Culture d’igname D. alata tuteurée, sur billon.Tubercules de D. alata (création INRA).INRA URPV, évaluation 2008 (bilan), Page 28 sur 79
Rapport scientifique – RésultatsProjet intégré IgnamesFinancé par PR14, PR15, PR16, PR17, PR19, PR20Contexte et enjeuxA l’échelle de la planète, les ignames (Dioscorea spp.) sont des plantes vivrières consommées par300 millions de personnes, avec une production estimée à 51 millions de tonnes annuelles sur 4millions d’hectares, ce qui en fait la deuxième plante à racine et tubercule après le manioc. Il y a euune augmentation de 70 % de la production globale d’igname au cours de la dernière décade (FAO,2008). Cette liane tubérifère, dont la partie souterraine est consommée, joue un rôle alimentaire etsocial majeur chez de nombreuses populations tropicales, avec des consommations annuellessouvent comprises entre 20 et 40 kg/personne. Encore largement traditionnels en Afrique del’Ouest, plus intensifs en Amérique tropicale et en Nouvelle-Calédonie, les systèmes de cultured’ignames sont extrêmement diversifiés. D. alata est l’espèce la plus répandue, D. cayenensis laplus cultivée en Afrique. D. trifida est la plus appréciée aux Antilles-Guyane, mais elle n’estcultivée que de façon anecdotique du faite de maladies virales. Dans les régions de cultureintensifiée, des problèmes phytosanitaires sont apparus et ne sont pour le moment pas résolus,l’anthracnose étant la contrainte majeure sur D. alata. Cette contrainte conduit dans de nombreuxcas à l’abandon de variétés appréciées et à la déprise. En Afrique, l’intensification s’est produiteplus récemment, à travers le défrichement de jachères de longue durée (savanes arborées). Elles’est accompagnée d’une pression accrue des adventices ce qui se traduit depuis une dizained’années par un épuisement des sols et l’abandon de variétés par les paysans. En Guadeloupe, laculture d’ignames est pratiquée par le quart des exploitants agricoles sur environ 1000 ha, etreprésente la troisième surface agricole après la canne à sucre et la banane. L’intensification y adémarré à la fin des années 1960, et les pratiques agro-techniques sont diversifiées.Malgré leur importance au niveau de la zone intertropicale, les ignames sont des espècesorphelines, des pans entiers de leur biologie et de leurs relations avec le milieu physique et biotiqueétant méconnus.Quelles orientations scientifiques pour un projet fédérateur ?La tendance générale en terme de réglementation (interdiction progressive de nombreuxpesticides), les pollutions chroniques ou aiguës liées à l’utilisation des produits phytosanitaires, etenfin l’incapacité des équipes de recherche à résoudre durablement des problèmes agronomiquespar de simples approches disciplinaires, sont autant de raisons qui orientent le projet vers uneapproche système, privilégiant un usage limité des intrants.Le modèle ignames a été retenu a priori, car il permet de se caler sur des critères d’originalitéscientifique, et de lisibilité régionale (au sens politique). De nombreux travaux de sélection clonaleet de pathologie ont été menés par l’INRA, mais à une période où les traitements phytosanitairesétaient encore admis et d’une relative efficacité.L’approche système préconise de disposer d’un diagnostic agronomique, axé sur une ou quelquesquestions centrales. Ce diagnostic doit aider à faire émerger des questions de recherche, etalimenter le schéma d’élaboration du rendement. Une fois les hypothèses posées, et en fonctiond’un cahier des charges adressé aux chercheurs, une approche de prototypage et/ou de modélisationdoit permettre d’élaborer de nouveaux systèmes, ou d’améliorer des systèmes existants, puis de lesévaluer.Avant d’arriver à cette phase de conception de systèmes, un ensemble de questions scientifiquesdoit être traité, reposant sur les compétences disciplinaires en place (écophysiologie,bioclimatologie, science du sol, pathologie végétale, génétique, économie & sociologie rurale).INRA URPV, évaluation 2008 (bilan), Page 29 sur 79
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