La sclérose en plaques
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64 Un guide indisp<strong>en</strong>sable, Cinquième édition<br />
vésical : mictions fréqu<strong>en</strong>tes, urg<strong>en</strong>ce d’uriner, fuite d’urine ou<br />
incontin<strong>en</strong>ce. Dans ces conditions, la vessie reste petite, parce<br />
qu’elle se vide dès qu’elle comm<strong>en</strong>ce à s’emplir.<br />
Grande vessie flasque<br />
Ce type de trouble vésical survi<strong>en</strong>t à la suite d’une démyélinisation<br />
du c<strong>en</strong>tre du réflexe de miction : la vessie peut alors dev<strong>en</strong>ir<br />
flasque. Elle peut s’emplir d’urine, mais comme la communication<br />
avec le c<strong>en</strong>tre du réflexe de miction est bloquée, elle ne reçoit pas<br />
l’ordre de se vider. Trop remplie, elle se gonfle, ce qui produit les<br />
symptômes suivants : mictions fréqu<strong>en</strong>tes, urg<strong>en</strong>ce d’uriner,<br />
fuite d’urine, incontin<strong>en</strong>ce ou retard à la miction. Comme l’urine<br />
reste dans la vessie plus longtemps qu’elle ne le devrait, celle-ci a<br />
t<strong>en</strong>dance à s’infecter. Soulignons que les symptômes de la petite<br />
vessie spastique et de la grande vessie flasque sont semblables. Il<br />
n’est donc pas toujours possible de se baser uniquem<strong>en</strong>t sur les<br />
symptômes pour savoir de quel trouble vésical il s’agit.
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