Sécurisation de la conservation et des échangesNous évoluons vers un double moyen de conservation pour toutes les accessions (in vitro et invivo). En relation avec l’IRD, nous explorons les possibilités de cryoconservation des ignames(ACL31). Nous sommes partenaires dans un projet soumis à l’ANR, porté par l’IRD, visant àdévelopper la cryoconservation sur différentes espèces végétales.En terme d’infrastructures, nous avons monté un dossier de financement pour augmenter notrecapacité de conservation in vitro, améliorer les performances techniques de notre infrastructure etcontrôler l’accès aux zones de conservation.En vue de réceptionner du matériel végétal conformément à la réglementation phytosanitaire envigueur, nous avons prévu de disposer d’une serre de confinement de niveau 2.Un système de gestion par codes-barres a été mis en place pour améliorer la traçabilité desopérations effectuées sur les ressources phytogénétiques. Caractérisation morpho agronomiqueNotre objectif est de disposer d’un descripteur morpho-agronomique associé à la forme conservéeau champ. A ce jour, nous avons pu réaliser ce travail sur 200 accessions. Nous avons obtenu unfinancement du GCDT 6 pour la régénération de la collection de D. trifida et sa description. Indexage, assainissementNous avons indexé la collection pour la présence des cinq virus de l’igname suivant la liste de laFAO. Sur 200 accessions indexées, la totalité présente au moins un des virus. Une centained’accessions a subi un cycle d’assainissement (thermothérapie de vitroplants suivie d’une culturede méristèmes. Certaines accessions sont au stade de confirmation de l’assainissement sur plante invivo. Participation à des actions de recherche-développementNous avons conduit avec un écologiste de l’Universté Antilles-Guyane une action de rechercheintitulée ‘Collecte, caractérisation, valorisation des espèces d’ignames sauvages indigènes desforêts des Antilles Françaises’ (ACT5, AFF6).En réponse à une demande de la profession agricole, nous avons caractérisé la diversité génétiquedes variétés de D. rotundata cultivées en Guadeloupe. Coopération et partenariatLa FAO fédère la conservation des ressources phytogénétiques, au travers d’incitations financièresauprès de réseaux constitués. La Guadeloupe fait partie du réseau CAPGERNET, dédié à laCaraïbe. Ce réseau nous a confié l’organisation de la conservation et des échanges des ignamespour la région. Pour ce faire, nous avons participé à des meetings sur les réseaux de ressourcesgénétiques (AFF7, AFF8, AFF9) et obtenu un financement du GCDT pour les 3 années à venir.Nous avons eu, lors de leurs séjours en Guadeloupe, des échanges avec les responsables du CentralTuber Crops Research Institute de l’Inde. Ce centre dispose de ressources génétiques notamment deD. alata et atteste de l’existence en Inde d’autres espèces d’igname comestibles sous-utilisées maisconsommées par des populations autochtones. Nous avons posé le principe d’un partenariat sur lesystème d’information. L’Inde souhaite une mise à disposition de notre structure de base dedonnées, et nous pourrions ainsi utiliser leur base renseignée, pour déterminer quelles accessionsseraient susceptibles d’être incluses dans le CRB.6 Global Crop Diversity TrustINRA URPV, évaluation 2008 (bilan), Page 46 sur 79
Rapport scientifique – RésultatsInnovation-transfertC. Pavis (CR), M. Chave (IE URAPC), D. Lafortune (IE) & G. Ano (CR)Financé par PR21Jusque dans les années 2000, l’unité avait une identité assez marquée dans le domaine de lacréation variétale d’espèces horticoles au sens large. De nombreux programmes de sélection étaientconduits, et avaient abouti à la création de matériel adapté au contexte pédoclimatique etpathologique des tropiques humides. Puis, l’INRA a recadré ses objectifs de création variétale surun nombre restreint d’espèces et sur des équipes solidement constituées. Nous avons donc dû revoirnos objectifs sur des cibles mieux identifiées, et en tenant compte des départs successifs dessélectionneurs de l’unité.Les principaux travaux ont été les suivants :Sur la tomate, des lignées associant les résistances au flétrissement bactérien et aux géminivirusont été sélectionnées (ART1, ART2, ART3). Nous avons construit une dizaine d’hybrides, qui ont enpartie été évalués de façon multi-locale en Guadeloupe et Martinique, en partenariat avec lesChambres d’Agriculture. Certains hybrides offrent un compromis intéressant, mais aucun neprésente de résistance totale aux deux maladies. Au terme des évaluations (fin 2010), le matérielsera proposé à Agri-Obtentions, puis le programme clos.Sur le poivron, nous avons poursuivi les travaux dans le cadre du réseau LIRA, visant à lasélection de poivrons multirésistants et adaptés aux conditions de culture en zone intertropicale. Leréseau comprend l’INRA (Unités GAFL-Avignon et URPV-Guadeloupe) et des partenairesinstitutionnels à Cuba, au Soudan, au Cameroun ou privé (Sénégal). Le programme de sélection estbasé sur une population de plantes hétérozygotes commune à l’ensemble des partenaires. Cettepopulation est sélectionnée pour les résistances et pour leurs performances agronomiques dansl’ensemble des pays du réseau. A partir de cette population commune, chaque partenaire, tout enpoursuivant le processus de sélection récurrente (cycle 12), sélectionne des lignées homozygotesadaptées à ses propres conditions de culture et de marché. Ces lignées peuvent ensuite êtreproposées pour une commercialisation, soit utilisées comme parents d’hybrides. Nous disposons àl’heure actuelle de plusieurs lignées de poivrons, qui sont adaptées à la culture de plein champ enGuadeloupe du fait de leurs caractéristiques agronomiques, et d’un certain niveau de résistance auxprincipales maladies de différentes zones de culture (virus CMV et potyvirus, flétrissementbactérien) (ACL 10, ART8). Il nous reste à confirmer que le matériel est effectivement bien fixé avantd’envisager son transfert. Nous proposons d’expérimenter la sélection en Martinique et en Guyaneou des contacts de partenariat ont été pris, notamment dans le cadre du plan Ecophyto-DOM.Sur les plantes ornementales, l’activité scientifique ne s’est pas poursuivie, mais une démarche devalorisation des résultats a été engagée en partenariat avec les professionnels tant en Guadeloupequ’en Martinique, avec l’appui de l’ingénieur transfert recruté en Martinique par l’INRA. Nousavions sur la période précédente créé un portefeuille d’une trentaine d’hybrides d’Alpiniapurpurata, à coloris légèrement diversifiés, avec des feuillages panachés et des types florauxdifférents des 3 variétés cultivées aux Antilles. Cette collection a été conservée au champ, et desvisites organisées pour les groupements de producteurs. Elargir la gamme variétale est l’enjeumajeur auquel doivent faire face les professionnels de la filière Fleurs pour rester compétitifs sur lemarché international. Par ailleurs, le développement de cette filière, soutenu par le Conseil Généralde la Martinique, est une des alternatives qui pourrait contribuer à la reconversion des sols les pluspollués par la chlordécone. En Martinique, un projet de transfert a été co-construit avec lesdifférentes parties prenantes (INRA (URPV et UMR QUALITROP), professionnels, ConseilINRA URPV, évaluation 2008 (bilan), Page 47 sur 79
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