La sclérose en plaques
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88 Un guide indisp<strong>en</strong>sable, Cinquième édition<br />
dotées de semelles antidérapantes et de talons plats. Dans le cas<br />
d’un pied tombant (causé par la paralysie des muscles antérieurs<br />
de la jambe), on utilise une orthèse pédi-jambière afin de permettre<br />
au pied de bouger le plus normalem<strong>en</strong>t possible p<strong>en</strong>dant la<br />
marche. Si le g<strong>en</strong>ou t<strong>en</strong>d à s’affaisser ou à être trop étiré, on place<br />
une attelle sur cette articulation.<br />
Cannes<br />
Sauf pour les faiblesses localisées, les orthèses et les appareils<br />
orthopédiques ne sont pas très utiles. Les cannes et les béquilles<br />
seront plus efficaces pour les personnes souffrant de faiblesse,<br />
surtout si celle-ci est prononcée et accompagnée d’un mauvais<br />
équilibre. Il ne faut pas hésiter à s’<strong>en</strong> servir : cela ne signifie<br />
aucunem<strong>en</strong>t qu’on s’avoue vaincu face à la maladie. C’est au<br />
contraire une marque de bon s<strong>en</strong>s que de les utiliser, car ce sont<br />
de précieux outils qui augm<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t la mobilité.<br />
Bon nombre de personnes ayant <strong>en</strong> perman<strong>en</strong>ce une démarche<br />
titubante et un équilibre précaire se serv<strong>en</strong>t d’une canne pour<br />
marcher. On ti<strong>en</strong>t la canne habituellem<strong>en</strong>t dans la main opposée<br />
à la jambe affaiblie. <strong>La</strong> démarche implique des « mouvem<strong>en</strong>ts<br />
réciproques » : le bras droit avance <strong>en</strong> même temps que la jambe<br />
gauche et vice versa. <strong>La</strong> canne précède ou accompagne la jambe<br />
affaiblie; elle ne la suit pas. Si on éprouve une faiblesse marquée<br />
dans les deux jambes, il se peut que deux cannes soi<strong>en</strong>t nécessaires,<br />
quoiqu’on utilise plutôt un déambulateur (marchette) dans pareil<br />
cas. Avec deux cannes, le même principe s’applique : on avance<br />
d’abord la main droite et la jambe gauche, puis la main gauche et<br />
la jambe droite. Marcher de cette manière est plus l<strong>en</strong>t, mais on<br />
augm<strong>en</strong>te son équilibre et sa stabilité. Pour monter un escalier, on<br />
avance d’abord la jambe la plus forte. Pour desc<strong>en</strong>dre, par contre,<br />
on comm<strong>en</strong>ce par la jambe la plus faible. Ainsi, c’est la jambe la<br />
plus solide qui est sollicitée pour supporter le corps p<strong>en</strong>dant la<br />
montée ou la desc<strong>en</strong>te. Là aussi, la canne devrait accompagner<br />
ou précéder la jambe affaiblie. S’il y a une main courante, il faut<br />
s’<strong>en</strong> servir. Soulignons que les cannes ne prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t pas toutes la<br />
même utilité pour une personne donnée. Il est donc fortem<strong>en</strong>t<br />
recommandé de s’adresser à un physiatre ou à un spécialiste de la<br />
réadaptation <strong>en</strong> vue d’une évaluation avant d’utiliser une canne.