Zone de culture sur abattis en Guyane, où formes sauvages et cultivées de D. trifida peuvent cohabiter.INRA URPV, évaluation 2008 (bilan), Page 20 sur 79
Rapport scientifique – RésultatsCollecte et analyse de la diversité de l’igname D. trifida et des virus associés2002-2004, 2007-2008 M. Bousalem (Post-doctorant), R. Arnolin (IE)Financé par PR7Contexte et enjeuxDepuis les années 1960-1970, la culture de l'igname indienne, Dioscorea trifida, est en forterégression aux Antilles et en Guyane. Les pertes de rendements occasionnés par les potyvirus fontque cette espèce, pourtant considérée de grande qualité, est délaissée au profit des espècesd’ignames d’origine Africaine et Asiatique. Les travaux de sélection réalisés par l’INRA Antilles-Guyane n’ont pas permis d’obtenir des niveaux de résistance suffisants aux virus. Cependant, lapremière collection de D. trifida de l’INRA souffre de l'absence de matériel sauvage. Lavalorisation des ressources génétiques de D. trifida, de même que la rationalisation de leurconservation, se heurtent aussi à un manque de connaissances sur la génétique de l’espèce, sur lesrelations génétiques entre formes sauvages et cultivées et sur l’importance de la diversité intra- etinter variétale. Aujourd’hui, les signes d'une érosion génétique pour D. trifida dans son centred’origine sont déjà observables. Face à ces enjeux, il a paru important de démarrer un programmede collecte et d’analyse de la diversité de Dioscorea trifida et de son cortège de virus, enassociation avec l’UMR DGPC 5 de Montpellier, en collaboration avec l’IRD et le CIRAD.Le problème de D. trifida n’est pas limité à la question d’érosion de la diversité génétique souspression virale ; au-delà des impératifs économiques du moment, cette diversité doit être préservéeà long terme, et sa dimension culturelle maintenue en tant qu’élément constitutif du patrimoinecollectif. Le problème relève aussi de la nécessité d’une diversification des cultures, essentielle à lapromotion d’une agriculture durable en zone tropicale.ObjectifsRéalisationsCompléter la collection de D. trifida par des prospections et l’établissement d’unecollection vivante représentative de la diversité génétique de D. trifida en GuyaneDévelopper des outils moléculaires pour analyser la diversité génétiqueAcquérir des connaissances en cytogénétique, en vue d’interpréter les patrons de diversitémoléculaire et de l’amélioration génétiqueAnalyser la diversité génétique de D. trifida et des virus associésProspection, collecte, établissement d’une core collection vivante et conservation in vitroDes collectes ont été réalisées en Guyane en collaboration avec la Chambre d’Agriculture deGuyane (ACL27). La stratégie d’échantillonnage a été basée sur l’environnement éco-géographique,les groupes ethniques, le type d’agriculture et le flux des échanges. Les récoltes d’échantillonsd’organes secs (graines, feuilles séchées) ont permis d’avoir accès à un échantillonnage importantpour des études ciblées (diversité intra-variétale, diversité dans les villages, comparaisons entreethnies, flux de gènes…) tandis que les tubercules en nombre limité (229 accessions collectées) ontservi à établir une collection vivante. Les Dioscorea sauvages ont aussi été collectées afin d’étudierles proximités génétiques avec la forme cultivée de D. trifida. Cent dix accessions de D. trifida ontété introduites in vitro et maintenues dans la collection INRA, qui couvre l’environnement humainet éco-géographique de la Guyane, considéré comme représentatif de l’origine Amazonienne de D.trifida.5 Diversité et Génome des Plantes CultivéesINRA URPV, évaluation 2008 (bilan), Page 21 sur 79
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