LE TOGO SE MOBILISE AUTOUR DES OMD
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vaux sont en cours pour finaliser l’Étude Diagnostique sur<br />
l’Intégration Commerciale (EDIC) ; elle traite de questions<br />
importantes pour l’accélération de la croissance et du<br />
commerce (agriculture, secteur minier, relance de la Zone<br />
Franche, climat des affaires, commerce extérieur et politique<br />
commerciale, Port et facilitation du commerce, formation<br />
professionnelle…). Elle va faciliter l’identification des<br />
contraintes dans les secteurs ayant le plus grand potentiel<br />
d’exportation et la définition d’un plan d’actions qui sera<br />
validé au cours de l’année 2010.<br />
Par ailleurs, d’autres initiatives ont été prises en vue de<br />
faciliter l’accès des produits aux marchés des pays développés,<br />
en dehors des dispositions commerciales de la<br />
Convention de Cotonou. Il s’agit notamment de :<br />
• L’African Growth Opportunity Act (AGOA) adopté par<br />
les États-Unis en 2000 et l’élargissement en 2003 par le<br />
Canada de son système généralisé de préférence (SGP)<br />
en assouplissant ses réglementations relatives aux règles<br />
d’origine pour des produits dont les textiles et les vêtements<br />
en provenance des pays les moins avancés. Suite<br />
aux élections législatives d’octobre 2007 et à l’évaluation<br />
positive par les États-Unis de la situation de la gouvernance<br />
dans le pays, le Togo vient d’accéder, en avril 2008,<br />
à l’AGOA ;<br />
• L’accès au marché du Japon sans droit de douane à un<br />
nombre plus étendu de produits industriels et agricoles<br />
en provenance de 31 pays les moins avancés d’Afrique.<br />
Cependant, leurs effets sur le commerce ne sont donc pas<br />
encore perceptibles. En effet, les faibles capacités d’offre<br />
n’ont pas favorisé l’expansion et la diversification des<br />
exportations.<br />
Par ailleurs, la poursuite des subventions au coton par<br />
les pays développés ainsi que l’échec des négociations<br />
du cycle de développement de Doha sont un signe<br />
révélateur des faibles dispositions des pays développés à<br />
faciliter l’accès des produits des pays en développement<br />
à leurs marchés. En outre, les exportations du pays continuent<br />
d’être dominées par les matières premières (coton,<br />
phosphate, café, cacao) non transformées et le ciment. Le<br />
commerce ne pourra pas contribuer de manière significative<br />
à la lutte contre la pauvreté sans la diversification et<br />
l’amélioration de la balance des marchandises, structurellement<br />
très déficitaire.<br />
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