La sclérose en plaques

More documents

Recommendations

Info

Un guide indispensable, Cinquième édition 87 programme d’exercice ne permettra pas éliminer la faiblesse musculaire d’origine neurologique. Il n’existe encore aucun médicament conçu pour faire disparaître la faiblesse. Néanmoins, les agents thérapeutiques appelés « inhibiteurs des canaux potassiques », comprenant l’amino-4 pyridine (ou fampridine), peuvent parfois contribuer à réduire la faiblesse et la raideur musculaire. La fampridine est efficace chez un patient sur trois et peut accroître la force dans les jambes et augmenter la vitesse de la marche d’environ 25 pour 100 en moyenne. Ce médicament présente toutefois des effets secondaires, comprenant des étourdissements et des crises toniques. Avant d’amorcer un traitement par la fampridine, il faut vérifier la fonction rénale du patient. Il suffit d’une ou deux semaines de traitement pour confirmer ou non l’efficacité du médicament. Troubles de la démarche La difficulté à marcher est l’un des ennuis majeurs posés par la sclérose en plaques. La spasticité, la diminution de l’endurance, la faiblesse et le déséquilibre font obstacle à une démarche normale. La difficulté à marcher est le signe le plus visible d’incapacité et le problème typique des personnes atteintes de SP depuis longtemps ou dont la maladie en est au stade le plus avancé. La capacité de se déplacer est un élément essentiel dans notre perception de la qualité de vie. Les troubles de la démarche peuvent compliquer la vie quotidienne, tant au travail que chez soi, de même que les déplacements. Quand on commence à éprouver de la difficulté à marcher, on peut se servir des aides fonctionnelles décrites ci-dessous pour conserver sa mobilité et son autonomie. Et il ne faut surtout pas trop tarder à le faire. Se mouvoir avec l’aide de ces instruments n’est peut-être pas idéal, mais cela vaut mieux que de ne plus pouvoir se déplacer du tout. Appareils orthopédiques et orthèses Lorsqu’une partie de la jambe seulement est affaiblie (le pied ou le genou, par exemple), un appareil orthopédique fabriqué sur mesure peut permettre un fonctionnement presque normal de cette jambe. On doit bien sûr porter des chaussures adéquates,
88 Un guide indispensable, Cinquième édition dotées de semelles antidérapantes et de talons plats. Dans le cas d’un pied tombant (causé par la paralysie des muscles antérieurs de la jambe), on utilise une orthèse pédi-jambière afin de permettre au pied de bouger le plus normalement possible pendant la marche. Si le genou tend à s’affaisser ou à être trop étiré, on place une attelle sur cette articulation. Cannes Sauf pour les faiblesses localisées, les orthèses et les appareils orthopédiques ne sont pas très utiles. Les cannes et les béquilles seront plus efficaces pour les personnes souffrant de faiblesse, surtout si celle-ci est prononcée et accompagnée d’un mauvais équilibre. Il ne faut pas hésiter à s’en servir : cela ne signifie aucunement qu’on s’avoue vaincu face à la maladie. C’est au contraire une marque de bon sens que de les utiliser, car ce sont de précieux outils qui augmentent la mobilité. Bon nombre de personnes ayant en permanence une démarche titubante et un équilibre précaire se servent d’une canne pour marcher. On tient la canne habituellement dans la main opposée à la jambe affaiblie. La démarche implique des « mouvements réciproques » : le bras droit avance en même temps que la jambe gauche et vice versa. La canne précède ou accompagne la jambe affaiblie; elle ne la suit pas. Si on éprouve une faiblesse marquée dans les deux jambes, il se peut que deux cannes soient nécessaires, quoiqu’on utilise plutôt un déambulateur (marchette) dans pareil cas. Avec deux cannes, le même principe s’applique : on avance d’abord la main droite et la jambe gauche, puis la main gauche et la jambe droite. Marcher de cette manière est plus lent, mais on augmente son équilibre et sa stabilité. Pour monter un escalier, on avance d’abord la jambe la plus forte. Pour descendre, par contre, on commence par la jambe la plus faible. Ainsi, c’est la jambe la plus solide qui est sollicitée pour supporter le corps pendant la montée ou la descente. Là aussi, la canne devrait accompagner ou précéder la jambe affaiblie. S’il y a une main courante, il faut s’en servir. Soulignons que les cannes ne présentent pas toutes la même utilité pour une personne donnée. Il est donc fortement recommandé de s’adresser à un physiatre ou à un spécialiste de la réadaptation en vue d’une évaluation avant d’utiliser une canne.
Page 1 and 2:
La sclérose en plaques : un guide
Page 3 and 4:
© Pour l’édition en langue angl
Page 5 and 6:
Remerciements Je tiens à remercier
Page 7 and 8:
4 Un guide indispensable, Cinquièm
Page 9 and 10:
Page 11 and 12:
Page 13 and 14:
10 Un guide indispensable, Cinquiè
Page 16 and 17:
chapitre DEUX Quelles sont les caus
Page 18 and 19:
Un guide indispensable, Cinquième
Page 20 and 21:
Page 22 and 23:
Page 24:
Page 27 and 28:
Page 29 and 30:
Page 31 and 32:
Page 33 and 34:
Page 35 and 36:
Page 37 and 38:
Page 39 and 40: 36 Un guide indispensable, Cinquiè
Page 89: 86 Un guide indispensable, Cinquiè
Page 103 and 104: 100 Un guide indispensable, Cinqui
Page 118 and 119: chapitre SIX Traitement de la malad
Page 120 and 121: Un guide indispensable, Cinquième
Page 140 and 141:
chapitre SEPT Aspects sociaux de la
Page 142 and 143:
Page 144 and 145:
Page 146 and 147:
Page 148 and 149:
Page 150 and 151:
Page 152 and 153:
Page 154 and 155:
Page 156 and 157:
chapitre HUIT Mot de la fin Par ce
Page 158 and 159:
Page 160 and 161:
Page 162 and 163:
Page 164 and 165:
Page 166 and 167:
Anticonvulsivant 92 Anticorps monoc
Page 168 and 169:
Page 170 and 171:
Page 172 and 173:
Lobe occipital 6 Lobe pariétal 6 L
Page 174 and 175:
Myélite 31 Myorelaxant 156 Narcoti
Page 176 and 177:
Page 178 and 179:
étourdissement 25, 29 faiblesse 30
Page 180 and 181:
Urine (culture d’) 68 Urologue 32
show all

La sclérose en plaques

Create successful ePaper yourself

Delete template?

Save as template?