La sclérose en plaques
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92 Un guide indisp<strong>en</strong>sable, Cinquième édition<br />
Tremblem<strong>en</strong>t de repos<br />
Certains médicam<strong>en</strong>ts, <strong>en</strong> particulier certains tranquillisants,<br />
peuv<strong>en</strong>t être à l’origine d’un tremblem<strong>en</strong>t au repos. L’ajustem<strong>en</strong>t<br />
des doses de ces médicam<strong>en</strong>ts ou le recours à d’autres médicam<strong>en</strong>ts<br />
pour contrebalancer les premiers contribu<strong>en</strong>t à régler ce problème.<br />
Tremblem<strong>en</strong>t cérébelleux<br />
Le tremblem<strong>en</strong>t le plus commun chez les personnes atteintes de<br />
SP est malheureusem<strong>en</strong>t le plus difficile à traiter. Il résulte d’une<br />
démyélinisation dans la zone du cervelet, soit la partie du cerveau<br />
responsable de l’équilibre et de la coordination des mouvem<strong>en</strong>ts<br />
musculaires. Le plus souv<strong>en</strong>t, la démyélinisation de certaines zones<br />
du cervelet cause un tremblem<strong>en</strong>t majeur appelé tremblem<strong>en</strong>t<br />
int<strong>en</strong>tionnel (ou tremblem<strong>en</strong>t d’int<strong>en</strong>tion). Il peut être grave et<br />
surv<strong>en</strong>ir lors des mouvem<strong>en</strong>ts volontaires des bras et des jambes.<br />
Par exemple, lorsqu’une personne essaie de porter une cuillère à<br />
sa bouche, son bras se met à trembler perp<strong>en</strong>diculairem<strong>en</strong>t à la<br />
direction prévue de la cuillère. Dans certains cas, le bras tremble<br />
tellem<strong>en</strong>t qu’on doit le restreindre et que tout mouvem<strong>en</strong>t<br />
volontaire de ce bras devi<strong>en</strong>t impossible. Quand le membre est au<br />
repos, toutefois, il n’y a que peu ou pas de tremblem<strong>en</strong>t.<br />
Malheureusem<strong>en</strong>t, il n’existe aucun médicam<strong>en</strong>t permettant<br />
de traiter systématiquem<strong>en</strong>t et significativem<strong>en</strong>t ce symptôme<br />
incapacitant, quoi que m<strong>en</strong>tionn<strong>en</strong>t les manuels médicaux à propos<br />
des tranquillisants, des bêta-bloquants, des anticonvulsivants (p. ex.<br />
primidone, gabap<strong>en</strong>tine, topiramate, lamotrigine et lévétiracétam) et<br />
même des diurétiques (p. ex. acétazolamide et acétazolamide) ou de<br />
l’isoniazide (utilisé dans le traitem<strong>en</strong>t de la tuberculose). Il arrive<br />
que les médecins t<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t de soulager le tremblem<strong>en</strong>t cérébelleux<br />
avec des traitem<strong>en</strong>ts non médicam<strong>en</strong>teux :<br />
• L’immobilisation. On place une attelle sur l’articulation pour<br />
que celle-ci soit immobilisée dans une certaine position. Cela<br />
contribue à la diminution du tremblem<strong>en</strong>t par la réduction des<br />
mouvem<strong>en</strong>ts aléatoires. On utilise surtout cette méthode pour<br />
les chevilles et les pieds, car elle permet un appui solide <strong>en</strong><br />
position debout ou lors de la marche. On l’utilise égalem<strong>en</strong>t à<br />
l’occasion pour un bras ou une main afin de faciliter l’écriture,<br />
l’alim<strong>en</strong>tation ou le tricot, par exemple.
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