1 2 3 4Etude du pathosystème Bemisia tabaci – bégomovirus – plantes maraîchères.1 : B. tabaci (adultes et jeunes), vecteurs de bégomovirus.2 : symptômes de PYMV sur tomate.3 : symptômes de TYLCV sur tomate.4 : dispsositif d’inoculation contrôlée par vecteur.INRA URPV, évaluation 2008 (bilan), Page 16 sur 79
Rapport scientifique – RésultatsInteractions Bemisia - bégomovirus - plantes maraîchères2002-2005 C. Pavis (CR), N. Sauvion (IR), D. Lafortune (IE), C. Urbino (CIRAD)Financé par PR3, PR5, PR6Contexte et objectifsL’apparition dans les années 1990 d’un nouveau biotype de l’aleurode Bemisia tabaci a changé ladonne phytosanitaire sur cultures maraîchères dans de nombreuses zones tropicales et subtropicales.Des dégâts directs sont causés aux Cucurbitacées, et de graves maladies virales sonttransmises à la tomate. Le choix des modèles d’étude s’est porté sur le melon, pour la recherche derésistance à l’insecte, et sur la tomate, pour l’étude de l’épidémiologie de la maladie, la recherchede résistances et d’autres méthodes de protection intégrée. Pendant la période précédente, l’équipea i) caractérisé les aleurodes présents en Guadeloupe, ainsi que le bégomovirus de la tomate, ii)identifié des sources et mécanismes de résistance chez le melon et la tomate et iii) défini desfacteurs biotiques ou abiotiques ayant une influence sur la dynamique des populations du vecteur.Les objectifs de cette deuxième phase du projet étaient les suivants :Conduire l’analyse génétique des résistances au vecteur chez le melon, et aux bégomoviruschez la tomate.Modéliser la dynamique des populations du vecteur en fonction des facteurs biotiques etabiotiques.Modéliser le développement épidémique à la parcelle, en relation avec différentes pratiquesculturales.RéalisationsGénétique des résistancesDes sources de résistance du melon à B. tabaci ont été identifiées au champ (ACL7). Des testsbiologiques en conditions semi contrôlées ont permis de mettre au point une méthode dephénotypage de résistances quantitatives, et de choisir un géniteur pour la cartographie desrésistances (ACL12). Dans une optique de combiner des résistances à une gamme de bioagresseurs,nous avons également analysé la résistance des descendants au puceron Aphis gossypii. Unepopulation en ségrégation a été construite et phénotypée, et nous avons utilisé une carte génétiquedéveloppée par l’INRA d’Avignon. Trois QTL à effets faibles (6 à 13% de la variation) ont étédétectés pour la résistance à B. tabaci, sans co-localisation avec d’autres gènes majeurs derésistance. Pour la résistance à A. gossypii, 4 QTL expliquant de 4 à 16% de la variation ont étédétectés, en lien avec une réduction de la ponte (AFF1).Chez la tomate, des sources de résistance au PYMV et au TYLCV ont été identifiées chez desespèces sauvages (AFF2). Les plus forts niveaux de résistance aux deux virus ont été trouvés chezLA1969 (Solanum chilense), que l’on procède par inoculation par vecteur ou par greffage. ChezLA2187-5 (S. pimpinellifolium), la résistance au TYLCV est partielle, mais elle est très forte contrele PYMV. Une analyse des générations F1 et F2 chez cette accession indique l’existence d’unerésistance récessive. Chez LA 1478 (S. pimpinellifolium), on obtient davantage de plants infectéspar greffage, par rapport à une inoculation par vecteur. Nous posons l’hypothèse d’une résistanceau vecteur, qui pourrait être également efficace contre d’autres bégomovirus (ACL8).INRA URPV, évaluation 2008 (bilan), Page 17 sur 79
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