Les femmes ont toujours besoin du Régime de rentes du Québec.

privés et l’épargne privée bénéficiant d’un avantage fiscal. On constate également quela crise financière de 2007-2009 a créé un déficit dans la plupart des caisses de retraiteet a fait perdre une partie importante de leur épargne personnelle à la majorité desindividus. De plus, de moins en moins d’employeurs sont prêts à assumer les risqueset la lourdeur administrative d’un régime de retraite privé, surtout d’un régime àprestations déterminées. Bref, malgré tous leurs efforts, peu de gens pourrontcompléter de façon satisfaisante leur revenu de retraite en provenance de la PSV et duRRQ par le biais de l’épargne personnelle ou des régimes de retraite privés.► Hausser taux de remplacement du revenu et maximum des gains assurablesDepuis près de trente ans, le mouvement des femmes réclame une amélioration desrégimes publics de façon à assurer un remplacement de 70% du salaire d’avant laretraite pour la majorité de la classe moyenne. La Pension de la sécurité de la vieillessedu gouvernement fédéral assure, en 2009, 20% d’un salaire de 31 000 $ et beaucoupmoins lorsque le revenu d’avant la retraite est plus élevé. Il ne nous semble pasexagérer de demander que le RPC et le RRQ remplace 50% du salaire et que lemaximum des gains admissibles soit établi à 62 000 $ en 2009, soit au même niveauque les MGA des autres régimes d’assurance sociale du Québec (parentale, accidentsd’automobile, accidents ou maladies de travail).Une telle bonification du régime aiderait à mieux distribuer les entrées et sorties defonds dans le temps si les nouveaux bénéfices avaient une période de maturation pluslongue et un taux de capitalisation plus élevé que les bénéfices actuels.Recommandation 25 :Que le gouvernement du Québec étudie la possibilité d’élargir la portéedu Régime de rentes du Québec de façon à assurer un taux deremplacement du revenu de 50% et d’accroître le maximum des gainsadmissibles (MGA) au même niveau que ceux de l’Assurance desaccidents du travail et des maladies professionnelles, de l’Assuranceautomobile du Québec et du Régime québécois d’assurance parentale(62 000$ en 2009). Qu’il donne la priorité à l’augmentation du taux deremplacement plutôt qu’à l’accroissement du MGA.Que tout nouveau bénéfice qui résulterait des améliorations au régimesoit intégré aux prestations de façon progressive et que la période dematurité retenue (par exemple 30 ans) soit établie avec la préoccupationd’équilibrer les entrées et sorties du régime et, donc, de stabiliser leniveau des cotisations au Régime.Mémoire de quatorze groupes de femmes 2009 / Régime de rentes du Québec - 64