Notre mode de gestion est relativement souple selon la situation budgétaire. En général, lasubvention d’état permet de couvrir les frais fixes de l’unité, les dépenses du collectif et certainesdépenses des équipes ne bénéficiant pas de contrat certaines années. Dans ce cas, la quasi-totalitédes contrats est ventilée chez l’équipe bénéficiaire. Une réserve est conservée en cas d’imprévu,puis répartie en fin d’année si elle n’a pas été utilisée.Nos contrats sont établis principalement avec l’Europe (fonds structurels et PCRD), les Ministères(Outre-Mer, Recherche), la Région Guadeloupe. D’autres bailleurs sont plus occasionnels(ODEADOM, Chambre d’Agriculture, groupements de producteurs). Ces fonds nous ont permis definancer différents types d’opérations (projets de recherche, actions de recherche-développement etde transfert, constructions, aménagements, rénovations des infrastructures (n’apparaît pas dans lebilan financier car géré par l’unité des services d’appui à la recherche), équipements scientifiques,mise en place du système d’information et de la démarche qualité des CRB.Qualité, sécurité, environnement<strong>Bilan</strong> des accidents et incidents, mesures prisesEntre 2002 et 2008, 11 accidents de travail sont survenus dans l’unité, et ont concerné 6 agents. Ils’agissait de petits traumatismes et de douleurs consécutives ou non au travail. Sans gravité, cesincidents ont entraîné 3 arrêts de travail, d’un total de 23 jours. Les seules mesures prises ont été derappeler aux agents de ne pas soulever de charges seuls, et de prendre des précautions élémentaireslorsqu’ils utilisent des instruments, ou lorsqu’ils manipulent des liquides chauds.En 2005, deux départs de feu ont eu lieu. L’un s’est déclaré au niveau d’un onduleur suite à uncourt-circuit. L’incident s’est passé pendant le week-end, et le matériel s’est consumé sansflammes. L’onduleur se trouvait dans une salle d’archives non climatisée, et le feu aurait pu sepropager dans les cartons. Suite à cela, nous avons installé le nouvel onduleur dans un local dédié àce seul matériel, et climatisé. Le second départ de feu a concerné un climatiseur, toujours à caused’un court-circuit. L’incident s’est produit pendant la journée, dans un laboratoire, et le personnel abien réagi en utilisant de façon appropriée l’extincteur, et en appelant immédiatement les servicestechniques pour qu’ils démontent l’appareil.Sur la question de la prévention des risques incendie, il subsiste un problème d’organisation sur lecentre, les comptes-rendus de contrôle des extincteurs ne nous étant pas toujours transmis. Un pland’évacuation a été établi, et un premier exercice d’évacuation a été réalisé en présence du déléguéprévention centre. Il nous a permis de pointer un certain nombre de problèmes, qui sont en cours derésolution.Risques spécifiquesProduits chimiquesNous utilisons couramment le bromure d’ethidium en biologie moléculaire. Des modes opératoireset procédures strictes encadrent l’utilisation de ce produit dangereux. Des solvants sont utilsés pourl’extraction d’ADN, notamment du mercaptoéthanol, un mélange chloroforme/alcool isoamylique,du dichlorométhane, et plus rarement du phénol. Actuellement, des procédures sont suivies pourmanipuler ces solvants sous une sorbonne, le manipulateur étant équipé d’un masque à cartouchefiltrante. Nous étudions la possibilité d’acquérir une hotte chimique.D’une manière générale, le problème de l’élimination des déchets chimiques est complexe, car iln’existe pas de filière simple en Guadeloupe. De ce fait, les produits ont tendance à s’accumuleravant que des prestataires ne les prennent en charge. Un gros travail de tri en vue d’élimination aété fait, et le retard est en train d’être comblé. Certains produits (acide picrique par exemple) nesont pris en charge par aucun prestataire local. Il est nécessaire que nous investissions dans un localnormalisé dédié au stockage des produits chimiques.INRA URPV, évaluation 2008 (bilan), Page 54 sur 79
Rapport scientifique – OrganisationClimatDans les champs, les agents sont soumis à des conditions de travail éprouvantes, les températuresétant souvent très élevées. Il n’y a pas réellement de mesures à apporter, si ce n’est de conseiller leport de vêtements et l’hydratation régulière. Sous les serres, les agents sont soumis à destempératures allant jusqu’à 40°C. Les équipes organisent leur temps de travail en fonction de cettecontrainte.PathologiesLeptospirose : du fait de la présence de rats, les agents travaillant dans les champs ou en serre sontsusceptibles de contracter cette maladie. Certaines formes peuvent être mortelles, un chercheur del’unité est décédé de la leptospirose en 1995, sans qu’il ait pu être établi s’il avait été infecté sur leslieux de son travail ou chez lui. Un vaccin est disponible et proposé aux agents, mais il n’immuniseque contre certaines souches. Les agents sont sensibilisés à ce risque, et évitent dans la mesure dupossible le contact de la peau avec la terre. Des campagnes de dératisations ont lieu deux fois paran sur l’ensemble du centre.Déjections de chauve-souris : des colonies de ces animaux sont installées sous le toit et dans le fauxplafond. Cela entraîne des nuisances du fait des odeurs, et pour certaines personnes allergiques desproblèmes pulmonaires. Un traitement répulsif est envisagé, suivi d’un rebouchage immédiat destrous d’accès.Risques naturelsLe risque cyclonique est fort dans notre région, une procédure d’alerte est en place au niveau ducentre et des unités. Du fait de la culture du cyclone aux Antilles, le personnel est sensibilisé etrespecte bien les consignes de sécurité.Le risque sismique est plus délicat à gérer, car il n’y a pas de prémisses ni d’alertes. Les agents sontrégulièrement sensibilisés à la conduite à tenir en cas de secousse, mais l’expérience montre qu’ilest très difficile de s’y conformer. Pour limiter au maximum le risque, tous les meubles de typeétagères sont fixés, et les objets lourds ne sont pas entreposés en hauteur.AutoclavesLes utilisateurs sont nombreux et l’utilisation fréquente. Seuls les agents ayant été formés ethabilités sont en droit d’utiliser les autoclaves. Une procédure a été portée à la connaissance dechacun et la liste des agents autorisés est affichée.Produits phytosanitairesNous les utilisons fréquemment au champ ou sous les serres, et les manipulateurs dédaignaientsouvent les protections, à cause de la chaleur. Différentes sessions de formation ont eu lieu, poursensibiliser les agents. Nous avons en perspective proche la construction d’un local adapté austockage et à la manipulation des produits phytosanitaires.Issues de secoursElles font défaut dans certaines zones, notamment dans les chambres de culture, et les agents setrouvent parfois isolés dans les salles de culture sans regard sur l’extérieur. Dans le cadre d’unprojet de réaménagement des locaux en 2010, nous prévoyons de prendre en compte cet aspect.Formation des personnelsLes agents sont sensibilisés aux risques de différentes manières : formations spécifiques (utilisationde produits phytosanitaires, habilitation autoclaves…), compagnonnage par les responsablesd’équipes, rappels formels lors des assemblées générales et conseils de service, affichagesystématique des consignes, modes opératoires ou procédures. Tout nouvel arrivant (stagiaire,nouvelle recrue, partenaire accueilli) fait la visite de l’unité, et les principaux risques lui sontexposés. Un livret d’accueil pointant les risques lui est remis, qu’il doit lire et signer avant deprendre ses fonctions.INRA URPV, évaluation 2008 (bilan), Page 55 sur 79
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