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SubWing
Des lieues
sous les mers
D.R.
D.R.
Ça plane pour moi ! Avec ce watersport
innovant, Plastic Bertrand n’aurait pas fini
de chanter. Le Subwing, plus un outil qu’un
sport à proprement parler au départ, a été
inventé et développé en Norvège en 2012.
Cette pratique est venue révolutionner
la façon d’observer les fonds marins. Le
Subwing est une aile sous-marine tractée
à l’aide d’un câble par un bateau allant de
4 à 7 km/h. Le principe de cette fly sousmarine
est de survoler les barrières de
corail en faisant des vrilles, tout en restant
accroché aux poignées. L’expédition est
libre puisque les ailes sont manœuvrables,
offrant la possibilité au plongeur, même
débutant, de remonter à la surface.
Toutefois, une bonne condition physique et
une pratique de l’apnée sont nécessaires.
OÙ PRATIQUER ?
Pour l’instant encore assez
confidentielle, la discipline est
dispensée dans quelques centres
nautiques près de l’Hexagone, comme
en Suisse et en Grèce. Comptez plus de
250 € pour vous procurer un Subwing
premier modèle, commercialisé sur le
site Subwing.com.
Longe-côte
La force tranquille
Aquaboxing
Muscler son attaque
Crochets, uppercuts et coups de pieds amortis : c’est un combat
en bassin. Egalement appelé l’aquapunching, l’aquaboxing a su
se faire sa petite place dans les cours de piscine depuis le début
des années 2010. Variante de l’aquagym et de la boxe classiques,
ce sport tonique est inspiré des arts martiaux types karaté et kick
boxing ; une forme de body combat mais dans l’eau. Par rapport
à la pratique en salle, cette séance de haute intensité est préchorégraphiée
et s’effectue en musique. Un avantage en prime:
l’eau amortit les chocs. En échange, l’aquapunching nécessite une
grande concentration, pour l’équilibre, la respiration et la maîtrise
du geste. On mise sur un travail du cardio et du renforcement
musculaire, pour une silhouette galbée.
OÙ PRATIQUER ? A PlanetForm Tarbes, au Club 36
Boulevard à Rennes, aux centres Aqualigne à Bordeaux,
à l’Oxymum à Toulon, au Vitam à Neydens mais aussi au
Club Energie à Orléans, ou même dans de rares piscines
municipales comme dans le 10e ou le 20e à Paris.
© Waterform
Parce qu’aller à la plage ne signifie pas farniente. Le
longe-côte ou randonnée aquatique vous invite à cheminer
activement le long de la plage. Car oui, marcher est bon pour
l’organisme. Ce sport-santé né dans le Nord de la France en
2007 est le fruit de la réflexion d’un entraîneur d’aviron qui
cherchait à voir ses athlètes se perfectionner. Cette méthode
de renforcement en douceur, initialement pour rameurs, est
adaptée aux personnes peu sportives et sédentaires. Elle se
pratique avec une pagaie, pour accompagner sa marche d’un
dynamisme appuyé. Une palme de musculation, la long up, a
été conçue en ce sens. Pour que les bienfaits vivifiants soient
notoires, le longeur doit exagérer sa marche, en effectuant de
grands pas, genoux montés, pendant que ses bras s’activent
en rythme. Idéal pour renforcer ses capacités physiques, son
endurance et son équilibre, tout en évacuant le stress.
OÙ PRATIQUER ? L’association organisatrice, Les
Sentiers Bleus, s’est développée le long des côtes
françaises, en Bretagne, en Normandie, dans le Nord-Pasde-Calais,
en Méditerranée et en Atlantique. Pour les plus
persévérants, les premières compétitions sont organisées
en France depuis 2015. A venir : épreuves de Longe-Côte à
Saint-Laurent-sur-mer, le 20 août prochain.
Photographies : © Isabel photo Créations
www.womensports.fr - N° 1 • Juillet - Août - Septembre 2016 WOMEN SPORTS 25