La sclérose en plaques

128 Un guide indispensable, Cinquième édition
de traitement et durant trois jours lors de la deuxième année. Son
action efficace permet de réduire la fréquence des poussées, de
freiner la progression des incapacités et de ralentir l’aggravation
des résultats d’IRM chez les patients atteints d’une forme cyclique
de SP. Par contre, il ne semble pas avoir d’effet sur la SP progressive.
Il compte aussi un certain nombre d’effets secondaires de nature
auto-immune, comme des troubles thyroïdiens, et constitue par
conséquent une option à réserver aux personnes atteintes de SP
qui ne répondent pas aux autres traitements.
Médicaments oraux modificateurs de l’évolution
de la SP
Fingolimod (Gilenya)
Le fingolimod appartient à une nouvelle classe de médicaments
appelés « modulateurs des récepteurs de la sphingosine-1-phosphate
». Il est le premier médicament oral modificateur de
l’évolution de la SP à avoir été approuvé pour le traitement de
la SP cyclique. Il favorise une rétention sélective et réversible de
lymphocytes dans les ganglions lymphatiques, et on croit qu’il
joue un rôle dans la préservation de fonctions immunitaires
clés. Comme le natalizumab, le fingolimod est conseillé pour les
patients atteints de SP qui n’ont pas bien répondu à l’interféron
ou à l’acétate de glatiramère ou qui ne tolèrent aucun de ces
médicaments. Le fingolimod se présente sous la forme d’une
capsule qui s’administre une fois par jour par voie orale. Il est
généralement très bien toléré.
Ce médicament peut causer divers effets secondaires, tels une
augmentation de la pression artérielle, une vue brouillée, un risque
accru de bronchite et des perturbations du rythme cardiaque.
D’autres effets indésirables, plus rares que ceux énumérés cidessus
et pouvant avoir des conséquences graves pour le patient,
sont aussi possibles. L’innocuité de ce médicament durant la
grossesse n’a pas encore été établie.
Dans le cadre d’une étude comparative, le fingolimod s’est
montré plus efficace que l’interféron bêta-1a pour diminuer le taux
de poussées. Comparativement à un placebo, il réduit d’environ 50