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Dernière édition en pdf - La Terrasse

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62 classique octobre 2013 / N°213 la terrassela terrasse octobre 2013 / N°213 classique 63MUSIQUE CONTEMPORAINEFESTIVALFestival d’AutomneèmeFestivaldeL A O N© Vinc<strong>en</strong>t Pontet25 LAON dldansl’Aisnewww.festival-laon.fr - 03 23 20 87 50Samedi 12 octobre 20h30<strong>La</strong>on - Maison des Arts et LoisirsCréationProust, de Wagner à VinteuilUn concert littérairemélant des extraits de laRecherche du Temps perduet les rares transcriptionspour trio avec pianode pages de Wagner.Marianne D<strong>en</strong>icourt,comédi<strong>en</strong>neTrio George SandAnne-Lise Gastaldi, pianoVirginie Buscail, violonNadine Pierre, violoncellegros planDeux opéras, des découvertes et des hommages : le Festival d’automneapporte cette année <strong>en</strong>core son lot d’événem<strong>en</strong>ts musicaux.Éliane Radigue, une compositrice singulièreà découvrir au Festival d’Automne.tein on the Beach instille dans l’art lyriqueoccid<strong>en</strong>tal une dim<strong>en</strong>sion du temps jusquelà inconnue, qui fait s’<strong>en</strong>voler les habituelsschémas de narration. Œuvre proprem<strong>en</strong>temblématique, l’opéra <strong>en</strong> quatre actes estdepuis rev<strong>en</strong>u scander le temps du festival,Faire le portrait de Robert Wilson, c’est unpeu, pour le Festival d’Automne, se regarderdans un miroir. Invité dès 1972, il y prés<strong>en</strong>tequatre ans plus tard, avec le compositeurPhilip Glass, une proposition artistique quibouleverse le g<strong>en</strong>re de l’opéra et le poussevers des territoires insoupçonnés : Eins<strong>en</strong>1992 d’abord, et <strong>en</strong> janvier prochain, d<strong>en</strong>ouveau remanié, pour la prés<strong>en</strong>te édition.Figures familièresRobert Wilson n’est pas le seul habituédes lieux. George B<strong>en</strong>jamin y a souv<strong>en</strong>tdirigé son œuvre, et ce sera <strong>en</strong>core le cascette année avec la première parisi<strong>en</strong>nede Writt<strong>en</strong> on skin, l’une des plus importantescréations lyriques de ce début dexxi e siècle. Figures familières égalem<strong>en</strong>tque celles d’Hugues Dufourt (né <strong>en</strong> 1943),Karlheinz Stockhaus<strong>en</strong> (1928-2007) ouMatthias Pintscher (né <strong>en</strong> 1971), nouveaudirecteur musical de l’Ensemble intercontemporain(voir interview dans ce mêm<strong>en</strong>uméro), qui dirigera l’Orchestre de l’Opéradans une œuvre réc<strong>en</strong>te, hommage au plastici<strong>en</strong>Anselm Kieffer. Retrouvailles <strong>en</strong>finavec l’œuvre sans égale d’Éliane Radigue(née <strong>en</strong> 1932) : invitée <strong>en</strong> 1974, elle retrouveaujourd’hui le chemin du festival. Cettecompositrice singulière, qui fut proche dePierre H<strong>en</strong>ry, y dévoilera son cycle instrum<strong>en</strong>talOccam Ocean.Jean-Guillaume LebrunFestival d’automne, divers lieux à Paris.Jusqu’au 12 janvier. Tél. 01 53 45 17 17Rejoignez-nous sur Facebook© Gilles VidalSalle PleyelPianoEvgu<strong>en</strong>y KissinLe pianiste russe confronte deux sonates deSchubert et Scriabine.Le mythique Evgu<strong>en</strong>y Kissin <strong>en</strong> récital rue duFaubourg Saint-Honoré.On a t<strong>en</strong>dance à limiter Evgu<strong>en</strong>y Kissinaux seules pages virtuoses du répertoirepianistique, dont sa fluidité digitale ne fait<strong>en</strong> général qu’une bouchée. Mais le musici<strong>en</strong>russe sert aussi admirablem<strong>en</strong>t desœuvres plus intimes, plus introspectives. Ala Salle Pleyel, il a ainsi choisi de faire dialoguerdeux compositeurs au langage peuost<strong>en</strong>tatoire : Schubert (avec sa Sonate D850) et Scriabine (Sonate n°2 et des étudesop.8). Des œuvres idoines pour savourer laprofondeur de toucher de ce pianiste horsnormes.A. PecqueurSalle Pleyel, 252 rue du Faubourg Saint-Honoré,75008 Paris. Dimanche 20 octobre à 16h.Tél. 01 42 56 13 13. Places : 10 à 100 €.NOTRE-DAMEMUSIQUE CHORALE SACRÉeLe Livre deNotre-DameÀ l’occasion des festivités du 850e anniversairede la construction de la cathédrale,quinze compositeurs ont écrit pour la Maîtrisede Notre-Dame de Paris.<strong>La</strong> Maîtrise de Notre-Dame interprète les créationsde quinze compositeurs.Les textes liturgiques demeur<strong>en</strong>t pour lescompositeurs d’aujourd’hui une sourced’inspiration inépuisable pour l’écriturevocale. C’est ce que montre cette heureuseinitiative de l’association « Musique sacrée àNotre-Dame de Paris », qui permettra d’<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dredouze motets écrits par des compositeursd’esthétiques et de générationsdiffér<strong>en</strong>tes, de Michèle Reverdy et BrunoDucol à B<strong>en</strong>oît M<strong>en</strong>ut et Caroline Marçot.• HAENDELIntégrale des concertos pour orgueet orchestre <strong>en</strong> plusieurs concertsMichèle Guyard, orgueLes Musici<strong>en</strong>s de Mlle de GuiseDirection <strong>La</strong>ur<strong>en</strong>ce Pottieréglise évangélique allemande25 rue Banche 75009 Parisles 4 octobre, 18 octobreet 22 novembreà 20 heures précises, billetterie à l’église.© D. R.© NDP-LPEdith Canat de Chizy, Thierry Escaich etNicolas Bacri se sont quant à eux associéspour l’écriture de Messe brève. J.-G. LebrunNotre-Dame de Paris, place Jean-Paul II,75004 Paris. Mardi 22 octobre à 20h30.Tél. 01 44 41 49 99.Salle PleyelPiano et orchestreMartha ArgerichAvec ses amis pianistes, la musici<strong>en</strong>ne arg<strong>en</strong>tinese lance dans les concertos de Bach.David Fray est l’un des pianistes invités pour la soiréeBach autour de Martha Argerich.On se croirait à la Roque d’Anthéron ! <strong>La</strong>Salle Pleyel convoque la crème des pianistespour une soirée consacrée aux concertospour deux, trois et quatre claviers de Jean-Sébasti<strong>en</strong> Bach. Autour de Martha Argerich(qui a définitivem<strong>en</strong>t délaissé le récital <strong>en</strong>solo pour les projets collectifs) et de l’Orchestrede chambre de <strong>La</strong>usanne, défileront,sur deux jours, Nelson Goerner, FrankBraley, David Fray, Steph<strong>en</strong> Kovacevich…Une belle manière de comparer différ<strong>en</strong>tesécoles de jeux, parfois aux antipodes. Pourla parité « anci<strong>en</strong>-moderne », souhaitonsque la Salle Pleyel organise la saison prochainele même projet avec une pléiade declavecinistes.A. PecqueurSalle Pleyel, 252 rue du Faubourg Saint-Honoré,75008 Paris. Lundi 21 et mardi 22 octobre à 20h.Tél. 01 42 56 13 13. Places : 10 à 85 €.THéâTRE DES CHAMPS-éLYSéESORCHESTRE SYMPHONIQUERiccardo ChaillyLe chef itali<strong>en</strong> dirige l’intégrale de l’œuvresymphonique de Brahms <strong>en</strong> quatre concertsà la tête de son Orchestre du Gewandhaus deLeipzig.Temps fort de ce cycle Brahms dirigé par Chailly :l’éblouissant Arcadi Volodos est le soliste du Concertopour piano n° 2, le 27 octobre à 16 h.Parfaitem<strong>en</strong>t articulé à la parution d’uneintégrale des symphonies de Brahms chezDecca, label historique du maestro milanais,Riccardo Chailly et son Orchestre du Gewandhausde Leipzig se déploi<strong>en</strong>t cet automnesur scène à Londres, Vi<strong>en</strong>ne et Paris, dans© D. R.© Timothy White / Sony© <strong>La</strong>ur<strong>en</strong> Pascheun même répertoire compr<strong>en</strong>ant l’intégraledu répertoire concertant du compositeur.Le premier concert s’ouvre paradoxalem<strong>en</strong>tavec le Double Concerto pour violon et violoncelle(ici servi par Leonidas Kavakos etEnrico Dindo), dernier concerto composé parBrahms, associé au même programme à la« Première » symphonie. A suivre le Concertopour piano n° 2 avec Arcadi Volodos <strong>en</strong> solisteet la Symphonie n° 2 (le 27) ; le Concerto pourpiano n° 1 interprété par Pierre-<strong>La</strong>ur<strong>en</strong>tAimard et la Symphonie n° 3 (le 1er/11) et<strong>en</strong>fin le Concerto pour violon et la Symphoni<strong>en</strong>° 4 (le 2/11). Riccardo Chailly a dirigé pourla première fois l’orchestre du Gewandhauslors du festival de Salzbourg de 1986, avantde pr<strong>en</strong>dre vingt ans plus tard les fonctions deGewandhauskapellmeister, chef titulaire del’orchestre. Ce cycle Brahms, très prometteur,portera-t-il le chef et sa phalange allemandesur les mêmes cimes où son intégrale Mahler(avec le Concertgebouw d’Amsterdam) l’avaitm<strong>en</strong>é au début des années 2000 ? réponseprochaine sur scène et au disque… J. LukasSalle Pleyel, 252 rue du Faubourg Saint-Honoré,75008 Paris. Le 26 octobre à 20h, le 27 à 16h,les 1 er et 2 novembre à 20h. Tél. 01 42 56 13 13. Places : 10 à 85 €.SALLE GAVEAUCHŒUR ET ORCHESTREMichel CorbozLe chef suisse dirige le Requiem de Fauré,avec son Ensemble vocal de <strong>La</strong>usanne fondéil y a 52 ans.Michel Corboz a fondé son Ensemble vocal de<strong>La</strong>usanne il y a plus d’un demi-siècle.Ambassadeur passionné et t<strong>en</strong>ace de lamusique vocale depuis le début des années60, le suisse Michel Corboz compte, à 75 anspassés, parmi les personnalités musicalesles plus discrètes, attachantes et passionnantesqui soi<strong>en</strong>t. C’est <strong>en</strong> 1961 qu’il fondel’Ensemble Vocal <strong>La</strong>usanne qui allait dev<strong>en</strong>irsa formation emblématique, avec laquelle ila gravé une discographie mirobolante (unec<strong>en</strong>taine de disques dont quelques référ<strong>en</strong>cesess<strong>en</strong>tielles unanimem<strong>en</strong>t reconnuescomme le Requiem de Mozart, le Requiem deFauré, le Requiem de Gounod ou le Miroir deJésus d’André Caplet). Michel Corboz revi<strong>en</strong>t<strong>en</strong> concert à Paris, infatigable et commetoujours magnifiquem<strong>en</strong>t humain dans sonapproche musicale, avec son œuvre fétiche,qu’il a <strong>en</strong>registrée à quatre reprises et dirigéedes c<strong>en</strong>taines de fois : le Requiem de Fauré.En ouverture de ce concert de musique française,figur<strong>en</strong>t aussi les Quatre Motets deMaurice Duruflé, autre compositeur cher auchef suisse, dont il a beaucoup déf<strong>en</strong>du leRequiem.J. LukasSalle Gaveau, 45 rue <strong>La</strong> Boétie, 75008 Paris.Dimanche 27 octobre à 19h. Tél. 01 49 53 05 07.www.journallaterrasse.frlisez-nouspartout !© D. R.© Peter Miller/IMG ArtistTHéâTRE DES CHAMPS-éLYSéESPIANO ET ORCHESTREYouriTemirkanov &Nikolaï LuganskyUn programme 100 % Beethov<strong>en</strong> porté parle lég<strong>en</strong>daire Orchestre philharmonique deSaint-Pétersbourg.Le pianiste Nikolaï Lugansky, soliste du ConcertoL’Empereur de Beethov<strong>en</strong>.De David Oistrakh à Sviatoslav Richter, ou plusprès de nous de Sokolov à Repin, la musiquede Beethov<strong>en</strong> fut souv<strong>en</strong>t portée au firmam<strong>en</strong>tpar les plus grands interprètes russes.Cela devrait être le cas <strong>en</strong>core av<strong>en</strong>ue Montaigne,où l’Orchestre philharmonique de Saint-Pétersbourg, son directeur musical YouriTemirkanov et le pianiste Nikolaï Luganskyuniss<strong>en</strong>t leurs forces pour livrer une visionque l’on peut d’avance imaginer marquée parla clarté et l’int<strong>en</strong>sité de la Symphonie n° 3 etdu Concerto pour piano n° 5. J. LukasThéâtre des Champs-Elysées, 15 av. Montaigne75008 Paris. Samedi 26 octobre à 20h.Tél. 01 49 52 50 50.Cité de la musiqueViolon et orchestreJaap van Zwed<strong>en</strong>Le chef hollandais propose un programme demusique du xx e siècle avec l’Orchestre dechambre d’Europe.Hilary Hahn joue le trop rare Concerto de Barber.Osons le superlatif : l’Orchestre de chambred’Europe reste toujours la formation Mozartla plus excitante. Même si ses concurr<strong>en</strong>tssont de plus <strong>en</strong> plus nombreux (DeutscheKammerphilharmonie Brem<strong>en</strong>, MahlerChamber Orchestra, Orchestre de chambrede <strong>La</strong>usanne…), cet orchestre possède unesouplesse et un <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t à nul autrepareil. <strong>La</strong> saison dernière, Yannick Nézet-Séguin a offert avec ces musici<strong>en</strong>s une versiondiablem<strong>en</strong>t inspirée des symphonies deSchumann. On se réjouit de les retrouver cemois-ci dans des œuvres du xx e siècle, unrépertoire moins habituel pour eux. Le chefJaap van Zwed<strong>en</strong> a choisi de réunir Scho<strong>en</strong>berg(<strong>La</strong> Nuit transfigurée, du sur-mesurepour les cordes de l’orchestre), Barber (lerare Concerto pour violon avec la star HilaryHahn) et Chostakovitch (avec sa délicieusem<strong>en</strong>tironique Symphonie n°9, dont le solo debasson est à tomber).A. PecqueurCité de la musique, 221 av. Jean-Jaurès.75019 Paris. Mercredi 30 octobre à 20h.Téel. 01 44 84 44 84. Places : 32 à 41 €.Musée de la Grande Guerre du Pays de MeauxUn nouveau regard sur 14/18Saison culturelle 2013Un Musée, des MusiquesÀ l’aube du C<strong>en</strong>t<strong>en</strong>aire de la Grande Guerre,c’est <strong>en</strong> musique que le musée vous invite à plongerau cœur du 1 er conflit mondial à la r<strong>en</strong>contre des destinstourm<strong>en</strong>tés d’hommes et de femmes du monde <strong>en</strong>tier.CONCERTS Un destin exemplaire mis <strong>en</strong> musique et <strong>en</strong> images par l’Ensemble Calliopée,<strong>en</strong> résid<strong>en</strong>ce au musée (www.<strong>en</strong>semblecalliopee.com)Combattant des deux guerres et résistant, Romain Darchy est l’auteur de Carnetsde guerre qui retrac<strong>en</strong>t les terribles épreuves auxquelles sa génération a étéconfrontée <strong>en</strong>tre 1914 et 1918. <strong>La</strong> vie et les <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>ts de cet homme, lesvaleurs qu’il a déf<strong>en</strong>dues jusqu’à la mort sont exemplaires.L’Ensemble Calliopée lui r<strong>en</strong>d un hommage musical conçu par la musici<strong>en</strong>neKarine Lethiec et l’histori<strong>en</strong> Jean-Pierre Verney comme une "double voix" <strong>en</strong>tremusique et récit, <strong>en</strong> collaboration avec le comédi<strong>en</strong> Gérard Charroin. par Marie-Hélène Féry, accompagnée à l’accordéonLes soldats part<strong>en</strong>t au front avec des chansons plein la tête. On chante Mayol,Ouvrard, Dranem, Fragson, Vinc<strong>en</strong>t Scotto et bi<strong>en</strong> d’autres... P<strong>en</strong>dant la guerre,les chansonniers écriv<strong>en</strong>t des milliers de chansons à la gloire des soldats, et lesvedettes "à la mode" continu<strong>en</strong>t de chanter à l’arrière du front. Ceux qu’onappelle "les poilus" écriv<strong>en</strong>t, à leur tour, des c<strong>en</strong>taines de textes sur des airs dechansons connues, qui exprim<strong>en</strong>t leurs souffrances et leurs espoirs.CONTE MUSICAL À PARTIR DE 6 ANS par l’Ensemble CalliopéeLe russe Serge Prokofiev (1891-1953), pianiste compositeur marqué par laGrande Guerre et la révolution de 1917, choisit l’exil et voyage <strong>en</strong>tre l’Europe etles Etats- Unis. C’est pour des amis musici<strong>en</strong>s juifs réfugiés à New York, réunisdans l’Ensemble Zimro, que Serge Prokofiev écrit son Ouverture sur des thèmesjuifs, inspirée d’un petit cahier de chants populaires juifs.Il écrit son Pierre et le loup, évocation symbolique de la guerre, à son retour <strong>en</strong>URSS <strong>en</strong> 1936.Musée de la Grande Guerre du Pays de MeauxUne collection unique <strong>en</strong> Europe sur 14/18rue <strong>La</strong>zare Ponticelli - 77100 Meaux01 60 32 14 18A 50 kms de Paris (A4/RN3) – parking gratuit et café sur placeÀ 30 min. par la Gare de l’Est (puis ligne de bus M6)Profitez du dézonage du pass navigo le week-<strong>en</strong>d pour v<strong>en</strong>ir au musée <strong>en</strong> Transili<strong>en</strong> !www.museedelagrandeguerre.euMP_laon_<strong>Terrasse</strong>_2.indd 2 25/09/13 16:29

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