21.07.2015 Views

Bilan-Scientifique UR979 - Inra

Bilan-Scientifique UR979 - Inra

Bilan-Scientifique UR979 - Inra

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

RésultatsRapport scientifique – Résultats – Projet Ignames Standardisation d’une méthode d’évaluation et de notation de l’anthracnose basée surl’utilisation de vitroplants.La mise en place d’une méthode d’évaluation des niveaux de résistance à l’anthracnose de l’ignameen utilisant des bio-essais sur vitroplants a constitué une étape importante à franchir. Différentesméthodes d’inoculation artificielle, de notations des symptômes ont été testées. Différentsparamètres de sévérité de la maladie ont été pris en compte. L’inoculation par pulvérisation etl’évaluation des symptômes sur plantes entières et à différents stades de la maladie ont été retenues.Ce test constitue une alternative à l’évaluation au champ. Nous disposons actuellement d’un testrapide, robuste et fiable permettant d’évaluer un grand nombre d’individus telle une collection declones ou une population d’hybrides (ACL35). Variation de la virulence et la résistance dans le pathosystème igname/anthracnose etidentification d’une gamme différentielle potentielle.Nous disposons d’une collection in vitro de clones D. alata, géniteurs potentiels de résistance. Nostravaux menés, à l’aide du test quantitatif de la résistance, sur l’interaction hôte-pathogène nous ontpermis d’identifier le large spectre de réactions de 60 clones de cette collection face à la variabilitéde l’agent pathogène de l’anthracnose (ACL34). Les génotypes ont été séparés en 4 groupes deréponse à l’anthracnose (résistant, modérément résistant, modérément sensible et sensible). Bienque des résistances totales aient pu être détectées, la résistance de l’igname à l’anthracnose estessentiellement de nature quantitative. Les résultats obtenus dans cette étude indiquent qu’autantdes réactions spécifiques à certains isolats que des réactions non spécifiques peuvent êtreimpliquées dans la résistance à l’anthracnose. Douze clones avec une résistance non spécifique ontété identifiés. Tous les clones avec des réactions spécifiques étaient modérément résistants oumodérément sensibles. Cartographie des facteurs génétiques liés à la résistance à l’anthracnoseD. alata est allogame et hautement hétérozygote. C’est une espèce dioïque, il est donc impossibled’obtenir des lignées homozygotes et des populations F2. Les populations à cartographier sont desF1 issues de croisement entre parents hétérozygotes non fixés. Une population F1 a été créée àpartir de parents diploïdes (2n=2x=40) avec des réactions contrastées face à 2 isolats de C.gloeosporioides modérément et hautement agressifs. La descendance a été évaluée en conditionscontrôlées. Une distribution continue et normale de la résistance a été obtenue ce qui confirmel’hérédité polygénique de la résistance. Les valeurs de résistance de certains descendants tombenten dehors des valeurs parentales, indiquant la présence de ségrégation transgressive dans lapopulation.L’ADN génomique des parents et des hybrides a été extrait. A l’aide de marqueurs AFLP (26combinaisons d’amorces) et microsatellites (7), la population hybride a été génotypée. Un total de523 marqueurs polymorphes a été obtenu. Les marqueurs AFLP suivent un modèle de ségrégationdisomique comme on pouvait s’y attendre dans le cas d’une population issue de diploïdes intercroisés.A partir de ces 523 loci, une carte de liaison génétique a été construite avec Joinmap avecun LOD élevé (7.0) réduisant ainsi les fausses liaisons. La carte résultante a une longueur totale de1627 cM couvrant 82 % du génome et comprend 20 groupes de liaison avec au moins 5 marqueurs.La première carte génétique de l’igname D. alata établie par une équipe de l’IITA au Nigeriacouvrait 60 % de la longueur estimée du génome.Comme indiqué précédemment, la résistance analysée a une hérédité quantitative avec unehéritabilité élevée (91 %). Nous avons donc mené une étude pour établir le nombre et lalocalisation des QTL ayant un effet sur la résistance à l’anthracnose. Au total, 10 QTL liés à larésistance à l’anthracnose ont été identifiés avec un LOD supérieur à 2.5. Parmi ces QTL, 8 ont uneffet spécifique pour l’un ou l’autre isolat testé et 2 sont communs aux deux isolats. Ces QTLexpriment de 7.5 à 40.5 % de la variation phénotypique mesurée. A ce jour, c’est la carte de liaisongénétique la plus saturée chez l’igname, toutes espèces confondues. Cette étude est aussi l’analysedes facteurs de résistance à l’anthracnose la plus complète chez D. alata (soumis).INRA URPV, évaluation 2008 (bilan), Page 37 sur 79

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!