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Tennis

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Par Rémi Bourrieres<br />

RENEE RICHARDS,<br />

CHANGEMENT<br />

DE BALLES<br />

A priori, l’existence de Richard<br />

Raskind n’était pas destinée à être<br />

celle d’une femme, ni d’une joueuse<br />

professionnelle. Dans sa première<br />

vie, cet Américain né le 19 août 1934,<br />

était marié, un enfant, ophtalmo de<br />

profession, et tennisman de niveau certes<br />

respectable, puisqu’il avait participé à quelques<br />

Championnats des États-Unis dans les années 50. Mais au fond de lui, il se<br />

sentait femme. Et décida de le devenir pour de bon, se faisant opérer en 1975.<br />

Richard Raskind devint Renee Richards et se lança, à 41 ans, dans une carrière<br />

sur le circuit WTA. Non sans difficulté : « dénoncée » par un journaliste<br />

en 1976, la joueuse se vit interdite de participation à l’US Open – qui instaura<br />

à dessein un test de féminité – et boycottée par nombre de ses pairs, qui se<br />

jugeaient lésés face au grand service de gauchère de leur adversaire (1,88 m).<br />

Mais, soutenue notamment par Billie Jean King, Renee Richards remporta<br />

finalement la bataille juridique. Elle atteint la finale du double dames à l’US<br />

Open 1977 et le 3 e tour en simple en 1979. Richards, qui vit toujours à New<br />

York, demeure la seule transgenre à avoir fréquenté le circuit.<br />

NASTASE, C’EST DU PROPRE !<br />

« M. Nastase » a toujours eu une<br />

bouille incroyable… Dans sa truculente<br />

autobiographie, l’inénarrable<br />

Ilie Nastase se targuait d’avoir vu<br />

passer environ 2 500 femmes dans<br />

son lit. Un chiffre évidemment<br />

approximatif et certainement exagéré,<br />

à l’image du personnage dont<br />

tous les témoins peuvent toutefois<br />

attester du palmarès très respectable<br />

en la matière… « Pendant ma<br />

carrière, le sexe, c’était devenu un<br />

geste quotidien aussi banal que<br />

de prendre une douche : tu le fais,<br />

tu te sens bien et tu oublies aussitôt<br />

! »<br />

ET SOUDAIN, UN CRI DE PLAISIR<br />

(ET MÊME DEUX, ET TROIS)…<br />

Avril dernier, Sarasota, Etats-Unis. Les Américains Frances<br />

Tiafoe et Mitchell Krueger s’affrontent dans le cadre d'un<br />

Challenger (extérieur). Alors que la bagarre fait rage et leur<br />

tennis pas peu tonique, au milieu du 2 e set, des cris de<br />

plaisir féminin commencent à se faire entendre… Hilarité<br />

générale sur le court et dans le public, alors que l’on pense<br />

qu’il s’agit d’un film pour adulte diffusé depuis un smartphone.<br />

Mais le jeu continue et… les cris aussi. De plus en<br />

plus poussés. Cette fois, plus de doute : un appartement<br />

situé en aplomb du court est bel et bien le théâtre d’autres<br />

exploits ! Amusé plus que dérangé, Tiafoe aura – en plein<br />

match – ce bon mot : « It cannot be that good ! » (cela ne<br />

peut pas être aussi bon, ndlt).<br />

VESNINA, RECOURS À LA VIDÉO ?<br />

Début 2011, le site internet américain worldstarhiphop crée le<br />

buzz en mettant en ligne une vidéo (piratée ?) mettant en scène<br />

– et quelle scène ! – la joueuse russe Elena Vesnina, en plein<br />

double mixte avec son boyfriend hockeyeur Konstantin Korneev.<br />

Pour des raisons strictement professionnelles (évidemment !),<br />

nous sommes allés voir la vidéo très « olé-olé » et rien ne permet<br />

d’identifier la récente gagnante du double dames de Wimbledon,<br />

sinon, selon le site américain, son<br />

bracelet très reconnaissable. Ainsi<br />

qu'une certaine propension à<br />

l’exhibition puisque la très<br />

bavarde – et par ailleurs<br />

très sympathique – Elena<br />

nous a parfois fait part de<br />

photos d’elle assez dévêtue.<br />

Clairement, même<br />

si quelquefois, son tennis<br />

est prévisible, son beau<br />

maillot, lui, peut exciter les<br />

foules…<br />

©INSTAGRAM<br />

Quelques contrepèteries<br />

se sont glissées<br />

dans cette rubrique…<br />

Envoyez-nous<br />

vos trouvailles à<br />

info@tennis-magazine.com<br />

un cadeau à gagner !<br />

Non mais ?!<br />

HARKLEROAD, LA PHOTO QUI TUE<br />

Vous souvenez-vous d’Ashley Harkleroad, cette Américaine<br />

à la plastique avantageuse qui avait eu un début de carrière<br />

prometteur au début des années 2000 ? Appelée à devenir<br />

la nouvelle star du tennis américain, elle s’est finalement<br />

fait connaître par un autre biais : en 2008, elle est devenue<br />

la première joueuse de tennis à dévoiler (tous !) ses<br />

charmes dans le magazine Playboy. Ashley, hormis une<br />

brève tentative de come-back en 2010, n’a jamais pu se<br />

remettre la tête au tennis. Aujourd’hui âgée de 32 ans,<br />

l'Américaine a eu deux enfants et annoncé sa retraite en<br />

2012. Reste quelques photos sympathiques qui circulent<br />

sur le web…<br />

TENNIS MAGAZINE 15

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