La sclérose en plaques
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48 Un guide indisp<strong>en</strong>sable, Cinquième édition<br />
symptômes. Les <strong>plaques</strong> situées dans les hémisphères cérébraux<br />
ont moins t<strong>en</strong>dance à générer des symptômes que celles touchant<br />
le tronc cérébral ou la moelle épinière. P<strong>en</strong>dant une poussée, les<br />
personnes atteintes de SP éprouv<strong>en</strong>t un nouveau symptôme dans<br />
20 pour 100 des cas et une détérioration d’un symptôme déjà<br />
existant dans 80 pour 100 des cas.<br />
Il ne faut pas confondre les poussées avec de simples<br />
fluctuations, ou de légers changem<strong>en</strong>ts, des symptômes. Une<br />
fluctuation se produit à cause de certains facteurs comme le stress,<br />
la fatigue ou des troubles émotionnels, et sa gravité varie de façon<br />
directem<strong>en</strong>t proportionnelle à l’int<strong>en</strong>sité du facteur responsable.<br />
Quand ce facteur est éliminé, les symptômes revi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t à leur<br />
niveau habituel. Les fluctuations se produis<strong>en</strong>t d’heure <strong>en</strong> heure,<br />
alors que les poussées dur<strong>en</strong>t une journée ou plus. Les fluctuations<br />
ne justifi<strong>en</strong>t pas le recours à des stéroïdes et ne signifi<strong>en</strong>t pas que<br />
la SP progresse. On y fait face <strong>en</strong> agissant sur ce qui les cause :<br />
stress, fatigue ou troubles émotionnels. Il va sans dire qu’il peut<br />
être difficile de savoir si on est <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce d’une fluctuation ou<br />
d’une poussée, mais avec l’expéri<strong>en</strong>ce, on appr<strong>en</strong>d à les distinguer<br />
l’une de l’autre.<br />
Infections virales<br />
Les infections virales compt<strong>en</strong>t parmi les facteurs qui augm<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t<br />
les risques de poussée. En fait, de 25 à 50 pour 100 des poussées<br />
sont précédées d’une infection virale. Il semble que les virus<br />
décl<strong>en</strong>ch<strong>en</strong>t les poussées <strong>en</strong> provoquant une réaction du système<br />
immunitaire. C’est pourquoi les personnes ayant la SP doiv<strong>en</strong>t<br />
éviter les contacts avec les personnes atteintes d’infections<br />
virales telles que rhumes, grippes, gastro<strong>en</strong>térites, etc. Elles<br />
doiv<strong>en</strong>t aussi dormir beaucoup afin d’éviter tout épuisem<strong>en</strong>t,<br />
qui augm<strong>en</strong>te les risques de contracter une infection et d’avoir<br />
une poussée. <strong>La</strong> vaccination contre la grippe ne semble pas avoir<br />
d’impact sur l’augm<strong>en</strong>tation ou la diminution des risques de<br />
poussée. À l’égard des infections virales, la prév<strong>en</strong>tion reste la<br />
meilleure stratégie pour les personnes atteintes de SP, parce qu’il<br />
n’existe pas de traitem<strong>en</strong>ts antiviraux spécifiques.
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