans fin, nus, masqués, accompagnés par unemusique « fatale » (le Quintette à cordes <strong>en</strong> domajeur de Schubert, l’œuvre qu’il a composéeavant de mourir) les huit danseurs nousconfront<strong>en</strong>t radicalem<strong>en</strong>t à la lutte de g<strong>en</strong>sordinaires contre un système sans issue. <strong>La</strong>lutte que l’on livre quand le territoire vital estperdu, et que la civilisation est plus barbareque le corps à l’état sauvage. M. ChavanieuxThéâtre de la Cité Internationale, 17 bd. Jourdan,75014 Paris. Du 14 au 19 octobre à 20h30(relâche le mercredi). Tél. 01 43 13 50 50.Avec le Festival d’Automne à Paris.Comm<strong>en</strong>t le travail structure-t-il nos vies ?CRITIQUEsobriété toute la complexité et la disparitédes situations humaines, face à leur destincommun. L’artiste évite l’écueil du catalogue; la parole recueillie, libre et réfléchie,se confronte au réel sans faux-semblants,et la performance fait écho de belle façon àce foisonnem<strong>en</strong>t, avec beaucoup d’humouret parfois de l’émotion. Si le travail est c<strong>en</strong>séassurer à l’homme subsistance, socialisation,épanouissem<strong>en</strong>t, il signifie aussi la peur,l’aliénation, voire une quête inaccessible. <strong>La</strong>crise frappe aujourd’hui très durem<strong>en</strong>t. Dansl’œuvre hybride créée par Philippe Jamet,c’est l’humain dans son <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t etson histoire qui prime, révélant notamm<strong>en</strong>tde cruels contrastes. Ainsi s’affich<strong>en</strong>t l’écart<strong>en</strong>tre ce qu’on désire et ce qu’on obti<strong>en</strong>t, oula fracture <strong>en</strong>tre ceux qui ont trop de travailet ceux qui n’<strong>en</strong> ont pas. Cet ancrage dans levécu et le ress<strong>en</strong>ti pr<strong>en</strong>d à partie le spectateur.L’homme clame haut et fort son besoin detravail, et s’affirme ici malgré toutes les difficultéscomme sujet et non comme objet !Agnès SantiMaison de la Culture de Bourges,18005 Bourges. Du 5 au 8 novembre à 20h.Tél. 02 48 67 74 70. Durée : 1h30.Rejoignez-nous sur Facebook© Sergio Caddah© Olivier Derozière© Federico DeBartolo© Takashi Orikawathéâtre du Châteletcomédie musicale / chor. Mora Godoy / mes Steph<strong>en</strong> RayneChantecler TangoMaison du JaponPar Kim Itoh, Kuniko Katô et Minoru HirotaD à Honnô-ji -Dancing, Drawing,DrummingLe danseur et chorégraphe Kim Itoh, la percussionnisteKuniko Katô et le peintre MinoruHirota uniss<strong>en</strong>t leurs tal<strong>en</strong>ts pour un hommageau Temple du Honnôji, dans la ferveurauth<strong>en</strong>tique de l’élan artistique.Les gestes vifs et précis du danseur Kim Itoh retranscritssur une toile.Pour commémorer les 600 ans du Honnôji, célèbretemple de Kyôto, la Maison du Japon proposeun spectacle hybride mêlant danse, percussionset peinture. Artiste singulier et créatifnourri d’un appr<strong>en</strong>tissage auprès du maître debutoh Anzu Furukawa, Kim Itoh n’a pas dansédans une de ses chorégraphies depuis Kin-Jiki,prés<strong>en</strong>té <strong>en</strong> 2006 lors de la Bi<strong>en</strong>nale de Dansede Lyon. Pour cette création, il est rejoint par lepeintre Minoru Hirota, qui retranscrit les mouvem<strong>en</strong>tsdu danseur sur sa toile, et par la percussionnisteKuniko Katô, à la technique époustouflanteet d’une grande s<strong>en</strong>sibilité. Les chantsde deux moines shômyô rythm<strong>en</strong>t la partitiongestuelle et sonore. A. SantiMaison de la Culture du Japon à Paris,101 bis quai Branly, 75015 Paris.Les 25 et 26 octobre à 20h. Tél. 01 44 37 95 95.Atelier de Paris<strong>en</strong> résid<strong>en</strong>ceL’atelierde Paris<strong>en</strong> partagegros plan« Une fiction à partir d’une histoire vraie » : Mora Godoy, danseuse etchorégraphe arg<strong>en</strong>tine, prés<strong>en</strong>te une grande comédie musicale revisitantl’histoire du tango.Mora Godoy fait revivre le cabaret Chantecler. Un lieu mythique.Bu<strong>en</strong>os Aires, 1924 : c’est l’ouverture du Chantecler,qui devi<strong>en</strong>dra l’un des plus hauts lieux dutango. Dans les imm<strong>en</strong>ses salons Art Déco, decélèbres musici<strong>en</strong>s – Carlos Gardel notamm<strong>en</strong>t– se produis<strong>en</strong>t devant un public on ne peut plusdivers : grands patrons, militaires, membres dela noblesse, mais aussi de la pègre… Dans cecadre chamarré, se joue une page fondam<strong>en</strong>talede l’une des expressions musicales et chorégraphiquesles plus marquantes du xx e siècle,aujourd’hui reconnue comme patrimoine culturelimmatériel de l’Humanité. Voilà plus de cinquanteans que ce bâtim<strong>en</strong>t mythique a été rasé.Mora Godoy, connue à Paris pour le spectacleTanguera (prés<strong>en</strong>té <strong>en</strong> 2007 et 2011), fait revivrece lieu et ceux qui l’animèr<strong>en</strong>t : la comédie musicalequ’elle prés<strong>en</strong>te est irriguée par les travauxd’histori<strong>en</strong>s du tango et par les archives prêtéespar les desc<strong>en</strong>dants de « <strong>La</strong> Ritana », administratricedu cabaret dans les années 1940 et1950 (interprétée sur scène par Mora Godoy).Le tango, une histoire multi-culturelleIl n’est pas anodin que ce grand spectacle, crééà Bu<strong>en</strong>os Aires, vi<strong>en</strong>ne à la r<strong>en</strong>contre du publicparisi<strong>en</strong> : <strong>en</strong>tre Paris et le Rio de la Plata, letango est une histoire de séductions et d’allersretours.Si les origines précises du tango rest<strong>en</strong>ttroubles, on sait que cet art socialem<strong>en</strong>t trèsmarginal à ses débuts (car pratiqué dans descadres lic<strong>en</strong>cieux et lié aux anci<strong>en</strong>s esclavesnoirs) acquiert ses lettres de noblesse lorsqu’ilest introduit dans la haute société parisi<strong>en</strong>ne.C’est égalem<strong>en</strong>t à Paris que le tango connaîtraune nouvelle naissance, dans les années 1980et surtout 1990. Tout au long de son histoire,le tango voyage ainsi d’un contin<strong>en</strong>t à l’autre,se réinv<strong>en</strong>tant constamm<strong>en</strong>t. <strong>La</strong> musique deChantecler Tango évoque cet héritage divers ;on y retrouve de grands tangos des années duChantecler, mais aussi du fox-trot, du jazz, etdes créations originales. A noter : certains soirs,avant la représ<strong>en</strong>tation (à 18h) ou à l’issue duspectacle, il est possible de réserver pour uneinitiation au tango proposée par les artistesdans le grand foyer du théâtre.Marie ChavanieuxThéâtre du Châtelet, 1 place du Châtelet,Paris 1 er , du 9 octobre au 3 novembre,spectacle <strong>en</strong> espagnol surtitré.Initiation au tango : les 11, 17, 24 et 29 octobreà 18h ; les 12, 19, 26 octobre et 2 novembre àl’issue des représ<strong>en</strong>tations. Tél. 01 40 28 28 40.Réagissez sur www.journal-laterrasse.frFréqu<strong>en</strong>té par des danseurs et des chorégraphes,haut lieu de formation et de création,l’Atelier de Paris ne cesse d’inv<strong>en</strong>ter de nouvellesformes d’ouvertures.On connaît les masterclasses, les ateliers depratiques, les résid<strong>en</strong>ces de création… Tout cepetit monde de la danse, qui se retrouve toutau long de l’année au cœur de la Cartoucherie,Du 11 au 13 octobre 2013CRÉATION 2013iTMOi(in the mind of igor)d’après le Sacredu printemps de StravinskyAkram Khan CompanyTél : 01 46 61 36 67© Jean-Louis Fernandezrejoignez-nous sur facebookRéagissez sur www.journal-laterrasse.fr

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