10075RésidusSpores% de la valeur initiale502500 30 60 90 120 150 180temps (jours après l'enfouissement)Cinétique de survie des spores et de dégradation des résidus en fonction du temps. Les barres verticalescorrespondent à des tests de pathogénicité positifs sur les spores isolées à partir des résidus.0.6ratio (spores observées / total spores)0.50.40.30.20.100 20 40 60 80 100nombre de gouttes incidentesCinétique de dispersion des spores (rapport spores observées après x gouttes / nombre total de sporesobservées) en fonction du nombre de gouttes incidentes frappant la lésion. La courbe bleue correspond àl’ajustement d’un modèle Brain-Coussens.INRA URPV, évaluation 2008 (bilan), Page 42 sur 79
Rapport scientifique – Résultats – Projet Ignames Germination des spores et mode pénétrationLa germination des spores, avec la formation d’appressoria (structure de pénétration) correspond àla première phase de l’infection des feuilles d’igname. Pour le bon déroulement de cette phase, lesspores doivent être soumises à des conditions climatiques que nous devons déterminer. A cette fin,une chambre climatique a été conçue. Nous avons pulvérisé des suspensions de spores sur feuillesdétachées, pour suivre le processus d’infection jusqu’à l’apparition des premiers symptômes, enmesurant le pourcentage de spores germées et le pourcentage de spores à appressorium en fonctiondu temps, à différentes températures. Les courbes obtenues ont été ajustées avec un modèle deWeibull. A l’aide de deux paramètres, nous pouvons extraire un indice basé sur la vitesse et le tauxmaximal de germination et de formation des appressoria qui nous donne une mesure de l’adaptationde la souche à la température. Nous avons montré que pour la souche étudiée, l’optimum se situe à24°C, mais que ce sont davantage les températures élevés (supérieures à 30°C) que lestempératures basses qui pénalisent l’initiation de l’infection.Le mode de pénétration du champignon au niveau des feuilles a été comparé chez deux variétés(sensible ou résistante) et sur les deux faces de la feuille. La germination se fait par pénétrationdirecte de la cuticule foliaire. Aucune différence n’apparaît entre les deux variétés ou les deux facesde la feuille, en ce qui concerne le taux et la vitesse de germination des spores ou la pénétration.Les seules différences sont un retard dans l’apparition et l’extension des symptômes, et unemoindre sporulation chez le cultivar résistant. Dispersion des spores de C. gloeosporioidesUne fois l’anthracnose initiée sur des plants, la maladie se propage aux plantes voisines sous l’effetde la pluie : les gouttes d’éclaboussures transportent de proche en proche les spores qu’ellesdétachent des nécroses sporulantes. Une meilleure compréhension des épidémies d’anthracnosenécessite de caractériser ce phénomène de dispersion des spores.Nous avons déterminé la cinétique de libération des spores à partir d’une lésion ponctuelle, enfonction du nombre de gouttes incidentes. La première goutte heurtant une lésion n’a jamais étésuffisante pour la mobilisation des spores, celle-ci devient systématique à partir de la troisièmegoutte. Généralement, 20 gouttes suffisent pour libérer près de 60% des spores, mais des sporessont toujours mobilisées et dispersées après 100 gouttes incidentes.La dissémination aérienne du champignon a également été observée en plaçant des plantes saines àplus ou moins grande distance d’une parcelle naturellement infectée, puis en les plaçant à l’abripour incubation. Alors que 100% des plantes placées à proximité de la parcelle infectée ont étéatteintes par la maladie, seule une des 10 plantes placées à distance a été infectée.Nuisibilité de l’anthracnose2002-2004 G. Jacqua (URPV), R. Bonhomme (URAPC)Deux essais sur la nuisibilité de l’anthracnose ont été réalisés pour observer l’effet de la précocitéde la maladie sur le rendement. Il en ressort que plus les attaques sont précoces, plus la maladieatteint un niveau élevé en fin de culture. Cela se traduit par une diminution très significative durendement par rapport au témoin sain, majoritairement due à une réduction du poids des tubercules.Cette réduction au niveau souterrain est corrélée à une réduction importante du poids et de lasurface des organes aériens qui assurent le remplissage des tubercules. Quand l’attaque est tardive,la maladie n’a pas d’impact en terme d’incidence. Ainsi, plus l’attaque d’anthracnose est précoce,plus la maladie se développe (AUDPC élevée), et plus elle affecte le rendement.Le modèle de culture d’igname développé en URAPC devrait permettre une approche analytiquede la nuisibilité. La première étape consistera à utiliser le modèle tel quel (simulant lefonctionnement d’un couvert sain) pour simuler l’impact de la réduction, par les nécroses, desurface foliaire sur le rendement de la culture. Si ce mécanisme ne suffit pas à expliquer les impactsobservés, d’autres processus comme l’apparition de toxicités affectant le fonctionnement de laplante au delà de la réduction de surface foliaire comme ceux mis en évidence pour le pois devrontêtre évalués puis incorporés dans le modèle.INRA URPV, évaluation 2008 (bilan), Page 43 sur 79
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